Le syndrome DSP

L'aire de carénage reste sous gestion municipale. Un an d'errance pour l'équipe en place, avant de se rallier à l'avis des personnels municipaux et des usagers du port. 

Dans son édition du 29 juin, c'est Ouest-France qui nous informe que lors du dernier comité technique paritaire municipal, élus (surtout) et partenaires sociaux étaient arrivés à cette conclusion : un simple planning bien géré et des équipes dûment constituées sont suffisants pour permettre aux plaisanciers de prendre soin de leur bateau, en temps et en heure. 

Il aura fallu un an à la municipalité pour faire marche arrière. Les élus socialistes, tout en regrettant l'obstination de la municipalité, note sur son site, non sans satisfaction, dans une réaction titrée Tout ça pour ça : "Dont acte. Mieux vaut tard que jamais". "Tout ça pour ça" était déjà le titre donné au sujet des Sardines en folie, en mars 2012, sur... l'aire de carénage, alors que la municipalité entamait son rétro-pédalage.

Ils en profitent pour former un vœu : "puisse la majorité UMP entendre dorénavant l'opinion des conseillers municipaux socialistes que nous sommes. Puisse cette équipe admettre des avis différents ; puisse cette équipe accepter de ne pas avoir raison sur tout, tout le temps, contre le reste du Conseil municipal". Seul le temps dira s'ils ont été entendus. 

Alors, puisque la fin juin est le mois des délégations de service public en cité penn sardin, le groupe d'opposition "Vivre Douarnenez", conduit par William Boulic, s'interroge sur le marché de transport public urbain. Une DSP ou une régie pour Douarnenez ? Le débat était relancé à l'occasion du dernier conseil municipal, le jeudi 22 juin, sur un dossier traité en avril. (Le courrier de William Boulic au sénateur-maire)

Thomas Rocher.