Dès l'annonce du projet de transformation des Halles en salle polyvalente à dominante culturelle, il y avait eu une levée de boucliers. Non, les halles, c'était les Halles, un lieu de commerce au cœur de la ville, rien d'autre.
Des indignés ?
Une pétition avait été lancée dans la foulée de l'annonce. Plus de deux cents signatures avaient été recueillies. Depuis, plus de nouvelles. Alors, au final, n'y a-t-il que de la résignation de part et d'autre ? Bon, d'accord, il faudra encore un peu de temps avant que la transformation de ce lieu de commerce ne prenne corps. Mais comment et pourquoi l'agitation est-elle maintenant retombée ?
Il y a une chose certaine, à Douarnenez (que l'on a connu combative en d'autres temps), la révolte n'est plus de mise. Soit tout le monde au bout du compte s'en fout, soit pour d'autres, il faut avant tout sauver sa peau.
Des résignés…
Il existe une certaine résignation aussi sur l'actuelle situation. Lire Gérard Le Berre, boucher-charcutier aux Halles, dans Le Télégramme amène la larme à l'œil : "Ce nouveau projet est excellent. En ce qui me concerne, c’est le dernier que je verrai. Idéalement, il faudrait d’autres échoppes. Mais force est de reconnaître qu’il n’y a pas de demande".
Bon, c'est fait dans l'instant. Alors, le débat est clos ? Pas forcément… Non loin de chez nous, il y a bien sûr les halles de Quimper, qui vivent plutôt pas mal. Mais dans un format à peu près équivalent à ce que peut être Douarnenez, pourquoi ne pas s'inspirer de la rénovation des halles de Concarneau ? D'accord, nous n'avons pas de ville close, mais cela n'empêche pas
A Douarnenez, on n'a pas d'idées. Et du pétrole, non plus
On va finir par croire qu'à Douarnenez, on a surtout des idées pour ne faire venir personne (commerçants et habitants) vers le centre. En plus, le constat que l'on peut en faire est que les idées courtes ne font que masquer la pauvreté de la réflexion. Une salle polyvalente, aussi multiculturelle qu'elle soit, ne sera jamais, ou si peu, génératrice d'activité économique.
Si certains pensaient encore que la concurrence pouvait être un bienfait, ils peuvent remballer leurs étals à bonnes idées. A bon entendeur, Douarnenez continue de décliner et c'est bien ainsi ! Enfin, pour certains.
Thomas Rocher.
DOUARNENEZ le déclin la ville s'endort on regroupe commerces et échoppes dans les centres commerciaux , avec des doublons de commerces (exemple opticiens , ) le centre ville va mourir les halles lieu historiquement convivial va mourir pour une grande salle polyvalente , rue DUGUAY TROUIN ce ne sont que commerces fermés vitres blanchies .
RépondreSupprimerAlors et bien pour les gens qui comme moi aiment musarder dans les rues commerçantes trouver un article inintéressant , on va a quimper c'est triste non ?
Douarnenez centre-ville contre périphérie grandes surfaces/Europe - mondialisation,
RépondreSupprimernous sentons que le vent est centrifuge, qu'y faire? les petits magasins de centre-ville ne pourront jamais afficher des prix aussi aguicheurs que dans les grandes surfaces - qualité de l'accueil ou pas - ils n'auront pas une offre de choix du 35 au 45 en taille, etc.
Nous regrettons notre ballade du samedi matin mais maintenir une marge (très) haute pour pouvoir payer un loyer (très haut), çà n'est plus possible, ce qui est très étonnant, c'est que çà ait duré si longtemps.
Autre sujet de résignation:
RépondreSupprimerIl fut un temps où on nous annonçait la création d'un véritable service de Police Municipale avec plusieurs agents. Depuis, nous constatons que la place du Bolomig est redevenue le parking qu'il était dans les années 1980, mettant à mal les revêtements et aménagements de 2007 qui, d'après cette municipalité, ont coûté une petite fortune...
Il en est de même avec les quais du Port-Rhu qui de nouveau font la part belle aux voitures, abîmant toujours un peu plus les quais.
Le but est peut-être d'harmoniser le Port-Rhu sur l’esthétique du Rosmeur me direz-vous?
Bref, une simple constatation qui permet de deviner le manque de courage - pour ne pas utiliser un terme vulgaire - de nos élus.
Quand je pense que l'actuelle mairie a fait en partie sa campagne pour virer Monique Prévost sur les critiques d'aménagement du quartier des halles et du centre ville.
RépondreSupprimerMaintenant la circulation au centre ville est une horreur. Il n'y a aucune logique.
Philippe Paul n'aura su faire qu'aussi bien que son petit maître... Critiquer et détruire
centre ville = tristesse , voila une librairie qui a fermé
RépondreSupprimerdes vitrines comme je le dis plus haut ou il est marqué à vendre et à louer ; et pourtant il en manque des commerces , exemple pour les hommes qui comme moi ont un tour de taille (respectable ) impossible de s'habiller au delà du xxl donc direction quimper , une chapellerie serait aussi la bienvenue , une boutique souvenirs et cadeaux a petits prix qui pourraient faire bouger les touristes et pourquoi pas les habitants de cette ville qui n'ont pas toujours le moyen de mettre cher dans un cadeau , et toutes ces crêperies fermées la aussi il y aurait à faire la surface des magasins jaffry pourrait faire un joli magasin de meubles allant du premier âge aux meubles traditionnels , ou alors installer un grand magasin de vêtements avec un rayon location pour vêtements de cérémonies , voila quelques exemples , pour cela il suffit d'une volonté de la mairie et peut être d'une aide à l'ouverture combien d'emplois pourraient y être créés ? magasins de jouets de plage plein de choses sont possibles .