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mercredi 20 juin 2012

UMP. Liquidation totale avant changement de propriétaire ?

L'on était déjà certain que l'ambiance était délétère en mairie depuis la scission entre Philippe Paul et sept membres de sa majorité, il y a maintenant un peu plus d'un an. Aujourd'hui, le ciel s'est couvert un peu plus au-dessus de l'UMPiste Philippe Paul. Les législatives et les commentaires sur le scrutin n'ont rien amélioré. Le sénateur-maire est-il hors-jeu ? 



Ce jeudi, c'est dans le Télégramme que Sylvie Doaré, déléguée UMP du secteur de Douarnenez, porte l'estocade contre le sénateur-maire. En glissant "c'est sans doute que le costume est trop grand pour lui" en conclusion de sa réaction sur son manque d'effort à fédérer la droite, Sylvie Doaré affiche clairement son avis : Philippe Paul n'est pas la bonne personne à la bonne place.

Après des élus déçus, est-ce sa parole ou celle d'une majorité de militants UMP locaux que porte Sylvie Doaré ? C'est quoiqu'il en soit un accroc de plus au parcours de l'élu penn sardin. Il faudra maintenant connaître l'avis des instances nationales du parti de droite sur sa conduite pour être complètement fixé quant au destin du sénateur-maire.

A l'issue d'un scrutin largement remporté par la gauche sur la ville et quatre ans après avoir pris les commandes de la ville, une conclusion s'impose : c'était une victoire par défaut, par dépit, qu'avaient offert les Douarnenistes à Philippe Paul. Depuis, porté par cette vague gagnante, peut-être n'a-t-il jamais remis les pieds sur terre. 

Fin de la success story ? A Douarnenez plus qu'ailleurs, rien n'est jamais joué d'avance. Et s'il se représentait, la vérité serait au fond des urnes...

Thomas Rocher.

10 commentaires:

  1. Merci Mme DOARE d'avoir osé... osé dire que ce personnage est destructeur pour notre cité. Elles sont ou ses belles promesses, ses belles paroles, que de pirouettes !!!!! Et ses nombreux contacts et amis politiques, là aussi du vent ! Son mandat est désastreux. Jusqu'à quand va-t-il être soutenu, il y a des limites. Il ne suffit pas de mettre un beau costume-cravate (même trop grand, personne n'est dupe, sa médiocrité n'est plus contestable. Que dire de ses commentaires, pathétique.

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  2. Il y aura une belle photo à prendre au Conseil de ce vendredi 22/06 : le sénateur-maire UMP entourée de ses adjoints MODEM. Nous savourons à l'avance.

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  3. Le maire n'est visiblement pas à sa place , on le sent plus attiré par les honneurs que par les obligations qui lui incombent , oui c'est une élection par accident , un coup de colère des Douarnenistes qui l'a porté au pouvoir , seule la notoriété l'a attiré .
    on ne le voit ni au sénat ni dans la commune personnellement je l'ai vu au conseil mais jamais en ville malgré ses promesses , sans aucun doute la ville reviendra la où elle aurait due restée .
    Car la ça va mal la majorité qui après s'être séparée se tape dessus , les conseillers qui démissionnent , la ville à la dérive un superbe bilan .

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  4. dragon29100,il faut tout de meme etre objectif.La presse l'à relaté,Madame Bidan à démissionné pour raison prof. et c'est tout en son honneur.Madame Dijon s'en-va nous verrons sa position.Le maire est peut-etre avec Monsieur Stephan qui n'est pas venu au conseil depuis trois ans.
    Quant à l'équipe Boulic grand bien leur à pris de se démarquer.

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  5. je suis d'accord pour la démission pour raison professionnelle , la ou je le suis moins c'est pour l'équipe BOULIC car lui devait se douter qu'il irait au clasch et dans ce cas on fait sa propre liste quand a monsieur stephan dans ces conditions on ne se présente pas , donc j'en revient bien a la même conclusion la ville part a la dérive ;
    Et la majorité ne s'est pas fait élire par conviction mais par ambition

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  6. Dragon29100, puisque vous êtes présent au conseil, vous avez très certainement du remarquer que tous les conseillers municipaux de l'opposition, TOUS LES PARTIS CONFONDUS, dénoncent la gestion lamentable actuelle.
    Vous ne pouvez critiquer ceux qui se démarquent pour cela ou ceux qui ont osé se démarquer pour cela....

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  7. la gauche dont je fais parti est dans son rôle souvenez vous en début de mandat les attaques menées par monsieur BOULIC contre l'équipe sortante moi je n'oublie rien , et j'espère que les électeurs de D Z sauront se le rappeler aux prochaines municipales .

