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dimanche 29 janvier 2012

Conseil municipal. Quand c'est flou, y'a un loup !


C'est avec ce sentiment que les oppositions se sont quittées à l'issue de ce nouveau et tumultueux conseil municipal. Des échanges vifs et des mots doux ont une nouvelle fois traversé l'assemblée des élus. 


Cependant, une chose est désormais certaine, et Philippe Paul et son équipe l'ont prouvé à l'occasion du vote pour désigner des représentants à l'association Douarnenez Courses : l'opposition, c'est avant tout le groupe Vivre Douarnenez, conduit par William Boulic.

Lagassé au cœur des préoccupations municipales
Ce conseil s'est amorcé sur l'avenir de Lagassé communication et industrie (LC&I). C'est Hugues Tupin qui a dépeint la situation : des patrons voyous, des salariés dans l'expectative. "Nous sommes face à un vandalisme d'entreprise qui oblige à se mobiliser", conclura-t-il avant de proposer son vœu au vote.

"Le conseil municipal de Douarnenez, réuni en séance le 27 janvier 2012 :
- Affirme son soutien aux personnels de Lagassé C&I,
- Souhaite que tout soit mis en œuvre, à tous les niveaux, pour une ré-industrialisation du site éminemment nécessaire afin d'assurer la pérennité de l'activité, l'avenir du site, la préservation de tous les emplois, directs et sous-traitants."

Avant de le mettre au vote, Philippe Paul indique : "à titre personnel, ça me convient du début à la fin". Il n'en reste pas moins que c'est l'opposition qui aura soumis le vœu au vote et non le premier édile. Unanimité, évidemment.

Algues vertes et échanges vaseux
Archives - Les Sardines
Avant d'entamer les dossiers du jour, William Boulic voulait saisir l'occasion de délivrer son incompréhension face à l'abandon de l'installation d'une usine de séchage des algues vertes. "Aujourd'hui, quelle reculade !"

Il fût alors question des solutions existantes et possibles, des taux de financement et de la participation de l'État. William Boulic, alors président de la communauté de communes du pays de Douarnenez s'orientait vers une usine de séchage. "Ce projet, initialement de 3,5 millions d'euros d'investissement était subventionné à 80%." Il opposera Douarnenez à Fouesnant où l'usine se fera.

Alors que maintenant, c'est le quasi doublement de l'aire de co-compostage qui se dessine, William Boulic terminera d'exprimer son désaccord sur la solution retenue, lançant : "Ce matin (vendredi 27 janvier, ndr), j'étais franchement écœuré en lisant la presse. Nous porterons longtemps cette décision." Une phrase qui finira d'irriter Philippe Paul (Lire ci-dessous).

Au final, Elisabeth Hascoët en profitera pour glisser une once de satisfaction dans cet échange éreintant : "le co-compostage est un moindre mal".

Les articles de la presse sur le sujet : 
• Le Télégramme
• Ouest-France

Les Gras. Qui a la bonne information ?
Archives - Les Sardines
La bonne information, au fait, ce serait laquelle ? 150 à 180 gendarmes mobilisés pour la soirée de samedi. "Y en a-t-il besoin ?", s'interrogera le socialiste Hervé Fourn. Auparavant, Philippe Paul l'affirmait haut et fort : "on ne peut pas sortir 35 000 € pour 180 gendarmes". Hervé Fourn rétorquera alors : "et si les bars ferment à une heure, est-ce que ce ne sera pas pire ?"

Mais pourquoi une telle mobilisation des forces de l'ordre ? Toujours un problème de chiffres. Et c'est Claudine Brossard, adjointe en charge de la culture qui donne la réponse. "Le président des Gras annonce 5 000 participants. Je ne suis pas sûre qu'ils soient autant. 5 000 personnes est égal à 150 gendarmes."

Ce que l'on sait donc et qui a été indiqué vendredi soir aux élus présents, c'est qu'une nouvelle réunion se tiendra en mairie lundi 30 janvier. La municipalité, puisque c'est elle qui a le pouvoir de décision, statuera sur une ouverture jusqu'à 3h ou pas. "Les Gras sont dans l'histoire de la ville" rappellera l'opposition. Geneviève Fréour affirmera par ailleurs : "Il y a eu pression sur le comité des Gras pour supprimer le bal".

Las, Claudine Brossard portera l'ultime coup : "il y a des organisateurs qui sont contents de voir le bal supprimé". Pas certain que le président du comité des Gras prenne cette remarque d'un bon œil. Il pourra cependant évoquer le sujet avec les gendarmes lors d'une partie de cartes, allez savoir ?

