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jeudi 17 mai 2012

De Ris en Rhu. Voyage en terre inconnue et autres reuz


Un miracle en ville, beaucoup de reuz et une explication sur Zouarnenez...





Miracle ?
En fin de semaine dernière, Philippe Paul et le directeur général des services de la mairie ont pris le temps de s'aérer en ville. Petit moment de détente sous le soleil, place des Halles et alentours. Sur cette place, les Halles bien sûr dont on reste sans nouvelle du réaménagement et les badauds, plutôt étonnés de voir leur sénateur-maire en ville. 
Étonnement aussi côté commerçants, ce qui vaudra à l'un d'entre-eux cette saillie : "demain, il neige !". Ce n'était pas la température inhabituellement fraîche pour la saison qui avait provoqué cette exclamation, mais bien de voir le maire en ville. "Ça fait bien trois ans que je ne vous avais pas vu en ville", lui a-t-il glissé. C'est loin le centre ? Juste 400 mètres…

Et si l'UMP avait remporté la présidentielle ?
Le magazine Bretons s'était fait l'écho l'hiver dernier d'un Philippe Paul possible ministrable. Il restait alors, si l'occasion s'était présentée, à lui trouver un poste. Les sardines ont tourné le problème dans tous les sens et n'ont vu qu'une possibilité : ministre de l'extérieur. Une fonction évidente au vu de sa présence en cité penn sardin, même si la pause parlementaire lui a été propice à un pèlerinage. 
Bientôt sur France 2 : "Voyage en terre inconnue". Destination ? Douarnenez, cité ingouvernable : ville du reuz, complètement à dreuz !

Concurrence à gauche !
Le PS et Europe Écologie – Les Verts ont choisi le même jour et la même heure (vendredi, 18h30) pour inaugurer leurs permanences pour les législatives de juin prochain. Pour le PS, la rue Louis Pasteur, pour EELV ce sera rue Anatole France. Saine concurrence ? 
En cas de rapprochement pour le deuxième tour, les Sardines leur proposent un déménagement rue Jean Jaurès.

Gérard décrit le reuz
Pour présenter La vie en reuz, l'association s'est adjointe les services de l'écrivain Gérard Alle. L'homme au tempérament bien trempé, met dans son billet de présentation, tout ce qui selon lui (venu du centre Bretagne et échoué par volonté et conviction sur le littoral Atlantique, en pays penn sardin, terre toujours bouillonnante et vivante) son cri d'amour à Douarnenez. Cette Bretagne, il l'aime. Notre cité penn sardin, il l'adore. Il dit :



La réputation de la cité sardinière n’est plus à faire... elle est FÊTE ! Et si la sardine fait la tête, se fait plus discrète, si les bateaux de pêche se font plus rares, si c’est le boulot qui trinque, plutôt que se morfondre, le Douarneniste préfèrera toujours lever le coude que baisser les bras. On ne se refait pas. Le Douarneniste préfère le carnaval, les Gras aux vaches maigres. Et le Douarneniste n’a pas dit son dernier mot...

Il ne faut désespérer de rien, tout est toujours possible. Force de bonnes volontés ! 

L'occasion pour les Sardines (encore plus en ce jour de l'Ascension) d'avoir une pensée pour Pascal Boccou qui, faute d'être toujours parmi nous pour participer à la création de ce rendez-vous, l'adorerait certainement. Tout comme la Redadeg qu'il aurait été fier d'accueillir "da Zouarnenez" !

Zouarnenez dites-vous ?
Les Sardines ne sont pas bretonnantes. Ils ne leur restent en mémoire que quelques paroles de leurs-arrières grands-parents et grands-parents. Alors, en découvrant les affiches de la Redadeg 2012, elles ont voulu savoir pourquoi Zouarnenez et non Douarnenez dans la présentation "eus Brest da Zouarnenez". C'est Patrig an Habask  (Patrick Labasque),  enseignant à Diwan et membre du conseil scientifique de l'office public de la langue bretonne qui nous en a livré l'explication : 


Une des particularités des langues celtiques est le système des mutations c’est à dire que les consonnes initiales des mots, noms communs ou noms propres mutent selon ce qui les précède. Après la préposition da (qui signifie “à”) mutations par adoucissement dont D/Z, donc : da Zouarnenez.

Et bien, nous voici moins bêtes ! "Di, dou, di, dou, da"… fredonne Jane Birkin. On lui dira lors de son prochain passage de changer en : "Di, zou, di, zou, da", si les Sardines ont bien compris.


A nos amis commentateurs
Salut amis des Sardines. Dans vos commentaires apparaissent souvent quelques gimmicks, parfois "agaçants". Pourquoi en vouloir au kouign amann, spécialité pâtissière qui ne demande rien à personnes, sauf à faire plaisir ? Pourquoi s'attaquer aux "sardines à l'ouile", qui restent l'emblême incontournable de la cité ? Et passons sur "la ssoupe est bonnnne" et autres forfanteries. Vous n'êtes pas loin de ne plus être publiés, de nombreux lecteurs nous ayant fait part de leur agacement (et pas qu'eux). 
Allez, je ne doute pas de vos possibilités de renouveler votre style ! 

