Les fruits sont mûrs, le temps des vendanges maintenant passé, il reste à transformer le liquide en vin. Ce millésime ne sera certainement pas dans les grands crus. Le conseil municipal du vendredi 23 septembre a plus tenu de "Règlements de comptes à OK Corral" que d'une douce comédie.
Il est des soirs où l'on se demande s'il s'agit d'une (très mauvaise) pièce de théâtre ou d'un conseil municipal en bonne et due forme. Ce vendredi n'aura été au final ni l'un, ni l'autre. Le conseil aura tourné autour d'un règlement de compte sur fond de vieilles contrariétés. Le temps de l'épure ? Hélas, d'autres réunions du même genre semblent s'annoncer. Détestable image de la politique locale.
Subprime, ici aussi ?
Avant que ne s'ouvrent les débats sur les délibérations de la séance, c'est sur la dette et particulièrement les créances toxiques, que les discussions ont démarré. Après que Libération ait pointé dans son édition du 21 septembre 2011 les collectivités publiques ayant souscrit des prêts qui tenaient plus de subprime que de bons crédits stables, la porte était ouverte aux points de vue !
Plus qu'un vent léger, c'est par un grand courant d'air que s'est amorcé le conseil. En cause, les réponses apportées jeudi 22 par Philippe Paul et son conseiller aux finances Erwan Le Floch aux quotidiens Le Télégramme et Ouest-France datés du 23 septembre sur l'état de la dette de la ville.
A cela, Monique Prévost, ancienne maire a répondu en séance : "Laisser croire que Monsieur Paul, alors élu d'opposition dont le mutisme en conseil municipal sur ces questions était total, et Monsieur Le Floch, son adjoint aux finances, auraient pu anticiper, il y a 5 ou 6 ans, les conséquences de ce qu'ils appellent "la grande instabilité financière" est vraiment démagogique et prétentieux".
Un camping pas cher (payé)
Les vannes étaient ouvertes pour que le conseil n'en reste pas là. Ça a été le cas ! Le dossier de délégation de service public (DSP) pour le camping du bois d'Isis a fait l'objet de nombreuses observations. "Ça n'a l'air de choquer personne, mais on va voter pour une société qui n'existait pas au moment où le marché était ouvert", résumera William Boulic.
Le reste des discussions amènera à se poser beaucoup de questions, notamment sur la légalité qui décidément taraude de nombreux esprits depuis la DSP de l'aire de carénage du port de Tréboul. En effet, on se demande pourquoi la société Huttopia de Philippe Bossanne qui avait a l'époque déposée le dossier se voit remplacée par une autre société, dont Monsieur Bossanne est aussi le dirigeant, et qui répond au nom d'Indigo VII.
Même dirigeant, mais société différente. Pourtant, le dossier présenté aux élus affiche pour Indigo VII le capital et le numéro de SIRET d'Huttopia. Yannick Bidan enfoncera le clou et qualifiera la contractualisation de la DSP de "bancale". A lire en détail les éléments votés, ce n'est pas foncièrement faux.
Hervé Fourn pour sa part notera le faible loyer reçu par la commune : "Un contrat de 25 ans, c'est long. Le loyer est par ailleurs très faible". En effet, le contrat stipule que la redevance annuelle sera de 5 000 € annuels jusqu'en 2016. Il sera ensuite abondé d'un pourcent sur le chiffre d'affaire. Un loyer de 416 € mensuel pour un tel terrain, qui n'est pas preneur ?
A l'issue du vote, Philippe Paul se fendra simplement d'une phrase qui semble pour lui mettre fin à toute discussion : "On aura un camping nature l'été prochain". A moins que ?...
A suivre.
Il est des soirs où l'on se demande s'il s'agit d'une (très mauvaise) pièce de théâtre ou d'un conseil municipal en bonne et due forme. Ce vendredi n'aura été au final ni l'un, ni l'autre. Le conseil aura tourné autour d'un règlement de compte sur fond de vieilles contrariétés. Le temps de l'épure ? Hélas, d'autres réunions du même genre semblent s'annoncer. Détestable image de la politique locale.
Subprime, ici aussi ?
Avant que ne s'ouvrent les débats sur les délibérations de la séance, c'est sur la dette et particulièrement les créances toxiques, que les discussions ont démarré. Après que Libération ait pointé dans son édition du 21 septembre 2011 les collectivités publiques ayant souscrit des prêts qui tenaient plus de subprime que de bons crédits stables, la porte était ouverte aux points de vue !
Plus qu'un vent léger, c'est par un grand courant d'air que s'est amorcé le conseil. En cause, les réponses apportées jeudi 22 par Philippe Paul et son conseiller aux finances Erwan Le Floch aux quotidiens Le Télégramme et Ouest-France datés du 23 septembre sur l'état de la dette de la ville.