Sans être cité nommément, c'est le quotidien Le Télégramme qui est soupçonné par la municipalité "d'inventer" l'information, donc de monter le battage actuel autour des Gras. Quand la presse ne ment pas, elle invente. C'est bien connu… 

Allez, la nouvelle n'est que pure invention en l'état, mais les Sardines vous la livre : arrivés où nous en sommes, parions que les bars seront ouverts jusqu'à 3 heures ; que même si la ville ne débourse pas un sou, la maréchaussée (et la très discrète police municipale ?) battra le pavé, place des halles et sur le Rosmeur. Pour le reste, soyons zen et cheminons joyeusement vers des Gras sans accroc !

Douarnenez Courses. 5 contre 1
Les Sardines n'étaient plus en salle alors que le conseil municipal se penchait sur la désignation des représentants de la ville devant siéger à l'assemblée générale de Douarnenez Courses, nouvel organisateur de la mini-transat 6.50. Pourtant ce qui leur a été rapporté marque bel et bien le climat actuel qui règne dans les rangs du conseil.

En jeu, six représentants. Au vu du découpage actuel entre majorité et opposition, on pourrait être à même de penser que la majorité garde 4 représentants et en laisse 2 pour l'opposition. Mais non. Le découpage sera 5/1. "Puisque vous êtes amis, arrangez-vous entre vous", glissera Philippe Paul.

Ainsi, passé le moment de flottement, à gauche, ce sera Hervé Fourn. A droite, André Guillemot. Au final, Hervé Fourn sera élu, la majorité ayant voté contre la candidature d'André Guillemot, sans s'opposer à celle de l'élu socialiste. 

William Boulic s'accordera à commenter après coup que Vivre Douarnenez en tirait deux enseignements : "On sait que la majorité redoute André Guillemot (ancien adjoint au sport, ndr). Nous avons par ailleurs la certitude de savoir qui sont les adversaires. C'est nous." Y aurait-il des défaites au goût de victoire ?
 
De quoi j'me mail ? Ou l'agaçant dossier Lagassé
A écœuré, écœuré et demi ? C'est dans le dossier des algues vertes qu'a débarqué un mail. Porté par son agacement, Philippe Paul a lancé un mail à la tête de son ancien premier adjoint. "Moi, je voudrais revenir sur Lagassé suite à un message qui vous avait été envoyé", éructera le sénateur-maire, alors que le débat sur les ulves n'était pas clos, laissant toute l'assemblée dans le flou.

"Monsieur Boulic, vos leçons de morale, j'en suis aussi écœuré", conclut-il. William Boulic terminera son propos sur le coût du traitement des algues vertes, mais rebondira à l'issue. "Vous parlez d'un message reçu en janvier (2010, ndr) d'une personne de Lagassé. On reste prudent face à de tels messages. Je vous invite à le relire, puisque vous l'avez".

Ce courriel existe bien, précisait après coup William Boulic. "A l'époque, un cadre de Lagassé avait attiré mon attention sur les difficultés de l'entreprise. J'étais cependant resté très prudent sur les propos délivrés. Dans son mail, cette personne estimait que plus de la moitié des salariés était à laisser de côté pour que l'entreprise s'en sorte. Il y a eu un nouvel échange en automne. Je suis resté très en retrait face aux éléments délivrés." 

Les salariés de LC&I sont toujours dans l'attente d'un repreneur.

Thomas Rocher



3 commentaires:

  1. oups,un cadre de lc&I alerte Monsieur Boulic!
    (poisson d'avril!)
    Mais c'est bien sûr... c'est René la Taupe.....!
    merci toutefois du soutien de la municipalité.Nous n'avons malgré tout aucune preuve que notre sénateur maire oeuvre pour nous
    auprès de ses copains;dommage...

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  2. Comment comprendre cette subvention a l'OGEC pour les repas scolaires.Comment penser que selon sa situation familiale,famille aisée, recomposée, en difficulté, le prix du repas pour un élève soit le même.
    Il me semble que Jésus avait un certain sens du partage.
    Pourquoi laisser faire la loi du marché; tu manges, tu payes.Tout cela m'horrifie.Dans quel monde vivons nous.

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    Réponses
    1. Pour tout vous dire, cher Tristan, et parce que je n'ai pas pris le temps de traiter cette info (oui, le temps me manque, parfois...), il faut comprendre que le débat a été rapide.

      En jeu, un financement supplémentaires aux Ogec pour abaisser le prix d'un repas d'1 euro. A la question de Tangi Youinou sur les critères et particulièrement le "social", il me reste surtout la réponse "fabuleuse" de Jos Le Gall : "Tout le monde la même chose. Égalité, c'est social".

      Suivant que vous soyez puissant ou misérable...

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