Bon week-end à tous (prolongé, je l'espère) ! Et profitez du reuz en ville, c'est gratuit !

TR.

6 commentaires:

  1. Cher Thomas , les sardines à l'ouile et le VRP en kouing-amann ne sont pas des critiques,mais simplement des reprises de discours et autres articles que nous trouvons dans vos rubriques.
    cf: clip video du Télégramme sur le parvis de la mairie
    Discours des voeux 2012 à la salle des fetes .

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  2. De surcroît, un peu d'autodérision ne saurait faire de mal. Que diable (du Juch) ! Le Douarneniste serait-il démuni d'humour dès que ça le concerne ? En tout cas pas tous. La preuve.
    Que les lecteurs pensent un peu au nombre d'histoires tournant en ridicule et de façon plus dure nos amis Belges et nos amies blondes...
    Il n'y a franchement pas là de quoi y voir malice envers des spécialités culinaires. Ce sont des manières courtoises d'ironiser, sans injure aucune ; un appel aussi au développement d'autres potentiels de notre cité.
    Et puis, rien n'empêche les autres lecteurs d'y aller de leur commentaire après tout.

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  3. ballade ce samedi entre le port pour l'arrivée de la Redadeg et le parking Bezier. Ambiance sympa et bonne enfant. Cela fait du bien. Sinon qu'ai je vu : une boite de sardine à l'"ouile" colector à l'effigie de la "vie en reuz"... (comme quoi DZ et les sardines sont indissociables)

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  4. La force de Philippe Paul, c'est qu'il n'a honte de rien. Il faut un certain culot, quand on est Maire d'une ville pour oser se promener Place des Halles ou passer à la boulangerie de Tréboul uniquement parce qu'on est en campagne électorale alors qu'on a déserté ces endroits pendant 3 ans !
    Mais le vrai miracle réside dans le fait qu'il se trouve toujours quelques-uns de nos concitoyens pour se vanter que le Sénateur leur a serré la main quelles que soient les conditions dans lesquelles cela s'est fait ! C'est un honneur, non ?

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  5. Tout à fait d'accord sur la dose d'humour nécessaire à notre survie.
    Quant au miracle... à l'origine, le mot (issu de mirari, s'étonner), désigne ce qui étonne. C'est en France que le mot "miracle" revêtira très tôt une signification religieuse, le miracle désignant alors un fait ne s'expliquant pas par des causes naturelles et, de ce fait, attribué à une intervention divine.
    Donc, Gémo a raison d'élever des doutes sur l'attribution d'un caractère miraculeux à la visite de Philippe Paul Place des Halles.
    En effet, partant du principe qu'il s'agit d'une visite provoquée par les débuts d'une campagne électorale, l'action n'a rien de surprenant et il est difficile, quelle que soit la bonne volonté dont on puisse faire preuve, d'y voir une intervention divine. Certes, Philippe Paul est élu, mais par la voie des urnes, non par la voix du Seigneur. Si j'ai bien suivi les évènements des dernières années.
    Exit donc le miracle concernant la visite du maire.
    Reste à démontrer le caractère miraculeux de la réaction des citoyens serripincés (ayant eu un échange de type "je te serre la pince").
    Le miracle, tel qu'entendu au sens religieux, acquiert une valeur laudative. Le serripinçage est donc, en ce cas, ressenti comme une grâce accordée par l'élu.
    Enfin, par métonymie, le miracle désignait également une composition dramatique populaire, issue de la liturgie. Un genre théâtral majeur, en des époques plus tout à fait proches.
    Sans doute pouvons-nous assister à un miracle, à chaque élection, puisque se noue alors devant nos yeux, la même représentation consistant pour les impétrants et leurs soutiens, à serripincer à tour de bras, dans le but de manipuler (au sens premier du terme, à savoir amener par la main) l'électeur en direction des urnes et, plus particulièrement, de l'introduction du bulletin souhaité dans l'enveloppe qui tombera, avec la grâce d'une feuille d'automne sur l'aile du vent, dans l'urne.

    En tout cas, la visite de Philippe Paul en ville, aura fait parler... et écrire.
    Reste une question à résoudre : peut-on parler de visite électoraliste en vue des législatives, alors que le dgs, donc un administratif à vocation neutre, accompagnait le maire ?

    La vie devient compliquée...

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  6. Vous avez dit "dgs" avec donc un devoir de réserve en tant que fonctionnaire , comme c'est bizarre !!!
    Qui se ressemble s'assemble.
    Raspoutine est dans la place,mais Mata-Hari ne dois pas etre bien loin .Alors vive le "Hareng qui rit".

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