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samedi 23 juin 2012

Conseil municipal. Une étonnante sérénité

Trois heures d'échanges et pas d'esclandre. Le conseil municipal a marqué par son ambiance qui a su rester sereine. Cela faisait très longtemps que l'on n'avait plus connu cela chez les penn sardin




Un salut appuyé à Yannick Bidan
C'est par le témoignage d'une (vive) reconnaissance que le sénateur-maire Philippe Paul a entamé le conseil municipal du vendredi 22 juin. "Yannick conserve toute mon estime, même si nos chemins se sont séparés par deux fois (lors de la scission de la majorité en juin 2011, puis à l'annonce de sa démission, ndr). Je sais qu'elle le sait." Peut-être l'occasion aussi pour Philippe Paul de montrer que cette "fronde" d'anciens élus de la majorité n'avait pas modifié le panorama. Il reste maître chez lui. 

L'arrivée discrète de la nouvelle conseillère
C'est Rafaëlle Le Brun qui succède à Yannick Bidan. Cette jeune femme avouait à la sortie du conseil avoir éprouvé "un peu de trac". "C'est toujours difficile de faire son entrée. La session a été calme et c'est très bien ainsi." Il est vrai que le conseil a montré une sérénité qu'il n'avait pas connue depuis plus d'un an. 

Cinquante (longues) minutes pour l'audit de la station d'épuration
Aussi claire qu'ait été l'intervention de la représentante de Service Public 2000, elle aura tout de même duré quelque cinquante minutes pour arriver à la conclusion que seuls certains points mineurs étaient à revoir dans la relation contractuelle actuelle entre Veolia et la ville, mais aussi pour les contrats à venir, avec la même société ou non. La station fonctionne globalement bien (pour ne pas dire très bien). Pour une fois que ça marche, personne ne s'en plaindra. 

Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Le conseil a été émaillé de remarques sur la rétrocession du terrain à 4 rue de la Paix à Pouldavid, à l'association patrimoniale et sociale de Pouldavid. "Une association jeune, née en novembre 2011, et une rétrocession de la ville aussi rapide, c'est bizarre", notera Hervé Fourn (PS). Annick Le Goff poursuivra, demandant des précisions sur l'association : "qui est le président, qui est le trésorier ?". "Le dossier mérite d'être présenté aux conseillers", insistera Geneviève Fréour. Une demande que le maire semble avoir entendue, prévoyant une rencontre au plus vite, c'est-à-dire à la rentrée ? 

Subventions. Les Fêtes maritimes dans le flou ?
Le conseil était appelé à voter un avenant à la convention pluriannuelle 2009/2012 avec les Fêtes maritimes. En jeu, 120 000 euros sous forme de subvention et de participation de la ville via ses services. Alors qu'allait suivre le vote sur le festival de cinéma de Douarnenez, Elisabeth Hascoët (EELV) remarque : "Le budget des Fêtes maritimes, nous ne l'avons jamais vu, alors que nous connaissons celui du festival". Un propos auquel souscrit Geneviève Fréour (AG). Claudine Brossard acquiescera de la tête à cette remarque. Elle indique que le budget, vu en commission, sera transmis aux conseillers. 

L'Antigone Z reste à quai pendant les fêtes
A en croire Jos Le Gall, le navire Antigone Z sera bel et bien à quai alors que Temps Fête aura investi le port du Rosmeur. "Les organisateurs ont prévu de faire avec", lance-t-il. Il précise que tant qu'il n'y aura pas eu de saisie définitive du bateau, le Conseil général (propriétaire du port) ne peut pas faire plus. 

5 (courtes) minutes pour la commission RH
Cinq minutes, c'est la durée de la dernière commission RH en préparation du conseil municipal. Soit moins d'une minute par dossier et par vote, fera remarquer Annick Le Goff, conseillère PS . "Il y a des commissions où tout se passe bien", répliquera ironiquement le conseiller délégué aux ressources humaines : Philippe Paul. "Enfin, c'est quand même rapide. C'est pour cela que tu lis les délibérations aussi vite ?", lui renverra la conseillère. 

L'homme est une femme comme les autres
Le conseil achevé, Philippe Paul a salué Soizig Dijon qui quittera Douarnenez au début de l'été. La nouvelle conseillère… sera un homme. C'est François Perrot qui succèdera à l'élue partante, dans l'ordre de la liste élue (ou faute de femme à vouloir prendre la suite, en respectant la parité ?). Rendez-vous début septembre pour le prochain conseil. 


En attendant, pouce, c'est l'été ?


Thomas Rocher.

9 commentaires:

  1. jacques le fataliste23 juin 2012 à 18:07

    Moi je suis le copain à tout le monde !!!!
    On se raccroche ou on peut .
    Tout fout le camp meme "Poemes bleus"

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  2. Conseiller délégué aux ressources humaines : Philippe Paul... combien de copains(pines)placé(es).....

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  3. Etonné de lire ce dimanche(le Télégramme de Brest et de l'Oued) dans le journal de voir que Mr Perrot proche du premier adjoint Joseph (et pas Jos)Le Gall faisait parti de la majorité.La quelle? UMP comme le maire,centriste comme certains adjoints ou alors "moutondepanurgienne" comme le restant de la troupe.
    La Grèce à coté c'est de la rigolade!!!

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  4. comme dit THOMAS pouce c'est l'été ! je pense pour ma part que ce calme apparent n'est que le calme avant la tempête , je ne le souhaite pas c'est une évidence .
    On ne peut marier le feu et l'eau donc d'autres épisodes sont à venir .

