L'opposition n'a pas manqué d'être critique sur l'opportunité de créer une vice-présidence supplémentaire à la communauté de communes du pays de Douarnenez. Côté majorité, ce dossier était l'occasion de revenir sur le travail réalisé par William Boulic qui a été le président de cet établissement public de coopération intercommunale pendant trois ans.
Parce qu'un poste de vice-président peut encore être créé, la communauté de communes, depuis l'élection d'un nouveau président, souhaite une vice-présidence dédiée aux dossiers économiques. C'était au tour du conseil municipal de la cité penn sardin de se prononcer.
Parce qu'un poste de vice-président peut encore être créé, la communauté de communes, depuis l'élection d'un nouveau président, souhaite une vice-présidence dédiée aux dossiers économiques. C'était au tour du conseil municipal de la cité penn sardin de se prononcer.
Une création contestée
Et sur l'opportunité de le faire, c'est Tangi Youinou qui lance le débat. "C'est un peu juste comme argument pour créer un sixième poste" (que d'avoir la possibilité légale de le faire, ndr), lance l'élu PS. Il poursuit, indiquant : "William Boulic pourra nous donner un point de vue éclairé sur le fonctionnement de la communauté de communes".
Monique Prévost, conseillère municipale et communautaire enfonce le clou. "Quand on siège à la communauté de communes, on siège pour l'ensemble de la zone. […] Il y a déjà une commission économie à la communauté de communes. Il n'y a pas besoin d'un sixième vice-président."
William Boulic, pour le groupe d'opposition "Vivre Douarnenez" termine les prises de paroles avant le vote. Commençant par l'abandon de la présidence de la CCPDz par un Douarneniste, "du jamais vu depuis la création de la communauté", note-t-il, il poursuit : "L'économie, (s'adressant au maire, ndr) vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous n'étiez pas là, vous ne connaissez pas les dossiers."
Très amère face au peu de considération dont il a pu faire l'objet depuis qu'il n'est plus président de la CCPDz, l'ancien premier adjoint au maire ne s'arrête pas là. "Je n'ai pas honte de 3 ans de travail à temps plein. De 300 mille euros, le budget est passé à trois millions alors que j'étais président." William Boulic conclut : "Pour l'instant, la moitié des communes rurales a dit non. Tout ce travail de consensus, vous l'avez cassé". Un peu avant, il glissait à l'attention de Philippe Paul : "vous aurez des comptes à rendre".
Un discours qui aura pour effet de faire grimper la tension côté majorité. C'est Jos Le Gall qui intervient. "Je peux te poser une question Billy (sic) ? Qu'en est-il de la cellule de revitalisation ? Quels résultats ? Il y avait eu une embauche pour l'animer". Agacé William Boulic répond : "Cette cellule, initiée par le Préfet, n'a pas fonctionné. Une personne avait été recrutée. C'était une erreur de casting que le maire aurait pu nous éviter."
Le mot de trop
Et sur l'opportunité de le faire, c'est Tangi Youinou qui lance le débat. "C'est un peu juste comme argument pour créer un sixième poste" (que d'avoir la possibilité légale de le faire, ndr), lance l'élu PS. Il poursuit, indiquant : "William Boulic pourra nous donner un point de vue éclairé sur le fonctionnement de la communauté de communes".
Monique Prévost, conseillère municipale et communautaire enfonce le clou. "Quand on siège à la communauté de communes, on siège pour l'ensemble de la zone. […] Il y a déjà une commission économie à la communauté de communes. Il n'y a pas besoin d'un sixième vice-président."
William Boulic, pour le groupe d'opposition "Vivre Douarnenez" termine les prises de paroles avant le vote. Commençant par l'abandon de la présidence de la CCPDz par un Douarneniste, "du jamais vu depuis la création de la communauté", note-t-il, il poursuit : "L'économie, (s'adressant au maire, ndr) vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous n'étiez pas là, vous ne connaissez pas les dossiers."