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  8. Dragon29100, les électeurs de Dz se souviendront très certainement de la mauvaise voire catastrophique gestion de la gauche.... et de ses divisions actuelles.....

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  9. Pour intéressant que soit les débats de ces derniers jours, ils posent au moins deux questions.
    1) Pourquoi l’adversaire est-il obligatoirement mal élu ?
    2) Pourquoi, et c’est un mouvement général, les citoyens en sont-ils arrivés à voter contre.

    Parce qu’en fait, tout ce que ces échanges mettent en exergue, c’est que vote après vote, il semble bien que ce ne soit pas l’adhésion qui domine, mais plutôt le rejet de ou la lassitude de. La colère guide le vote… c’est vrai. Ce n’est pas glorieux. Mais la colère aura été provoquée. Ce qui n’est pas plus glorieux.
    Alors nous pouvons nous questionner sur notre représentation, mais nous devrions aussi nous questionner sur notre propre attitude. Qu’attendons-nous véritablement de nos élus ? De quel type de société sommes-nous en train de dessiner les contours ? Qu’y a-t-il de constructif dans l’échange d’invectives ?
    Peut-être nous manque-t-il le courage de nous présenter face à nos élus, calmement, sans violence ni injures, pour simplement leur dire que leur conduite nous fait honte et que le spectacle qu’ils offrent est indigne de leur fonction et de la population qu’ils représentent. A charge pour la dite population d’être en mesure de demander des comptes.
    Peut-être devrions-nous nous interroger sur notre rapport, simplement, à nos élus. Un rapport bien trop souvent passionnel, alors qu’à bien y regarder on peine à trouver un projet qui génère encore adhésion et enthousiasme, sinon pourquoi voter contre, pourquoi la colère ? Nous demandons de la probité et de l’intégrité à nos élus, mais nous sommes aussi parfois leurs premiers solliciteurs pour des intérêts particuliers, puisqu’il s’agit avant tout des nôtres. Nous réclamons toujours beaucoup, nous étonnant parfois même que d'autres demandent aussi tout autant (voire l'ignorant résolument), sans nous préoccuper de la note finale, avant de découvrir qu'il va bien falloir la payer, ce qui ne nous arrange alors plus du tout. Nous leur demandons d’être unis dans une majorité, mais nous savons bien qu’il existe des courants qui traversent tous les courants politiques. Ce qui n’est pas un mal. Ce qui devient, il est vrai, insupportable quand la gestion des affaires en pâti. Et quand ce ne sont pas des affaires de courants, ce sont des affaires de personnes, des ego qui s’affrontent et qui, tous horizons confondus, perdent de vue le collectif, le bien commun.
    Toutes ces rancoeurs accumulées, toutes ces divisions… saurions-nous encore jouer collectif ? Saurons-nous le faire assez rapidement pour éviter que la dislocation entamée de notre société ne s’achève ? Saurons-nous les vaincre pour simplement résister, solidairement et dignement, à ce qui nous attend ?

    Il est plus facile de voir la paille qui est dans l’œil de notre voisin que la poutre qui est dans le nôtre. Formule connotée et désuète, sans doute. Tout ce que nous venons de vivre, tout ce que nous avons lu, devrait nous inciter à une introspection honnête, à un refus d’ajouter de l’huile sur le feu, à la reconstruction de liens sociaux et à nous imposer le respect de l’autre, à la hauteur du respect dont nous voudrions qu’il fasse preuve à notre égard.
    L’échelon local est un échelon à notre mesure pour construire le modèle de société dont nous pourrions rêver pour nous et les générations qui nous succèderont. C’est aussi le premier échelon qui peut voir s’épanouir des clivages susceptibles de pourrir l’ensemble d’une société par contamination et tout simplement parce que humains, nous sommes ce que nous sommes sans doute.

    On ne peut pas aimer tout le monde ni être aimé de tout le monde. On ne peut pas être d’accord avec tout le monde, ni obtenir l’accord de tout le monde. Mais le respect, la tolérance, l’échange constructif, la prise de conscience que nous sommes sur le même bateau qui de surcroît prend l’eau, rien, à part nous, ne devrait pouvoir nous empêcher de les cultiver. Apprendrons-nous un jour la paix et saurons nous bâtir ?

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  10. la gauche divisée ? je pense que vous vous trompez il y a certes des divergences entre les partis sinon on serait toutes et tous dans le même , mais il y a plus de choses qui nous unissent que de choses qui nous séparent , je pense que vous le verrez bientôt

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