Le personnel de l'hôpital de Douarnenez a de quoi se réjouir. Non pas des échos et fragments de nouvelles qui viennent de l'ARS et du ministère de la santé. Non, la satisfaction, c'est celle large du soutien que leur accorde la population du bassin de vie couvert par l'hôpital. Qu'importe qu'ils aient été 5000 ou 2500*. Les manifestants ont été nombreux. Nombreux comme on ne l'avait pas vu depuis longtemps en cité penn sardin, depuis la disparition de la maternité.
Màj. 08.12.2014 - 07h00
Il ne s'agirait pas maintenant, une fois cette première
mobilisation passée, de rester se battre sur les chiffres : ce serait oublier
combien de médecins, d'infirmières, personnels soignants et personnels
techniques se sont engagés pour que vive l'hôpital et qu'il réalise sa mission
de santé dans les meilleures conditions de réussite.
Vu de Paris
La réforme et le resserrement, engagé par l'État, de la toile médicale hospitalière est en marche depuis maintenant presque trois ans en France. Ainsi, il n'y aurait pas de raison qu'il en soit autrement en Cornouaille. Cependant, ce serait oublier vu de Paris et même plus proche de Rennes, que la pointe bretonne recèle de nombreuses particularités.
La réforme et le resserrement, engagé par l'État, de la toile médicale hospitalière est en marche depuis maintenant presque trois ans en France. Ainsi, il n'y aurait pas de raison qu'il en soit autrement en Cornouaille. Cependant, ce serait oublier vu de Paris et même plus proche de Rennes, que la pointe bretonne recèle de nombreuses particularités.
Nous ne serions pas les seuls ? Oui, il en va de même en
Massif central, par exemple. Les petites unités disparaissent et populations et
équipes de secours sont rendues à devoir faire 50 kilomètres et plus pour que le
patient soit pris en charge. Sinon, l'on vient nous faire régulièrement
l'article de la télémédecine et des opérations menées à distance, force de
robotisation et de haut débit.
Les réformes ? Oui, mais...
Quand bien même, il faudra toujours, tenez au hasard, un médecin anesthésiste et les indispensables infirmières pour que toute opération se passe au mieux et que le patient qui se retrouve sur le billard se sache accompagné, suivi et que son opération trouve l'issue espérée, la rédemption. Il y a quelque chose d'hasardeux à ne voire qu'une affaire comptable en matière de santé.
Quand bien même, il faudra toujours, tenez au hasard, un médecin anesthésiste et les indispensables infirmières pour que toute opération se passe au mieux et que le patient qui se retrouve sur le billard se sache accompagné, suivi et que son opération trouve l'issue espérée, la rédemption. Il y a quelque chose d'hasardeux à ne voire qu'une affaire comptable en matière de santé.
Soins hospitaliers : pas de "deuxième division"
Ce samedi, tout un symbole, ce sont les femmes médecins (le docteur Jean et le docteur Potard) qui étaient à la manœuvre et conduisaient la grogne populaire. Comme leurs confrères, elles ont martelé que l'État et l'ARS (Autorité régionale de la santé) avaient un contrat à respecter : de pas si vieilles discussions et négociations avaient acté que la naissance du BHOC (Bloc hospitalier de Cornouaille) ne devait pas éteindre la possibilité de centre hospitalier douarneniste de réaliser les interventions chirurgicales nécessaires et reléguer une partie de la population en "seconde zone". Un aspect que la population du bassin craint fortement, particulièrement dans le Cap.
Ce samedi, tout un symbole, ce sont les femmes médecins (le docteur Jean et le docteur Potard) qui étaient à la manœuvre et conduisaient la grogne populaire. Comme leurs confrères, elles ont martelé que l'État et l'ARS (Autorité régionale de la santé) avaient un contrat à respecter : de pas si vieilles discussions et négociations avaient acté que la naissance du BHOC (Bloc hospitalier de Cornouaille) ne devait pas éteindre la possibilité de centre hospitalier douarneniste de réaliser les interventions chirurgicales nécessaires et reléguer une partie de la population en "seconde zone". Un aspect que la population du bassin craint fortement, particulièrement dans le Cap.
