C'est l'accident de l'acteur Paul Walker (Fast and Furious) qui
a été le déclencheur de ce rendez-vous. Pour soutenir les jeunes intéressés
dans cette première du genre, la MJC. Un après-midi complet sera placé sous le
signe de la sécurité routière. L'essentiel des jeunes est concerné. Quasiment
tous ont un scooter. Des infos pour circuler en "toute sécurité", ils
en demandent. Ce qu'ils souhaitent aussi c'est être entendus. Des remarques sur
la ville et ses routes, ils en ont à formuler.
Màj. 23.12.2013 - 22h40
Màj. 23.12.2013 - 22h40
Camille, Alison, Benjamin, Clément et Alan sont l'équipe à
l'initiative du rendez-vous. Pour le lundi 30 décembre, ils ont ainsi décidé
que la journée serait placée sous le signe de la sécurité routière et de la
prévention. De 14h à 17h30, ateliers pédagogiques et simulateurs
(voiture/cyclos) accueilleront les jeunes et toute autre personne qui
souhaiterait y participer.
"Il y a une réelle demande de leur part", insiste
Robin Warmé, animateur jeunesse à la MJC. Si l'accident d'une star du cinéma
est en partie le déclencheur de cette mobilisation, la disparition de Gwen
Olier dans un accident de voiture sur le Port-Rhu l'est aussi. Et même si la
voiture, ils ne l'ont pas, le plaisir de la vitesse en scoot, si.
Robin Warmé et les jeunes organisateurs de la MJC. |
Technique et apprentissage : bof
Quelques-uns d'entre-eux ont déjà eu un accident, heureusement
bénin. A y regarder de près, ils sont convaincus qu'une marge de
progression existe pour leur permettre de gagner en sécurité. Mais avant de
prendre leur scoot, ils ont tout de même dû passer leur BSR, le brevet de
sécurité routière. Leur regard n'est pas tendre sur ce brevet. Au choix, il ne
sert à rien. Plus positif, mais sans plus de finalité en l'état : il n'est pas
adapté à l'idée de savoir piloter au mieux un scooter.
A peine une vague connaissance du code, deux demi-journées
de route sur piste. "Le BSR n'est pas compliqué à obtenir" lance l'un
d'entre-eux. "Il suffit de payer et tu l'as", conclut un autre,
"même avec 37 fautes à l'épreuve", ajoute-t-il. Et les anecdotes
ne manquent pas en la matière. "Quand tu vois qu'une fille est tombée dans un
port avec son scoot et qu'elle le décroche, tu te demandes vraiment à quoi ça sert".
Pratique du scoot en ville : un danger de tous les instants
Sur les voies circulantes de Douarnenez, le regard des
scooteristes n'est pas tendre non plus. Les dos d'âne et ralentisseurs en tout
genre ne sont pas plus à leur goût qu'à celui des automobilistes. "Le plus
dangereux, ce sont les coussins berlinois. Sous la pluie, c'est un risque de
glissade énorme." Pas plus rassurant non plus, les délimitations type
bordures plastique installées il y a peu en entrée de ville*.
C'est fort de ce tableau plutôt gris foncé que les
collégiens et lycéens douarnenistes ont décidé de monter cette opération.
"C'est la première du genre" confirme Robin Warmé. "Ils ont pratiquement
tout élaboré. Restait à prendre contact avec la gendarmerie et la prévention
routière pour une aide à animer les stands et gagner en sérieux dans l'organisation."
Cette journée se conclura
au cinéma le Club et la projection de l'épisode 5 de Fast and Furious. Ce sera
gratuit pour ceux qui participent aux ateliers. Pour les autres, ils sont
bienvenus. Ils paieront l'entrée 2€." Rendez-vous le lundi 30 décembre à
la MJC.
Renseignements à la MJC : 02.98.92.10.07
Thomas Rocher.
* Certains de la bande avouent qu'ils ont déjà vu, voire participé à des "runs" (courses de vitesse) sur le parking de l'un des hypermarchés de Douarnenez. Ils indiquent qu'à quasiment chaque rendez-vous, 30 à 50 scooteristes se retrouvent et se lancent des défis. En toute sécurité ? Là encore, ils n'en sont pas convaincus. Reste qu'à cet âge, on teste ses limites. Les "runs" sont un moyen de le faire et de "s'octroyer une dose d'adrénaline", d'avoir "le frisson"...
oui il y a un sacré besoin d'éduquer les scootéristes aux dangers de la route , tout d’abord leur expliquer que "débrider " leur moteur est dangereux car les organes comme les freins ne sont pas conçus pour fonctionner de façon optimale au dessus de 50 km/h , que le fait de zigzaguer sur la route et en ville , doubler a droite met leur vie en danger , en fait leur expliquer qu'ils sont tenus de respecter le code de la route , c'est un peut bête de mourir jeune lorsqu'on peut l'éviter .
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