De Ris en Rhu. Des vœux, encore des vœux... et des partenaires sociaux

DR - Tébéo - Le Télégramme

A trois rangs du Président
Notre sénateur-maire, Philippe Paul, serait-il en froid avec le Président de la République et plus largement l'UMP ? C'est la question que l'on peut se poser en regardant la vidéo que le site du Télégramme a mis en ligne sur son site. Lors de son passage sur le site de Lanvéoc-Poulmic à l'occasion de ses vœux aux forces armées, on se demande si Nicolas Sarkozy aura pu échanger quelques mots avec notre sénateur.
 
C'est peut-être une bourrasque de vent qui l'aura repoussé au troisième rang, alors qu'une brochette d'élus de la majorité était en première ligne ? Une idée que l'on n'ose même pas toucher du doigt tellement l'élu est prompte à souligner ses bonnes relations au plus haut de l'état sur certains dossiers de la cité penn sardin !
 

Vidéo : Tébéo - Le Télégramme - Rdv à 1 minute 41

 
Le sénateur-maire ne doit pas aimer pas les partenaires sociaux
Maître Philippe Brun, avocat des salariés d'Asteel à l'issue du jugement, déclarait : "le sénateur-maire a plusieurs fois estimé et dit publiquement que ce qui arrivait à Asteel était de la faute de la CGT, alors que le jugement montre bien que les salariés ont eu raison de se battre!". (Le Télégramme – 24 décembre 2011)

En allant sur le site web de la CGT Lagassé Communication et Industrie (LCI), on peut se demander une nouvelle fois si ce n'est pas réellement le cas. Si l'on note les courriers de la députée Annick Le Loch, du maire de Plonéour-Lanvern et conseiller général Michel Canévet ou encore celui de Didier Guillon, maire d'Esquibien et conseiller général. Par contre, point de Philippe Paul ou d'Erwan Le Floch, lui aussi conseiller général et adjoint en charge des finances à Douarnenez. Étonnant, non ?

Sur son site web, le sénateur-maire n'affiche pas plus d'intervention sur le sujet au Sénat que de courrier vers quelconque ministre. Pourquoi ce silence ? Parce que CGT (ou un autre syndicat) serait un gros mot ? L'emploi à Douarnenez et ailleurs n'a pas de couleur politique. Pour Philippe Paul,  il semble cependant que oui. Dommage, mais comme il a aimé le rappeler à nouveau lors de ses vœux aux "forces vives" penn sardin, "au moins nous, on avance". Un gimmick qu'il adore employer et glisse chaque fois que l'occasion lui est donnée. Reste qu'ils sont 250 salariés, donc "forces vives" de Douarnenez, au point mort et inquiets.

 
Vœux (par deux ?) et forces vives toujours…
Dans l'agenda du sénateur maire sur son site web apparaissent les vœux aux forces vives de Douarnenez le 6 janvier. Pour ceux de vendredi, c'est donc réglé. 

Mais, ils réapparaissent le… vendredi 13 ! 

Erreur ou pas ? Remarquez, selon certaines personnes présentes (les Sardines n'étant pas des forces vives, elles n'y étaient pas), jamais le sénateur maire n'avait été aussi en verve. D'aucuns le trouvant un tantinet longuet… Mais, contrairement aux conseils municipaux, pour la cérémonie des vœux, c'est lui qui parle, rien que lui. Une chance que les Lagassé ne soient pas venus l'interpeller de forte et vive voix. Reste que s'il y en a une deuxième, c'est qu'il doit y avoir du rab' !

Plouf !

TR.