Le prochain rendez-vous électoral sera celui des municipales, au premier semestre 2014. Deux ans. Un temps que les équipes et partis qui se positionneront sur la ligne de départ devront mettre à profit pour élaborer leurs équipes et stratégies, dès l'automne prochain. Place au neuf ?
Évidemment, il aura coulé de l'eau sous les ponts d'ici à cette échéance. Le contexte a changé. La gauche est élue et préside aux destinées de la France, elle pilote la Région, le Département et les principales villes. Et d'ici à cette élection, le décor aura à nouveau fortement évolué, nouvelles lois et panorama mondial obligent.
Une équation à plusieurs inconnues
A Douarnenez pour les futures municipales, c'est dans l'inconnu que l'on se projette. Le sénateur-maire, s'il est toujours en fonction, sera-t-il à nouveau partant ? Sous quelles formes, dotées de quelles alliances, se présenteront ses actuelles oppositions ? Autant de mystère qu'il faudra vite dissiper pour commencer à construire un projet.
Ces législatives auront montré au plan national un fait saillant : le besoin de changer de têtes, comme un appel d'air frais. Il n'est pas idiot de penser que cette exigence soit au cœur des municipales. Un système usé, ou perçu comme tel, ne tiendrait probablement pas la corde.
Le code a changé
Les partis politiques doivent dès maintenant y travailler. Recruter et renouveler les équipes sera déjà un important palier à franchir. Cette future génération ne pensera peut-être plus avec les mêmes réflexes érodés de l'ancienne. Ses membres ne s'affronteront peut-être plus sur les mêmes dogmes. Il faut déjà y réfléchir.
Si l'on dit des plus jeunes qu'ils sont détachés des aspects politiques et institutionnels de la vie quotidienne, il ne faudrait pas sous-estimer leur capacité à penser différemment et se révéler autrement inventifs. A eux alors de ne pas oublier un levier : celui du vote.
L'effet "Printemps" en France pourrait être celui-là et commencer au plus près de chez nous !
Thomas Rocher.
il est très vrai qu'il va falloir réfléchir autrement pour faire que les plus jeunes prennent la relève et s'engagent .
RépondreSupprimerIl est vrai aussi que d'ici aux nouvelles échéances bien des choses auront changées et il faudra en tenir compte .
Dans certaines villes il y a des conseils municipaux de jeunes en parallèle bien sure avec le conseil municipale en place .
Cela forme ces ados a la vie politique de leur ville et a la gestion municipale .
En effet il est souhaitable d'intéresser ces futurs citoyens a ce qu'est la vie politique .
Hier en mairie et dans les bureaux de vote très peu de jeunes étaient présents et pourtant c'est de leur vie dont il s'agit en tant que citoyens .
Je ferais aussi une remarque la vie politique ne dois pas être un métier , elle doit être un temps de la vie qu'un citoyen donne a ses compatriotes pour gérer une collectivité , un département , une région , un pays .
Ce temps étant passé le dit citoyen reprendrait une vie "normale" je pense que cela irait mieux .
@dragon29100. Je parle uniquement de nouveaux visages et de nouveaux entrants. Les conseils municipaux de jeunes sont un autre débat. ;-)
RépondreSupprimerEnfin une bonne nouvelle , le sénateur-maire est partant !!!
RépondreSupprimeryvon aurais tu des infos que nous n'ayons pas ?
RépondreSupprimerThomas je suis d'accord pour les changements de têtes et pour les nouveaux entrants , j'y ai ajouté une idée c'est tout .