Les congés maintenant terminés, l'opposition municipale issue de la majorité conduite par Philippe Paul, actuel sénateur-maire de
Douarnenez, se prépare à de prochains rendez-vous. Forte d'un soutien qu'elle affirme avoir trouvé auprès de la
population, les sept frondeurs viennent de créer une association. Les statuts
ont été déposés en Préfecture à la mi-août. "Vivre Douarnenez" compte sept membres
fondateurs, les mêmes que les "frondeurs".
Dotée de statuts
affichant clairement leur position dans l'opposition municipale, l'association "Vivre
Douarnenez" a mis à sa tête William Boulic comme président. L'ancien
premier adjoint au maire et ex-président de la communauté de communes le dit haut et fort : "nous sommes dans
l'opposition. Pour autant, nous sommes fidèles à notre sensibilité politique
(à droite, ndr) et à nos valeurs humanistes. Nous restons attachés à la sensibilité politique des électeurs qui
nous ont installés à la mairie en 2008."
Entre mars 2008 et mai 2011, encore dans la majorité
municipale et pratiquement tous aux commandes de domaines forts d'une vie
municipale, ils avaient décidé de tirer leur révérence, non sans provoquer
quelques remous dans la majorité. Maintenant pleinement ancrés dans leur rôle
d'opposants, ils s'organisent pour passer à l'action, de manière ordonnée et constructive, disent-ils.
"Notre but est le dialogue et l'échange d'idées avec la
population. Le plus simple pour nous était alors de créer une association. Elle
comporte actuellement sept membres fondateurs et j'en suis le président. Ce
passage au statut associatif nous permet d'être clairement identifiés. Il sera
aussi le moyen de rencontrer la population, de nous mettre à son écoute et de
récolter des idées de projets pour les mettre en œuvre par la suite, des plus
simples aux plus 'grands' ", indique William Boulic.
Dans les statuts, l'objet de l'association est clair et se
veut ouvert :
« L’association VIVRE DOUARNENEZ a pour objet de constituer un groupe de réflexion, de proposition et d’action en Pays de Douarnenez pour :
- Promouvoir des actions et expériences de développement local et en particulier des projets et processus fondés sur la participation des habitants et de toute partie prenante impliquée en tant qu’auteur et acteur
- Favoriser la mise en réseau et l’échange
- Mettre à disposition des compétences pour les porteurs d’initiatives locales
- Contribuer activement au développement et au rayonnement économique, social et culturel. »
Et cette association ne démarre pas sans idées
dans ses cartons. "Nous avons tous, à notre niveau et avec le
potentiel dont dispose chacun, de nombreuses idées à faire valoir." Reste
maintenant à savoir quand ? "On les développera au fur et à mesure. Le
temps est de notre côté", précise l'ancien premier adjoint.
Il est évident que la campagne pour les élections municipales,
alors que s'ouvre celle des présidentielles, est maintenant lancée en cité penn
sardin. Comme l'indique William Boulic, "les Douarnenistes viendront nous rejoindre dans cette association par la suite, s'ils le souhaitent" Une manière de préparer d'ores et
déjà la liste qui s'opposera à la majorité sortante en 2014...
Thomas Rocher.
Trop tôt (mais pas tant que ça) pour parler de la rentrée politique locale
A la question de savoir quelle serait la tonalité du prochain conseil municipal (initialement programmé le 9 septembre, il devrait se tenir le 23), William Boulic avançait à pas feutrés, non sans connaître ses cibles.
"Nous verrons bientôt quel sera l'ordre du jour. Ce sera l'occasion d'apprécier les décisions modificatives présentées pour le budget. Ainsi, il est certain que les finances déficitaires du centre communal d'action sociale feront l'objet de toute notre attention."
À cela, William Boulic ajoute : "Le dossier de la délégation de service public de l'aire de carénage doit revenir en examen. Ne pas le voir à l'ordre du jour serait problématique. De même, nous guetterons le vote sur la création d'une vice-présidence supplémentaire (chargé des finances, pour laquelle Erwan Le Floch est pressenti, ndr) à la communauté de commune (CCPDz). Ce pourrait être là encore un temps fort. Nous y sommes opposés et je ne suis pas certain que les élus de la communauté de commune soient convaincus de sa nécessité."
TR.
Simplement BRAVO et bon courage
RépondreSupprimerje pense que si cette association se présente sous l"étiquette U M P elle risque de faire les frais de l'impopularité de ce parti et de son chef .
RépondreSupprimerAu moins, ils n'avancent pas masquer mais quelle est la différence entre l'ump paulienne et l'ump de bil ? pour moi c'est blanc bonnet et bonnet blanc... et que veut dire toute notre attention sur le déficit du CCAS ? je crains le pire !!!
RépondreSupprimerJ'ai cru comprendre via nos quotidiens régionaux que les membres de "Vivre à Douarnenez" n'étaient pas tous étiquetés UMP !!!!
RépondreSupprimerMerci de permettre aux douarnenistes de croire encore en la vie locale...
RépondreSupprimerQuelle surprise ce matin de lire ds nos quotidiens le sauvetage heroique de Uchette par notre senateur maire "ami des bêtes "
RépondreSupprimerune reflexion me vint à l'esprit les vaches voteraient elles U M P ?
@jos29. Vous avez raison. Ce groupe d'élus est sans étiquette. Tous ne sont pas cartés. On dira que c'est un groupe "centre droit" sur l'échiquier local.
RépondreSupprimerErwan aurait-il besoin d'arrondir ses fin de moi, ses indemnités de conseiller général et d'adjoint ne lui suffisent pas ... Ou bien bill est jaloux lui qui a beaucoup perdu avec son envie d'être calife à la place du calife ...
RépondreSupprimerCher breur , je pense que monsieur Boulic compte tenu de sa carrière doit avoir une retraite sufisamment confortable pour lui permettre de vivre confortablement . Ce n'est pas le cas de tout le monde !!!
RépondreSupprimerEt je ne pense (suis sur) qu'il ai voulu etre calife à la place du "calife" . Par contre celui qui veut l'etre est toujours en place .
On và bientot rire breur .
je suis d'accord avec vous pour la retraite et le vizir jeanjean par contre je ne crois pas au coté philanthropique des élus de tous bord d'ailleurs, ce qui ne retire en rien leur honnêteté
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