Très amère face au peu de considération dont il a pu faire l'objet depuis qu'il n'est plus président de la CCPDz, l'ancien premier adjoint au maire ne s'arrête pas là. "Je n'ai pas honte de 3 ans de travail à temps plein. De 300 mille euros, le budget est passé à trois millions alors que j'étais président." William Boulic conclut : "Pour l'instant, la moitié des communes rurales a dit non. Tout ce travail de consensus, vous l'avez cassé". Un peu avant, il glissait à l'attention de Philippe Paul : "vous aurez des comptes à rendre".
Un discours qui aura pour effet de faire grimper la tension côté majorité. C'est Jos Le Gall qui intervient. "Je peux te poser une question Billy (sic) ? Qu'en est-il de la cellule de revitalisation ? Quels résultats ? Il y avait eu une embauche pour l'animer". Agacé William Boulic répond : "Cette cellule, initiée par le Préfet, n'a pas fonctionné. Une personne avait été recrutée. C'était une erreur de casting que le maire aurait pu nous éviter."
Le mot de trop
Jos Le Gall reprend la parole et fustige de façon peu amène la gestion des dossiers du domaine économique réalisée par William Boulic. A celui-ci, il adjoindra dans son propos François Doublet, directeur des services de la CCPDz, et lâche "ton acolyte"*. Un mot qui n'échappe pas aux oreilles de l'ensemble de l'opposition.
Tangi Youinou n'ira alors pas par quatre chemins : "J'espère que vous n'allez pas élire (à la sixième vice-présidence, ndr) une personne qui tient de tels propos envers le directeur d'une collectivité." Le tollé déclenché par le vocabulaire employé par Jos Le Gall conduit le PS à demander le vote à bulletin secret. 19 pour la vice-présidence supplémentaire, 14 contre.
Il n'est pas certain que les mots employés en mairie de Douarnenez ce vendredi 23 septembre conduisent les deux dernières communes (Poullan-sur-Mer et Kerlaz) à voter pour cette vice-présidence supplémentaire. Déjà Le Juch et Pouldergat ont voté contre.
Tangi Youinou n'ira alors pas par quatre chemins : "J'espère que vous n'allez pas élire (à la sixième vice-présidence, ndr) une personne qui tient de tels propos envers le directeur d'une collectivité." Le tollé déclenché par le vocabulaire employé par Jos Le Gall conduit le PS à demander le vote à bulletin secret. 19 pour la vice-présidence supplémentaire, 14 contre.
Il n'est pas certain que les mots employés en mairie de Douarnenez ce vendredi 23 septembre conduisent les deux dernières communes (Poullan-sur-Mer et Kerlaz) à voter pour cette vice-présidence supplémentaire. Déjà Le Juch et Pouldergat ont voté contre.
Thomas Rocher.
*Acolyte - nom masculin
(latin ecclésiastique acolytus ; du grec akolouthos, serviteur)
Individu qui en aide un autre dans des actions peu recommandables – Complice
(Larousse en ligne)
La majorité s"étripe avec ses exclus que de mots violents employés , d'autre part pour la bonne marche il serait bon que le nom de boulic soit employé a la place de billy , il me semble que le conseil d'une ville est une affaire sérieuse et ne doit pas laisser la place aux surnom , on sent que la ville va perdre les 3 ans qui lui reste de mandature dans de veines disputes et colibets , mais rien ne m'étonne plus de la part de la droite .
RépondreSupprimerLe président de notre pays utilise les mêmes procèdés moi je suis choqué, comment voulez vous après cela qu'il n'y aie pas d'abstention aux différents scutins ?
A la lecture de votre compte rendu, il semblerait mes chères sardines que la courtoisie ne soit pas de mise chez nos élus ump... Ils auraient peut être du aller à l'école du diable quand ils étaient élèves, au moins, on pouvait outre les leçons d'éducation civique méditer sur quelques préceptes ou morales qui permettaient de vivre ensemble et de se respecter...
RépondreSupprimerEntierement d'accord avec vos propos mais ' R E S P E C T 'n'était il pas un 'maitre mot' de la campagne électorale de l'équipe municipale actuelle ? Belle leçon ! belle application !
RépondreSupprimer