Pause symbolique au cimetière. |
Il faudra maintenant observer de près la situation pour
savoir si le message a été reçu "clair et fort" par les autorités
décisionnaires. Hier, les médecins assuraient qu'ils poursuivraient leur action
d'information auprès du public, chaque fois que nécessaire, s'appuyant sur les
médias pour les relayer. Nul doute, au
vu de leurs inquiétudes et de la première mobilisation massive du samedi 6
décembre, qu'ils le feront. Trop d'aspects qui font de Douarnenez un hôpital
vivant et important sont en jeu.
> La page Facebook du comité de soutien de l'hôpital
> La page Facebook du comité de soutien de l'hôpital
Thomas Rocher.
Côté élus ? Le danger de la grogne de l'hôpital est ressenti et bien pris en compte
Ils étaient là, nombreux, les maires du bassin couvert par le bassin hospitalier douarneniste étaient là. Citons aussi Philippe Paul, sénateur-maire de Douarnenez. Il aurait du être à Paris ce samedi à l'occasion du salon du nautisme, le Nautic, pour l'ouverture des inscriptions à la transat 6.50. Il est resté dans sa ville, d'où le départ de la 20ème édition sera donné le 19 septembre 2015.
Dans les rangs aussi, Annick Le Loch, député ou encore le maire de Carhaix, Christian Troadec. "Nous Carhaisiens, nous avons vécu une situation similaire. Je sais combien la mobilisation a de l'importance dans ces moments puisque notre ville l'a subi. Je devais être là. Je ne pouvais qu'être ici.", nous disait-il samedi.
Le nombre
Du côté des Sardines, nous avons arrêté le compteur à 3 500. Nous avons compté les manifestants lors de leur descente de Ploaré, posté au cimetière. A cela, nous avons pris en compte la partie "fluctuante" des participants. Certains s'échappaient du cortège en route, d'autres s'y joignaient. Alors, ce nombre est issu d'une méthode certainement empirique, mais pas pire qu'une autre. Et 3 500, c'est déjà énorme !
La vedette
La manif à Douarnenez a même volé la vedette au Téléthon. Sur France 3 Bretagne, le 19/20 a ouvert sur la manif. Gros écho !
19/20 Bretagne
La vedette
La manif à Douarnenez a même volé la vedette au Téléthon. Sur France 3 Bretagne, le 19/20 a ouvert sur la manif. Gros écho !
19/20 Bretagne
Toute la population a saisie l'enjeu de ce qui se passe pour l'hôpital de DOUARNENEZ c'est pourquoi nous étions si nombreux(ses) de tout bords dans un élan de colère et de gravité concernant la menace bien réelle qui nous guette , la santé n'est pas affaire comptable , c'est un devoir d'état de la protéger , ainsi la démographie dans le bassin de Douarnenez est en augmentation et chaque naissance représente une prise de risque pour les mamans qui doivent se rendre à quimper , il ne faut pas que cela se produise pour les urgences vitales , notre Hôpital est au top , bien sure les personnels aussi .
RépondreSupprimerAlors pour ne pas recruter un anesthésiste on mettrait cette structure en danger ?
Quel est le technocrate qui nous a pondu cela ?
Pourquoi le gouvernement lui emboite le pas ?
Et bien non nous refusons cela et nous nous mobiliserons autour des médecins pour garder notre hôpital .
D'autant plus que l'été avec le tourisme combien de vies sont sauvées grâce à la proximité qui offre une intervention rapide des secours .
ALORS NE TOUCHE PAS A NOTRE HOSTO !!!!!!!!!!
une journée sur le net = 357 signatures c'est insuffisant on peut faire mieux pour cela allez signer et faites signer merci il en va du sauvetage de notre hôpital .
RépondreSupprimerhttp://www.petitions24.net/forum/119654#3
actuellement on frôle les 1200 signatures sur le net je ne connais pas le nombre de signataires sur les pétitions papier cela est encourageant , il faut rester mobilisés et vigilant .
RépondreSupprimerJoyeuses fêtes à tout le monde
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE A TOUT LES LECTEURS ET A THOMAS ROCHER
RépondreSupprimerhttp://www.petitions24.net/touche_pas_a_mon_hosto_centre_hospitalier_michel_mazeas_
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