C'est peut-être la première fois que la salle des fêtes de Douarnenez a accueilli un public aussi nombreux. De 700 à 800 personnes ont suivi ce premier rendez-vous. Le sujet a largement rassemblé. Les explications du corps médical sur le manque d'un anesthésiste et ses potentielles conséquences ont largement trouvé échos auprès du public.
Au delà du plateau opératoire, les médecins présents se sont aussi attelés à développer les problèmes que cette absence pouvait entraîner à terme sur l'ensemble des activités développées à Douarnenez. Un être vous manque et tout est dépeuplé ? C'est bel et bien la crainte exprimé par le personnel médical, fortement mobilisé.
Mais, il n'y a pas qu'eux. Les libéraux (médecins et infirmiers) ont eux aussi exprimé leurs craintes. Le possible "effet domino" est aussi source de craintes quant à leurs activités. D'un secteur allant de Crozon à la pointe du Raz, l'inquiétude était palpable quant à la disparition de certaines activités. Une inquiétude encore plus vive à l'évocation de la disparition à terme du SMUR en cité penn sardine.
Manifestation le samedi 6 décembre
Si le sénateur-maire Philippe Paul était absent, Claudine Brossard , première adjointe et Erwan Le Floch étaient dans le public. Ce dernier indiquait lors de la réunion que Philippe Paul était à Paris à l'occasion du congrès des maires. Il doit rencontrer ce mercredi Marisol Touraine, ministre de la santé, des affaires sociales et des droits des femmes.
Ce rendez-vous n'était pas inscrit aux agendas en ligne de la Ministre, ni de Philippe Paul, mais l'urgence a peut-être conditionné ce rendez-vous, alors que la réunion ce mardi soir a donné la preuve d'une inquiétude sensible de la population couverte par l'hôpital de Douarnenez.
[Maj. 27.11.2014.- 06:00] A lire dans le Télégramme et Ouest-France du 27.11.2014 (Abonnés), plus d'infos sur la rencontre de Philippe Paul et Annick Le Loch, avec des membres du cabinet de la ministre et les éléments sur lesquels ils ont obtenu quelques précisions quant à Douarnenez. Maintien des urgences et rénovations sont au programme, alors que le ministère se veut rassurant sur l'avenir des services et de la prise en charge de divers spécialités. la chirurgie resterait à Douarnenez. L'ARS (Agence Régionale de la Santé) doit présenter le détail du programme aux élus d'ici au 6 décembre.
[Maj. 27.11.2014.- 06:00] A lire dans le Télégramme et Ouest-France du 27.11.2014 (Abonnés), plus d'infos sur la rencontre de Philippe Paul et Annick Le Loch, avec des membres du cabinet de la ministre et les éléments sur lesquels ils ont obtenu quelques précisions quant à Douarnenez. Maintien des urgences et rénovations sont au programme, alors que le ministère se veut rassurant sur l'avenir des services et de la prise en charge de divers spécialités. la chirurgie resterait à Douarnenez. L'ARS (Agence Régionale de la Santé) doit présenter le détail du programme aux élus d'ici au 6 décembre.
TR.
l'hôpital ne doit pas disparaitre , il est indispensable aux populations de douarnenez et alentours , je sais qu'il faut "rentabiliser la santé " mais pas à ce prix , les consultations doivent perdurer .
RépondreSupprimerSi tout devait être transférer à quimper cela serait catastrophique , les visites des familles aux patients (surtout pour les personnes âgées ) seraient plus difficiles , en cas d'urgence cela éloignerait les malades des urgences .
Cet hôpital est indispensable à la vie de notre ville et des alentours .
Nos médecins hospitaliers sont excellents et le personnel au top .