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mercredi 10 août 2011

Goélands. La campagne de stérilisation n'a pas eu lieu !

Les Sardines avaient remarqué, comme de nombreux Douarnenistes et plus particulièrement ceux habitant en centre-ville, que les goélands cette année semblaient plus nombreux. Il semble que cela soit bel et bien vrai puisqu'aucune campagne de stérilisation n'a été réalisée cette année, malgré le vote en septembre 2010 d'une enveloppe de 10 000 euros.

Renseignements pris par les Sardines en folie auprès du service environnement de Douarnenez, l'info est avérée. C'est un lecteur des Sardines qui nous a avertis, après un coup de fil en mairie, que rien n'avait été fait en début d'année 2011 pour stériliser les œufs de cet envahissant, salissant et bruyant volatile.

Une espèce protégée, des règles contraignantes
Ainsi, même très commun et vivant en grand nombre sur le littoral français, le goéland argenté qui nous intéresse plus particulièrement, est protégé. Afin de procéder à une campagne de stérilisation en ville, il faut passer par une autorisation préfectorale. 

Que s'est-il passé pour que Douarnenez ne procède pas à cette campagne de stérilisation en 2011 ? Nouvelle réglementation, contraintes plus fortes et retards tant des services de l'état que municipaux sont invoqués.
 
D'autres problèmes à régler
Il n'en reste pas moins que d'autres problèmes restent à régler pour renvoyer le goéland vers ses zones de vie plus "naturelles". Classé comme "omnivore opportuniste", cet oiseau s'acclimate très bien à la ville, comme les pigeons. Pour les voir retourner vers le littoral, il faudrait qu'il trouve moins de nourriture à disposition sur les zones habitées.


Dans son numéro de juillet 2010, le Dz (magazine municipal d'information) n'y allait pas par quatre chemins : "Très présents en centre ville notamment, les goélands sont souvent nourris par des habitants. C’est une mauvaise habitude qui encourage leur installation en milieu urbain." Amis Douarnenistes, les goélands ne sont pas des pigeons nous disait la mairie.

Toujours dans cet article, la ville rappelait : "L’espèce est protégée, la stérilisation des œufs est donc soumise à l’autorisation expresse du Ministère de l’environnement" (représentée par les services régionaux du ministère de l'écologie et le Préfet, ndr). Une espèce protégée, mais pas en danger cependant. L'article précise : "Depuis quelques années, cette autorisation est obtenue avec plus de difficultés - les efforts étant jugés insuffisants à Douarnenez". Un avis toujours en vogue, d'après le service environnement.

Des améliorations attendues
Pire encore, c'est mettre la prolifération des goélands sur le compte de la population. Il est vrai que beaucoup de résidents s'installent sur les bancs publics pour les nourrir. Plus sérieusement, il faudrait aussi que la ville de Douarnenez et la communauté de communes du pays de Douarnenez (CCPDz) se donnent les moyens de traiter différemment les ordures ménagères en interdisant définitivement le dépôt des sacs poubelle sur les trottoirs. Le goéland est un opportuniste et se sert là où il trouve à becter !

Dans une période où l'on se pose des questions tant sur le bon fonctionnement de la Ville que sur l'utilisation des deniers publics, et puisqu'il s'agit d'un réel problème de santé publique, on ne peut que s'étonner du manque d'empressement de nos collectivités à réaliser les investissements nécessaires pour éviter que cet oiseau ne pullule en milieu urbain.

L'article du Dz se concluait laconiquement sur "un geste écologique pour la préservation de l’espèce qui permet aussi à la collectivité d’économiser de l’argent utile pour d’autres projets en faveur de la population" (sic). Ça reste à voir. Tant qu'on ne nous prend pas pour des pigeons…
Thomas Rocher.

La faute aux industriels ? 
Les conserveries penn-sardin sont-elles responsables ? Un exemple, chez Connétable (Chancerelle), l’entreprise ne se prive pas d’efforts. Après les faucons et autres techniques mises en œuvre pour éloigner les goélands, c’est un investissement de plus de 100 000 euros qui a été réalisé l’an passé pour se prémunir de l’installation des oiseaux et de leur prolifération à proximité de la ville, indique un responsable. La solution ? Une cuve fermée de récupération et de stockage des déchets qui permet de faire en sorte que les goélands ne trouvent plus de déchets de poissons à l’air libre. Ainsi, ils vont voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
 

1 commentaire:

  1. Que d'injures envers ce pauvre goéland qui n'est pas aussi envahissant que l'on pourrait croire... Sa population est plutôt en diminution au profit de son cousin le goéland marin... Le présenter comme bruyant me fait penser aux gens qui s'installent à la campagne et qui n'aiment pas le chant du coq. Les goélands sont certes opportunistes et omnivores comme les sardines le signalent mais ils ne font que profiter de ce que l'homme lui laisse et lui mettre tout sur le dos est plus facile de répondre aux vrais problèmes de DZ. Et là je rejoins le propos des sardines sur les collectes d'ordures en sacs qui me semblent à moi aussi une hérésie. quand la CCPDZ mettra en place un système de bacs individuels ou collectifs pour le service de répurgation ? Ce qui aussi améliorera le confort de travail des employés. Enfin, il serait intéressant de voir aussi comment sont traités les déchets du port du rosmeur où bcp de bacs avec des restes de poissons trainent à droite et à gauche...

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