Suite à la publication de l'article sur Douarnenez Proximité, Olivier Sourdet (Directeur général des services de la mairie) a réagi. Une réponse qui, plutôt que de rester uniquement dans les commentaires, méritait bien un peu plus de visibilité. La voici telle qu'envoyée.
Bonjour,
On apprend plein de choses sur votre blog et on peut aussi être déchaîné sans pour autant travestir la vérité et l'intention sincère des fonctionnaires d'améliorer la qualité du service public.
Je vais peut-être encore perdre une occasion de me taire, mais je suis à l'origine de la création de ce service qui pourrait (conditionnel) préfigurer... un jour, une formule à inventer de démocratie participative pour Douarnenez.
"Douarnenez Proximité" est bien rattaché aux services techniques de la ville et sera peut-être demain, si l'utilité de ce service se développe, un symbole, l'expression d'une pierre fondatrice qui émergera de l'archéologie de ce que j'ai essayé de construire pour les services de cette ville.
En tous cas, ce n'est pas "l'argent de la découverte du breton" qui finance ce service, tout juste un peu celui des Bretons... et des autres qui aiment aussi Douarnenez et y vivent.
Olivier SOURDET
Directeur Général des Services de la Ville de Douarnenez.
Tout d'abord, merci à Olivier Sourdet de prendre le temps de nous écrire. C'est rendre hommage [un peu ;)] à ce modeste travail de plumitif réalisé ici.
Concernant le financement de Douarnenez Proximité, les Sardines (toujours en folie) n'ont jamais indiqué que l'argent était bel et bien celui du financement de l'association Mervent. C'est la "symétrie" dans les sommes -qui d'un côté ne seront plus déboursées et de l'autre sont maintenant utilisées - qui a fait allègrement titrer, avec humour "Le financement, c'est l'argent de la découverte du breton !". Il n'y a pas de travestissement.
Pour le reste, je m'étonne (comme nombre d'autres personnes) que la mairie, toujours lieu d'exercice de la démocratie locale et symbole fort, ne garde pas ces fonctions. Un peu comme si je n'allais plus faire mes courses chez une grande enseigne, mais chez un hard-discounter. La mairie ne pourrait donc pas être le lieu d'expression de la démocratie participative ? Les concitoyens s'expriment-ils plus en étant loin des élus ? Sur ce point, votre propos, M. Sourdet, me laisse septique.
Thomas Rocher
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