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dimanche 28 mars 2010

Vu de loin

C'est à distance cette semaine, via internet, que j'ai suivi l'actualité douarneniste. C'est une impression bizarre qui me reste en tête. Entre fumée, vent et brouillard, je me demande si à Douarnenez il y a réellement, pour de vrai, un pilote dans l'avion. Et un copilote aussi… Dans ce Monopoly®, les cartes chances semblent avoir disparu.

Des vessies pour des lanternes ?
Est-ce au final la faute de la liquidation judiciaire toujours en cours ? Un accord trouvé avec la municipalité de la Forêt-Fouesnant ? Quoiqu'il en soit, la possibilité d'une éclaircie dans le ciel économique bien chargé de Douarnenez aura tourné court ! Empressement ? Annonce mal maîtrisée ? L'implantation de l'entreprise en zone de Lannugat ne se fera pas. Les sardines étaient restées en retrait sur ce dossier. Pourquoi ? Il avait quelque chose de rapide, trop rapide dans l'avènement de cette opportunité et sa livraison devant la communauté de commune. Chat échaudé craignant l'eau froide, j'avais alors décidé de laisser le dossier dans un coin, histoire de voir si la réussite serait aussi belle que l'emballage qui nous avait été livré. Il y avait bien eu emballement général dans cette affaire. Le plus dommage ? L'impact négatif sur le moral de quelques ex-Asteel qui en attendaient certainement beaucoup et plus largement sur Douarnenez. Le recul nous donnera certainement à savoir pourquoi l'implantation d'Actuaplast à Douarnenez a été un échec. Au vu de son traitement médiatique dans les journaux, c'est un échec lourd. Un chaud et froid saisissant, en moins de deux semaines. La mariée était trop belle ?...

Mise en boîte.
Autre triste symbole, celui de Petit Navire qui poursuit son retrait de la cité pen-sardines. Les C.E. et annonces de départs volontaires se succèdent. L'avenir du site ne s'écrit plus au crayon noir, mais au crayon gris. A ce rythme, sous moins de trois ans, il ne devrait plus rien en rester. Las !

18 avril, passage de pouvoir.
Le conseil régional maintenant installé, c'est Jean-Michel Le Boulanger, douarneniste et universitaire, qui est en charge de la culture. Il l'a fait en tant que divers gauche, au titre de l'ouverture. L'homme qui a été moteur dans l'émergence et l'installation du port-musée de Douarnenez n'a jamais caché ses préférences politiques. C'est d'ailleurs sous la municipalité de Michel Mazéas qu'il avait œuvré à ce grand projet, non sans difficultés, à l'époque. Il en reste d'ailleurs quelques stigmates, çà et là. Pourtant, le Port-musée était un projet phare nécessaire. Il suffit de regarder sa fréquentation et la qualité des expositions présentées pour en être convaincu.
C'est peut-être une des raisons qui a conduit Jean-Michel Le Boulanger à se présenter en Morbihan ? Qu'importe. Ce féru d'histoire, et particulièrement celle de la cité pen-sardines, est maintenant dans l'obligation de s'éloigner de ce grand rendez-vous qui vient rythmer la vie de notre cité, tous les deux ans. Il faudra maintenant trouver la bonne personne pour lui succéder. Reste à savoir qui.
Les Sardines souhaitent le plein de réussites à Jean-Michel dans ses nouvelles fonctions !

Conseil municipal du vendredi 26 mars. Tiens, un projet !
C'est donc fait, après une phase de redressement, la majorité municipale passe à l'action ! Punaise ! 10 millions d'euros pour des investissements nouveaux. Mazette ! Et premier d'entre-eux, une salle polyvalente. Force de critiques sur une équipe sans projet, il semble donc que l'heure de l'action ait sonné. C'est bien. Une salle polyvalente ? Elle semble en effet nécessaire. Les seules halles ne suffisent pas à répondre à la demande locale. La salle du premier étage est en effet limitée dans les activités qu'elle peut accueillir. Il restera maintenant à savoir où sera implantée cette nouvelle structure. La place manque en ville. Et si c'était pour la mettre à Lannugat, ou à proximité de la zone commerciale à Tréboul, ce serait un handicap pour l'hyper-centre douarneniste. A suivre.

Conseil municipal (suite). Faites destituer "l'accusé".
Sur son site internet, le PS local nous livre la transcription des propos de Gérard Quéré, avant sa destitution de ses fonctions d'adjoint au maire, délégué aux ressources humaines. A l'heure où j'écris ces lignes, il l'est toujours sur le site web de la mairie. Les voici reproduits ici.
« Je ne suis pas un politicien. La politique n'est pas pour moi un métier. Faire de la politique n'a pas été un choix de carriériste, une exigence absolue pour satisfaire une quelconque ambition personnelle (...) ... J'ai toujours agi dans la transparence et avec le perpétuel souci de la collégialité.
Une municipalité c'est une équipe (...)... J'ai toujours pensé à l'avenir de ma ville, à son développement, à sa croissance. Cela implique que des choix visant le futur soient pris (...). Des directions doivent être prises et on ne peut sans cesse remettre à demain les choix fondamentaux qui feront de Douarnenez une ville agréable à vivre pour ses femmes et ses hommes et attractive pour ses visiteurs et ses investisseurs. La récente et incompréhensible décision du maire, les attaques personnelles fondées sur des rumeurs dont elle est la résultante, ne remettent pas en cause l'attachement que j'ai pour ma ville et ma volonté de la servir. Je suis un démocrate. Je laisse la responsabilité à chacun de juger la démarche prise à mon encontre.

Elle (la démarche, ndr) n'a pas de fondement réel. Aucun reproche fondé, autre que sur la rumeur, ne peut être porté sur mon action (...). L'intérêt général n'est pas la somme des intérêts particuliers, ceci n'a jamais fait une orientation politique, ni permis de définir la stratégie d'un bassin de vie. C'est un homme qui est visé, pas son action municipale au service de la cité (...) Les accusations qui peuvent être portées contre moi seraient donc à considérer comme des outrages personnels pris à mon encontre et je saurais prendre les moyens légaux nécessaires pour les rendre nuls, inconsistants et diffamatoires (...)
Parce qu'aucune raison légitime, légale, fondée, ne m'oblige à démissionner, je ne démissionnerai pas de mon poste de conseiller municipal de la Ville de Douarnenez.
»
Le vote s'est déroulé, sans les voix de l'opposition de gauche et celle de l'élu concerné, soit 25 votants. Il s'est soldé par 22 voix pour sa destitution, 3 (et non 2, comme indiqué précédemment, par erreur) votes blancs.  Il sera bon de lire le propos liminaire à ce vote, souhaité par Philippe Paul.

Gérard Quéré avait, avant le vote, quitté la salle, non sans avoir indiqué vouloir conserver son poste et distribué son discours dans le public. Il n'y est pas revenu pour la suite des dossiers, dont celui du budget primitif.

Le budget a été voté sans l'opposition, sans les socialistes, toujours à 25. Les explications sont ici.
Thomas Rocher
Maj. le 29.03.2010 à 21h44.

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