Des travaux mal programmés
Les travaux au croisement de la rue Jean Jaurès et de la rue du Pont en laissent plus d'un perplexe. Pourquoi à ce moment et pourquoi faire réellement ? "Ce n'est pas parce que l'on à rien à dire qu'il faut la fermer" est visiblement la devise de certains représentants de la municipalité. Et pourtant...
Le Télégramme du lundi 22 août nous livre une explication pour le moins bizarre sur le moment choisi pour réaliser ce ralentisseur, ou "plateau surélevé" comme aime à l'appeler la mairie dans son arrêté affiché au droit des travaux.
Le Télégramme du lundi 22 août nous livre une explication pour le moins bizarre sur le moment choisi pour réaliser ce ralentisseur, ou "plateau surélevé" comme aime à l'appeler la mairie dans son arrêté affiché au droit des travaux.
Un calendrier subi
Pour le coup, faute d'élu ou de responsable technique ?, c'est un représentant de la Police municipale qui se colle à expliquer le bien-fondé de la période de réalisation et le pourquoi. "Nous ne maîtrisons pas le calendrier des entreprises de travaux publics (sic) et il fallait que ce soit fait avant la rentrée. Si nous voulons avoir plus de sécurité, plus de fluidité sur cet axe, c’est le prix à payer."
Alors, soit il s'agit d'une bêtise et le représentant de la municipalité vient de franchir le mur du son, soit on prend réellement les Douarnenistes pour des imbéciles. Si nos services techniques, commanditaires des travaux, ne peuvent pu planifier leur travaux comme bon leur semble, c'est inquiétant. Qui paye ?
Ensuite, sur le bien fondé des travaux. Une sécurisation et une fluidification de la circulation ? Pour qui emprunte la rue Jean Jaurès à l'heure de l'entrée ou de la sortie des classes, on le met au défi d'aller à plus de 30 km/h dans la rue, tout comme en journée. Le conducteur aura plutôt à cœur de ne pas arracher son rétroviseur ou celui d'un véhicule en stationnement. Il aura aussi l'envie de ne pas croiser le bus à ce moment là.
Pour le coup, faute d'élu ou de responsable technique ?, c'est un représentant de la Police municipale qui se colle à expliquer le bien-fondé de la période de réalisation et le pourquoi. "Nous ne maîtrisons pas le calendrier des entreprises de travaux publics (sic) et il fallait que ce soit fait avant la rentrée. Si nous voulons avoir plus de sécurité, plus de fluidité sur cet axe, c’est le prix à payer."
Alors, soit il s'agit d'une bêtise et le représentant de la municipalité vient de franchir le mur du son, soit on prend réellement les Douarnenistes pour des imbéciles. Si nos services techniques, commanditaires des travaux, ne peuvent pu planifier leur travaux comme bon leur semble, c'est inquiétant. Qui paye ?
Ensuite, sur le bien fondé des travaux. Une sécurisation et une fluidification de la circulation ? Pour qui emprunte la rue Jean Jaurès à l'heure de l'entrée ou de la sortie des classes, on le met au défi d'aller à plus de 30 km/h dans la rue, tout comme en journée. Le conducteur aura plutôt à cœur de ne pas arracher son rétroviseur ou celui d'un véhicule en stationnement. Il aura aussi l'envie de ne pas croiser le bus à ce moment là.
Une circulation mal maîtrisée
En attendant, c'est un peu le bordel en ville. Le parking de la place Stalingrad (ou de la Poste ou de la Mairie, comme vous voulez) est occupé par le festival du cinéma. Donc, amis festivaliers, allez trouver de la place dans les rues adjacentes. Amis riverains, c'était pour vous le moment de prendre des congés, tellement il est difficile d'arriver à stationner à proximité de chez vous. Oui, ami riverain, toi tu peux aller plus loin. C'est devenu une habitude au fil des années. Tu t'y es habitué.
A cela, le représentant de la Police municipale répond : "La cour de l’école Victor-Hugo a été réquisitionnée pour permettre au personnel de la mairie et de la Poste de se garer". Ben oui, il y en a qui bossent. Toujours droit dans ses bottes, il précise, car les festivaliers sont plutôt des gens biens, adeptes du déplacement doux : "[...] il va falloir faire avec, bon gré, mal gré. Et d’ailleurs, nous constatons chaque année que le public du festival de cinéma se gare loin et circule plutôt à pied en centre-ville".
En attendant, c'est un peu le bordel en ville. Le parking de la place Stalingrad (ou de la Poste ou de la Mairie, comme vous voulez) est occupé par le festival du cinéma. Donc, amis festivaliers, allez trouver de la place dans les rues adjacentes. Amis riverains, c'était pour vous le moment de prendre des congés, tellement il est difficile d'arriver à stationner à proximité de chez vous. Oui, ami riverain, toi tu peux aller plus loin. C'est devenu une habitude au fil des années. Tu t'y es habitué.
A cela, le représentant de la Police municipale répond : "La cour de l’école Victor-Hugo a été réquisitionnée pour permettre au personnel de la mairie et de la Poste de se garer". Ben oui, il y en a qui bossent. Toujours droit dans ses bottes, il précise, car les festivaliers sont plutôt des gens biens, adeptes du déplacement doux : "[...] il va falloir faire avec, bon gré, mal gré. Et d’ailleurs, nous constatons chaque année que le public du festival de cinéma se gare loin et circule plutôt à pied en centre-ville".
Alors, au final ? "Si nous voulons avoir plus de sécurité, plus de fluidité sur cet axe, c’est le prix à payer". Cette année, la circulation n'est pas fluide en ces heures de travaux. Les conducteurs respectent à peine les déviations et panneaux d'interdiction mis en place. On a même pu observer des voitures prendre les rues à contre-sens. Tout va bien !
Thomas Rocher.
Si vous avez-vous aussi de bonnes idées sur la circulation, vous avez la parole. C'est le moment. Faites-nous part de vos remarques et suggestions. Nous transmettrons à qui de droit. En attendant, ayez le pied léger en centre-ville. Enfin, si vous réussissez à y accéder !
Acceder au centre-ville , pourquoi faire , y à plus rien .
RépondreSupprimerPas vraiment genants ces travaux !!!!
décidément cette année aura été l'été de tout les travaux routes barrées jusqu'au 8 juillet , ensuite la rue jean jaurès , un contrat ne serait il pas passé avec les garagistes car cela devient tellement difficile de circuler et le nombre de ralentisseurs qu'il y aura forcément de la taule froissée et des amortisseurs qui rendront l'âme , la vitesse se limite d'elle même comme il est dit plus haut ;
RépondreSupprimerLe centre ville est mort et rien est fait pour le relancé , l'activité va se recentrer sur tréboul.
Vivement 2014!!!
Incompréhensible... Pendant ce temps aucun aménagement n'est prévu route du ris et sur le Port-Rhu où il est quasi impossible de tenir les 50 et 30 hm/h.
RépondreSupprimerNe devions nous pas avoir un nouvel aménagement des quais du Rosmeur?