Ce vendredi 2 août, le festival du cinéma de Douarnenez, avec la Maison solidaire de Kermaron prend les rênes des Vendredis en balade. Au programme, musique et... cinéma en plein air.
Dès 20h30, sur la place de l'Enfer, soirée musicale avec DJ Noroc. Et au soleil couchant, place au cinéma. Le festival a choisi de projeter sur grand écran le film "Les chats persans". Une démonstration de l'aspiration à la liberté de jeunes musiciens Iraniens et de leur courage, coûte que coûte, pour jouer leur musique. L'Iran, pays au régime autoritaire, où en jouer est proscrit.
Le film en quelques mots
À leur sortie de prison, Negar et Ashkan, deux jeunes de Téhéran, décident de monter un groupe d'indie rock. Lassés de ne pas pouvoir s'exprimer librement dans leur pays, ils tentent de se procurer des faux papiers pour rejoindre Londres. Ils font la rencontre de Nader, "manager" filou et exubérant, qui les guide dans leurs démarches et écument avec lui Téhéran à la rencontre d'autres musiciens, essayant de les convaincre de quitter le pays avec eux et de monter un grand concert clandestin pour financer leur fuite.
L'Iran, pays où la liberté n'existe plus...
L'Iran est souvent considéré comme une dictature. Selon certaines sources, la majorité du peuple iranien serait insatisfaite du régime88,89. Même si le peuple élit ses représentants au suffrage universel, les personnes éligibles sont choisies par les instances islamiques90. Amnesty International classe l'Iran dans les deux pays avec le plus fort taux d'exécution. Selon les organismes internationaux de défense des droits de l'homme, la torture et le viol par les Gardiens de la Révolution islamique se produisent régulièrement. Amnesty International affirme aussi qu'il n'existe pas de liberté d'expression.
(Wikipédia - En savoir +)
Les Chats persans de Bahman Ghobadi, avec Negar Shaghaghi, Ashkan Koshanejad, Hamed Behdad (Iran, 2009, 1 h 41)
TR.
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