Ce sont quelque 800 personnes qui se sont retrouvées ce vendredi 20 décembre au gymnase Jules Verne de Douarnenez pour suivre la cérémonie d'obsèques civiles de Michel Mazéas, ancien maire et maire honoraire de Douarnenez. Avant 15h, la foule affluait déjà vers la salle où l'espace se retrouvait vite noir de monde.
Maj. le 21.12.2013 - 12:39
Maj. le 21.12.2013 - 12:39
Cet hommage laïc, mais aussi militaire, puisqu'il était ancien combattant, a débuté par une présentation aux drapeaux. Sur son cercueil, un présentoir avec les médailles attachées à son parcours et une photo de lui. En salle, pas un bruit.
Dans les rangs, on a pu apercevoir la députée Annick Le Loch, mais aussi le vice-président du conseil régional Jean-Michel Le Boulanger, Ambroise Guellec ou encore Kofi Yamgnane. Les élus municipaux douarnenistes étaient eux aussi présents, tout comme de nombreux représentants du monde associatif local.
Monique Prévost retracera longuement et affectueusement son parcours (>Lire). Lui succédera le sénateur-maire Philippe Paul (>Lire) qui s'attardera sur une amitié singulière, tant les bases supposaient qu'elle ne puisse jamais être. Sa fille et ses petits-enfants termineront ces discours qui portaient tous en eux le signe d'une affection forte envers un homme décidé, marqué par un attachement indéfectible à une ville dont il fut maire entre 1971 et 1995, puis conseiller municipal, alors que Monique Prévost prenait les rênes de la cité penn sardin.
Entré au son d'Amazing Grace, c'est le Bro Gozh ma zadoù qui l'accompagnera à la sortie. Une heure et quart d'une cérémonie où, à part les prises de parole, la salle se faisait silence. Une heure et quart pendant laquelle chacune des personnes présentes avait en tête quelques souvenirs, comme la construction de l'hôpital ou encore le centre nautique et les classes de mer.
La sortie se fera solennelle avec une nouvelle fois la présentation aux drapeaux. Douarnenez disait au revoir à un homme qui laisse une empreinte forte de son passage sur une ville qu'il aimait plus que tout autre chose.
Thomas Rocher.
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