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  5. Eh bien voilà ! C’est quand même mieux un conseil sans injures. C’est un bon et sain exercice qui devrait donc laisser, n’en doutons pas, la place aux véritables débats qui sont d’intérêt général.

    Pour préciser le statut du maire au regard des « ressources humaines » (voilà au moins de quoi objétiser toute personne employable à une tâche, ce qui fait que de manière générale on se demande où est l’humanité dans une telle locution), rappelons que le maire est responsable au premier chef de l’ensemble des agents de sa commune et qu’il est celui qui octroie délégation en la matière.
    En effet, « Le maire est seul chargé de l’administration, mais il peut, sous sa surveillance et sa responsabilité, déléguer par arrêté une partie de ses fonctions à un ou plusieurs de ses adjoints et, en l’absence ou en cas d’empêchement des adjoints ou dès lors que ceux-ci sont tous titulaires d’une délégation à des membres du conseil municipal. » (Article L2122-18 du code général des collectivités territoriales).
    En tant qu’autorité territoriale, le maire tient de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, des pouvoirs propres en matière de gestion du personnel communal (nomination, titularisation, avancement, positions, sanctions disciplinaires,...), l’organe délibérant étant compétent pour les créations d’emplois. Par ailleurs, le maire doit veiller au bon fonctionnement des services municipaux. Il est donc compétent pour prendre les mesures relatives à l'organisation interne des services de la commune et à la gestion de leurs agents (C. E., 6 janvier 1995, ville de Paris).
    Il ne s’agit donc pas d’une délégation mais de sa prérogative. Ajoutons même responsable de leur bien être moral et physique de manière très directe puisqu’en matière d’hygiène et de sécurité, il n’y a pas de délégation de pouvoir, c’est l’autorité territoriale qui est responsable de la mise en oeuvre des règles d’hygiène et de sécurité.

    Quant à savoir qui le maire aurait pu recruter parmi ses proches ou obligés, le mieux est sans doute de le lui demander directement. Voilà un exercice auquel on ne se livre jamais, mais après tout, rien n’interdit de commencer à le faire. Dans le même temps, les personnes qui auraient pu (et je tiens à marquer le conditionnel) se faire recruter au nom d’une amitié ou d’une quelconque forme de clientélisme, pourront en profiter pour se demander ce qu’elles attendent d’un élu et débattre avec lui de question de morale. Quand j'évoquais les solliciteurs...
    Voilà un bon moyen de combattre la rumeur, le non dit, pour y aller franco et ne plus laisser de place au doute qui pourrit la vie au quotidien.
    En attendant, il n'est pas certain que les Grecs ne préfèreraient pas rigoler avec nous plutôt que de pleurer chez eux.

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  6. remplace le commentaire précédent
    D'après l'audit réalisé par la société Servicepublic2000, qui se caractérise elle-même comme "indépendante des opérateurs privés", la station d'épuration fonctionne très bien, mais vous omettez de signaler un détail "mineur" : la station est en très mauvais état. Il semblerait que les échanges d'information et les partages de responsabilités quand à son entretien (à la charge de l'exploitant Véolia) et le renouvellement de ses équipements (à la charge de la commune) aient été mal définis dès la signature du contrat il y a maintenant 10 ans.

    Nous trouvons curieux qu'aucun des Adjoints à l'environnement, Hugues Tupin (municipalité de Monique Prévost) et William Boulic (sous Philippe Paul), tous deux salariés, à des postes de responsabilité, dans l'entreprise Véolia, et donc considérés par les équipes municipales successives comme des personnes compétentes et fiables dans ce domaine complexe, n'aient relevé ces anomalies, ni ne les aient signalées aux Conseils municipaux dont ils étaient et sont toujours membres.

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    1. Mme Hascoët, il ne s'agit pas d'une omission, mais d'un choix éditorial délibéré. En effet, par souci d'un traitement rapide de l'information et n'ayant pas à traiter d'un fait majeur, les sujets retenus et abordés l'ont été sous forme de brèves.

      Concernant la station d'épuration, si j'entends bien vos récriminations, elles portent sur l'état global des installations. Vous parlez de "très mauvais état" général.

      D'après ce que j'ai entendu, et n'ayant pas l'audit complet à disposition, il n'est pas général, mais caractérisé sur deux ou trois équipements ne mettant pas en péril le traitement des eaux usées, ni sa qualité, et ne conduisant pas à une dégradation du service attendu. C'est à mon avis le point essentiel à retenir et celui que j'ai traité.

      Voici ce que je pouvais vous préciser concernant cette information à laquelle je ne changerai pas une virgule, car son traitement me semble équilibré. Le reste tient en des échanges inter-conseillers sur lesquels je n'ai aucune influence.

      Cdt.
      Thomas Rocher

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    2. De manière générale, il semble malheureusement que les fermiers aient toujours réservé aux collectivités la charge financière du renouvellement des équipements. Evidemment, poste budgétivore par excellence. En même temps, on ne peut pas faire de bénéfice si on doit dépenser…
      Il faut bien se rendre à l’évidence : le monde de l’entreprise privée n’est pas celui de la philanthropie. Sans doute est-ce pour cela qu’un peu partout, des collectifs de citoyens tentent de chiffrer le réel bénéfice de l’affermage pour le contribuable et, par extension, pour les finances publiques, mais aussi pour le consommateur.
      Les derniers exemples nationaux, dans un autre secteur, qui est celui du partage public/privé, dans la construction de structures médicales, rappellent aussi à quel point le secteur privé est ouvert à tout, dès lors qu’il en tire les bénéfices et que le secteur public paye les pertes.

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  7. Et oui mon cher Thomas c'est l'été arretons de polémikey!!!(hihihi).

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