Le premier Bolomig volé à Douarnenez retrouvé… à Paris !

Mis à mal en 2010 puis arraché de son piédestal et volé en mars 2011, c'est le 26 juillet que le Bolomig avait finalement retrouvé sa place. Entièrement refondu, il veille tranquillement sur la ville. Mais pas que. La police parisienne a retrouvé samedi l'exemplaire volé.

C'est donc à Paris, dans le deuxième arrondissement que la Police a retrouvé le "mignon". La version volée avait été installée dans la cours intérieure d'une résidence : l'hôtel du receveur des Finances Aubry. Apprenant la nouvelle, le sénateur-maire a appelé immédiatement son consœur Martine Aubry, maire de Lille. Celle-ci lui a alors indiqué que cette résidence n'avait rien à voir avec elle et lui a raccroché sèchement au nez, dans un grand éclat de rire.

Le Bolomig parisien

Philippe Paul déclarait samedi : "Elle nous a collé les 35 heures et l'hôtel qui porte son nom ne lui appartient pas. Vraiment, elle n'aura politiquement et personnellement servie à rien." Côté police, il reste maintenant à remonter la "filière Bolomig". Le commandant Paul Blier, spécialiste du vol d'œuvres d'art était pour le moment dans le flou : "Le sujet est complexe. Ce qui n'est qu'un Bolomig à Douarnenez est plus complexe historiquement parlant. En fait, le porteur d'eau serait la représentation d'Antinoüs, mignon de l'empereur romain Hadrien". (76-138 ap. JC)

Et le commandant Blier de poursuivre : "Il apparaît, alors que le mariage pour tous fait actuellement couler beaucoup d'encre et génère de nombreuses polémiques, qu'un groupe de défenseurs de statues homo-érotiques se soit mis en tête de les protéger de la vindicte populaire, mais ce n'est qu'une piste".

Il est vrai qu'une telle raison ne semble pas trouver de réelle prise dans la cité douarneniste, plutôt considérée comme ville "gay friendly", Gras obligent. L'enquête se poursuit.

Thomas Rocher.