Màj. 05/07/2013 - 07h50.
Alors que dans certaines villes, dont Nantes (ville symbolique du Premier ministe Jean-Marc Ayrault), la séparation est déjà entérinée, que va-t-il en être en cité penn sardin ? Ce matin, le PS Tangi Youinou indiquait que localement, dans l'instant, la situation était calme. Une position globale et claire sur les prochaines élections locales viendra certainement rapidement.
Même s'il reste deux représentants d'EELV au gouvernement, son départ pourrait y mettre un sérieux coup de frein à certains accords locaux. "On n'est pas en Union Soviétique ici. On peut discuter", vitupérait ce mercredi matin Daniel Cohn-Bendit sur France Inter, "on doit discuter !".
Même s'il reste deux représentants d'EELV au gouvernement, son départ pourrait y mettre un sérieux coup de frein à certains accords locaux. "On n'est pas en Union Soviétique ici. On peut discuter", vitupérait ce mercredi matin Daniel Cohn-Bendit sur France Inter, "on doit discuter !".
Du côté des associations écologistes, c'est un ton quasiment unique qui s'impose : elle défendait son budget et des orientations fortes, notamment en matière de transition énergétique.
Un portrait en demi-teinte
Pour autant, rien n'est fini. Au-delà de l'image, c'est aussi un portrait en demi-teinte de la ministre et de sa manière de faire qui émerge. Dirigiste, solitaire : la liste des critiques a posteriori est aussi longue que celles des réactions "outragées" à l'annonce de son limogeage. Reste à savoir quelle sera la position d'EELV maintenant, parti traversé par de nombreux courants et au final très hétéroclite.
Le manque d'homogénéité et de ligne claire coûtera peut-être cher, tant à EELV qu'au PS. Sans réponse globale au niveau local ce matin, difficile de savoir ce qui va se passer. Un tsunami, certainement pas, mais des dégâts collatéraux, c'est une certitude. Assez peut-être pour créer des fêlures dans les accords locaux déjà scellés, dont celui de Douarnenez.
Le Télégramme // Ouest-France
Le Télégramme // Ouest-France
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| Photo : Hubert Orione - Le Télégramme |
L'ancienne ministre s'est exprimée sur "son départ", lors d'une conférence de presse.
Thomas Rocher.
Delphine Batho - Budget environnement 2014 - RTL
La goutte d'eau qui a fait déborder le vase
Pour ma part je ne pense pas que localement cela aura la moindre conséquence politique, tout comme nationalement d'ailleurs. Les Verts sont ici des environnementalistes que la politique libérale et de rigueur que le "socialistes" nous promettent de mettre en place dans notre charmante cité, ne les dérange nullement,et ils sont à des lustres des préoccupations et des difficultés sociales et économiques des gens. Mangez bio braves gens, et tout ira mieux ! Et puis ND des Landes, la sortie du nucléaire, la centrale à gaz de Landivisiau, le développement quasi nul des énergies renouvelables, finalement tout ça n'est que de peu d'importance comparé à des postes d'élus et nationalement de ministres. Après on se demande pourquoi les gens sont dégoûtés des pratiques politiques, s'abstiennent ou se tournent vers l'extrême droite. Avec des gens qui avalent des boas pour un plat de lentille il ne faut pas s'étonner !
RépondreSupprimersi cela ne se fissure pas maintenant cela se fera automatiquement en cours de mandat , car je crois que les verts ne resteront plus longtemps au gouvernement souvenez vous du programme commun , les communistes ont quitté le navire en désaccord avec le P S ?
RépondreSupprimerJ'ose espérer que les locaux ne se laisseront pas influencer par la politique nationale. Douarnenez n'a pas besoin de cela et je pense et j'en suis persuadé la gestion communale n'a que faire de la politique nationale.
RépondreSupprimerC'est bien connu Douarnenez est une ville à part, hors sol, qui vit au dessus des réalités politiques et économiques nationales. Celles-ci, bien évidemment, n'interfèrent nullement sur laa gestion communale !
SupprimerQuelle vaste blague !
Il faut bien au contraire, dans les années qui viennent, une équipe menée par un maire dynamique et courageux, ayant du charisme, de la volonté, sachant défendre bec et ongles ses dossiers et ses administrés face à la politique de rigueur commencée par Sarko et prolongée par Hollande.
Ce ne sont pas les quelques pâles personnages, prétendant représenter l'alternance, à travers une liste de facade et pour l'instant sans programme, qui sont à la hauteur, et de loin, des enjeux de Douarnenez 2014 !
Tout d'abord je partage entièrement ce qu'à dit MME BATHO hier ?
RépondreSupprimerNous avons le même constat sur beaucoup de points .
Pour répondre à beur an aod il est vrai que dans le temps les gens votaient pour une liste de gens qu'ils aimaient bien .et ici à gauche .
Maintenant la donne a changée , il y a d'autres habitants en particulier des retraités qui viennent d'autres régions , et de plus en plus les élections intermédiaires servent bien souvent a donner un avertissement à l’exécutif (regarde 3 ( 8 partielles 8 défaites pour le p s ) cela devrait alerter les locaux , je pense franchement que si la gauche est victorieuse ici ce sera de justesse il faut écouter les gens sur les marchés , dans les usines , ajouter à cela la future augmentation des taxes et impôts , la réforme des retraites et je pense que faute de bouger dans la rue cela bougera dans les urnes .
Mon dernier commentaire, en réponse notamment à breur an aod, semble avoir été "oublié" en route ! Aurait-il enfreint la charte des sardines, je ne le crois pas mais peut-être les exigences que j'exprimais pour une gauche courageuse auraient-elles pu déranger tel ou tel bureaucrate se croyant destiné aux plus hautes fonctions locales !
RépondreSupprimer@legoeland - Avec nos excuses. L'informatique n'est pas toujours fiable et l'humain non plus. Voici qui est maintenant corrigé. Cdt. TR.
Supprimermerci et bel été !
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