Voilà bientôt six ans que Philippe Paul et son équipe sont arrivés à la mairie de Douarnenez. Depuis, on attend… Quoi ? Pour tout vous dire, au final, on se le demande. Le dernier conseil municipal, rythmé, une fois de plus, par l'état de la dette et des finances n'a pas échappé à la règle : pas de réponse. Le seul bénéfice alors ? Cette fois, la Chambre régionale des comptes a livré son bilan bien avant le premier tour de scrutin.
Oui, puisque l'heure de la campagne municipale est arrivée, les Sardines vont se permettre un rapide palmarès du mandat qui reste entièrement subjectif et comportera certainement quelques inexactitudes. Mais c'est un point de vue que nous assumons pleinement. Quant au dernier conseil municipal, vous avez pu en lire les comptes-rendus dans le Télégramme (4 octobre / 5 octobre) ou Ouest-France (4 octobre). Est-il utile de vous en remettre une louche ?
Ça tourne un peu en rond
Comme nous vous l'indiquions d'entrée, le conseil municipal, c'est un peu "un jour sans fin". Si, vous savez : ce journaliste coincé dans une ville pour savoir comment se déroulera l'hiver. "C'est le jour de la marmotte !" hurle le radioréveil chaque jour qui passe. Et les mêmes événements se déroulent chaque jour qui passe.
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Cela aurait pu être un simple cauchemar s'il ne trouvait aucune variante. Mais notre journaliste, faute de pouvoir mettre une fin à cette lecture en boucle du "jour de la marmotte", décide d'en faire un jeu et d'y introduire des changements. Il en fait un atout et retourne positivement les événements en sa faveur. C'est ici que cesse cette coïncidence "purement fortuite", comme on dit au cinéma.
A Douarnenez, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y a pas de variantes. Les événements et leur enchaînement restent les mêmes, invariables depuis six ans. La dette, c'est l'ancienne majorité de gauche qui a plongé la ville dans une situation financière difficile, et puis c'est tout.
Des actes ?
Ce discours lancinant, devenu seule raison d'être de la majorité de Philippe Paul, aurait été audible et compréhensible si l'effet de répétition avait trouvé une fin. Le spectre de la dette n'a jamais disparu du discours budgétaire et est resté le seul leitmotiv du mandat. Mais, comme le disait depuis maintenant trois ans le sénateur-maire : "En attendant, nous on avance !", chaque fois qu'une décision qui touchait à la ville et à son économie était évoquée, et parfois votée.
Le temps a prouvé que le "on avance" semblait plus tenir de l'invocation que de la réalité, sauf à la rapprocher de celle de la chanson d'Alain Souchon "On avance".
"On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence, on n'as assez d'essence
pour faire la route dans l'aut' sens.
On avance…
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
Il faut qu'on avance."
A suivre…
Thomas Rocher.
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