A cela, Monique Prévost, ancienne maire a répondu en séance : "Laisser croire que Monsieur Paul, alors élu d'opposition dont le mutisme en conseil municipal sur ces questions était total, et Monsieur Le Floch, son adjoint aux finances, auraient pu anticiper, il y a 5 ou 6 ans, les conséquences de ce qu'ils appellent "la grande instabilité financière" est vraiment démagogique et prétentieux".
Un camping pas cher (payé)
Les vannes étaient ouvertes pour que le conseil n'en reste pas là. Ça a été le cas ! Le dossier de délégation de service public (DSP) pour le camping du bois d'Isis a fait l'objet de nombreuses observations. "Ça n'a l'air de choquer personne, mais on va voter pour une société qui n'existait pas au moment où le marché était ouvert", résumera William Boulic.
Le reste des discussions amènera à se poser beaucoup de questions, notamment sur la légalité qui décidément taraude de nombreux esprits depuis la DSP de l'aire de carénage du port de Tréboul. En effet, on se demande pourquoi la société Huttopia de Philippe Bossanne qui avait a l'époque déposée le dossier se voit remplacée par une autre société, dont Monsieur Bossanne est aussi le dirigeant, et qui répond au nom d'Indigo VII.
Même dirigeant, mais société différente. Pourtant, le dossier présenté aux élus affiche pour Indigo VII le capital et le numéro de SIRET d'Huttopia. Yannick Bidan enfoncera le clou et qualifiera la contractualisation de la DSP de "bancale". A lire en détail les éléments votés, ce n'est pas foncièrement faux.
Hervé Fourn pour sa part notera le faible loyer reçu par la commune : "Un contrat de 25 ans, c'est long. Le loyer est par ailleurs très faible". En effet, le contrat stipule que la redevance annuelle sera de 5 000 € annuels jusqu'en 2016. Il sera ensuite abondé d'un pourcent sur le chiffre d'affaire. Un loyer de 416 € mensuel pour un tel terrain, qui n'est pas preneur ?
A l'issue du vote, Philippe Paul se fendra simplement d'une phrase qui semble pour lui mettre fin à toute discussion : "On aura un camping nature l'été prochain". A moins que ?...
A suivre.
Thomas Rocher.
pour le crédit la majorité devrait faire comme les familles veiller aux intérêts comme le lait sur le feu , donc si monsieur LE MAIRE et son adjoint aux finances ne l'ont pas fait cela relève de la faute de gestion voir plus , ALBERT BILLON s'en explique dans le télégramme du 25 sept, c'est trop facile de rejeter la faute sur l'équipe PREVOST ,mais cela devient une habitude de l'U M P malversation ? la faute a la gauche , la crise? la faute a la gauche,bientôt il pleut? la faute a la gauche .
RépondreSupprimerEn fait ces arbres ne seraient ils pas la pour masquer le manque de projet de la majorité , voir plus ???
La manière dont l'UMP gère la ville de DZ en rejetant la faute sur l'équipe d'avant me rappelle une petite histoire : 1 homme (ou une femme) vient d'être élu(e), son prédécesseur l'accueille et lui remet 3 enveloppes en lui recommandant de ne les ouvrir qu'en cas de difficultés. L'état de grâce se passe, les premières difficultés arrivent. L'homme politique ouvre sa première enveloppe, dedans un conseil : accuser l'ancienne majorité d'être responsable de la situation... un petit répit, puis il faut à nouveau ouvrir la 2ième enveloppe : accuser l'étranger... Cela marche encore un temps puis l'élu se résous à ouvrir la troisième enveloppe : il est temps de préparer les 3 enveloppes...
RépondreSupprimerMais finalement qui a raison ???? Certes le maire et son adjoint aux finances ne semblent plus très crédibles et pourtant ils affichent tous 2 une sérénité à faire peur. Alors emprunts capés ou pas capés ??? DES PREUVES, l'arbitrage n'en sera que plus facilité !
RépondreSupprimerMarie qui a raison ou la raison du plus fort est elle la meilleure ?
RépondreSupprimerUn constat : la majorité délègue ou brade nos services publics a des societés (fantomes ou autres grandes societés qui capitalisent)
Allons nous regarder Douarnenez se vendre pour une bouchée de pain aux sociétés privées qui commencent a nous envahir ! demain il sera trop tard!!!!!!le camping; l'aire de carénage peut etre le port de plaisance a long terme que sais je encore!
et devenir l'enjeu financier de societes dont le but est
Je n'arrive plus à faire un quelconque commentaire.Je suis EFFONDRE.............Bientot une DSP pour la gestion de la ville????????
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