Retrouvez nous encore plus simplement ! www.sardinesenfolie.fr
D'autres infos en bref sur la page Facebook des Sardines
Suivez aussi les Sardines sur Tweeter : @SardinesenFoli1

vendredi 10 juin 2011

Crise/Conseil municipal. Le divorce est une guerre

Des gamineries ? C'est une partie du spectacle auquel nous avons assisté ce jeudi. Sur l'air de "c'est pas moi, c'est toi", quelques répliques d'un niveau souvent peu élevé ont fait le délice de l'assistance, plutôt encline à se rallier aux démissionnés qu'à Philippe Paul et au groupe de la majorité. Petit florilège d'échanges toniques. Acte III

C'est Jos Le Gall qui décoche : "c'est un conflit dû au trop grand égo de certains". Il persiste, "tout ceci pour un conflit de personnes entre le maire et son adjoint", et apostrophe alors William Boulic. "En trois ans, qu'as-tu fais ?" Il égraine alors une liste de points qui ne manque pas de faire réagir l'assemblée. "Développement économique, eaux de baignade : rien. […] Urbanisme ? Rien non plus." Il conclut alors ce chapitre : "Sans doutes les ressources humaines te prenaient trop de temps".

Parlant des quatre autres élus, Jos Le Gall est tout aussi sévère avec William Boulic. "Tes nouveaux amis […] tes collègues que tu as entraîné dans ta folie", lance-t-il. Brouhaha dans la salle. Puis, c'est au tour de la culture d'être passée au crible des attaques. "Beaucoup d'associations culturelles ne sont pas aimées par William Boulic", continue Jos Le Gall. Ressort alors l'affaire de l'association 'Jamais le Jeudi' et des animations de noël.
 
Là, c'est Claudine Brossard qui se laisse aller. Toujours à fleur de peau sur ce dossier qui lui avait causé un sérieux revers, elle s'emporte : "j'ai reçu des lettres anonymes, 'la vieille garce s'est faite moucher' était-il écrit. Qui les a envoyées ? Qui est l'auteur ?". L'ambiance retombe après cette poussée exutoire qui laisse la déléguée à la culture au bord des larmes. Y aurait-il un corbeau en ville ?
 
Claudine Brossard, Philippe Paul et William Boulic. Ces deux derniers, bien que
côte à côte, ne se sont qu'à peine regardés de la soirée.

Les votes défilent. Délégués et représentants trouvent leur(s) place(s). Et alors que Douarnenez Habitat est sur le devant de la scène, Yannick Bidan relance Philippe Paul, alors qu'elle était jusqu'ici la présidente du conseil d'administration. Soulignant un travail important mené avec des élus investis, elle glisse à l'adresse du maire : "tu ne m'as jamais interrogée en trois ans sur Douarnenez Habitat."

Sorti d'on ne sait où, ni pourquoi, c'est Erwan Le Floch qui prend la parole : "c'est une décision prise en concertation avec toute l'équipe". En conclusion, l'ancienne présidente glisse alors au maire : "j'espère que Jean-Luc Peuziat (directeur de Douarnenez Habitat, Ndr) ne fera pas l'objet de ton courroux". Et de conclure, "tout licenciement fait l'objet d'un entretien préalable", parlant de sa propre révocation.

Au final, il n'y a rien de drôle. L'ensemble est même un peu désespérant. Depuis plus d'une demi-heure, la salle de conseil se vide petit à petit. 

Prochain rendez-vous, le jeudi 30 juin. Nouvelle équipe, gouvernance renouvelée et opposition regonflée. Ça promet. Les nouveaux "affranchis" vont, quant à eux, s'offrir une pause qu'ils estiment bien méritée, d'ici à la fin du mois.

TR.

2 commentaires:

  1. Ah les ressources humaines qui ont l'air si chères à ce bout en train de Jos.Parlons en des ressources humaines:trois délégués en trois ans(Gérard Quéré,willy et maintenant Super Filou qui s'y colle)il en faut des ressources...humaines!

    RépondreSupprimer
  2. voila les chevaux de l'attelage tirent a hue et a dia l'attelage va verser et il y aura une victime ( la ville)

    RépondreSupprimer

Vous avez la parole. Vos commentaires sont susceptibles d'être modérés.
A vos claviers & restez courtois !
Attention ! Aucun commentaire anonyme n'est publié.
Consultez la charte de discussion sur le site des sardines en folie, en cliquant ici.
Cliquez "Commentaire : Sélectionner le profil...", puis choisissez "Nom/Url" et tapez votre pseudo. C'est à vous !