De Ris en Rhu. Et bonne année quand même !

Vous l'imaginez comment 2013 ? Hormis le fait que nous aurons disparu vendredi 21 pour mieux redémarrer dès le samedi 22, la municipalité a choisi d'être sobre. Tellement sobre que 2013 sera l'année de la poterie !

MàJ. 21.12.2012 - 08:47

 



Bonne année… 2013, année de la glaise

A regarder l'affiche des vœux dans les sucettes en ville, et qui sait les cartes aussi, 2013 c'est l'année de la débrouille, en toute sobriété. Alors, évidemment les Sardines n'ont rien contre les créateurs dont les travaux ont été retenus pour l'affiche, mais qu'est-ce qui a pu inspirer l'agence mise à contribution ?

Pourtant, la mairie aurait pu s'appuyer sur les "grands projets" à venir pour nous livrer une avant dernière fois un message teinté de développement et d'innovation. Mais non, rien, nada, que dalle ! Juste quelques objets de poterie réalisés dans les ateliers du centre Malraux. C'est pour montrer que les participants ont du talent ?

Peut-être… Quoiqu'il en soit, qui a déjà rêvé aux fabuleuses poteries "de Douarnenez" qu'ils nous ramènent à la maison et vont trôner sur quelque étagère, avant d'être remisées dans un placard ou d'atterrir dans la poubelle, une fois malencontreusement cassées ?…

Cassé, c'est peut-être la pensée de fond. De jolies au départ, ces honorables créations ont tendance à un rythme plus ou moins rapide, à passer au statut de ramasse poussière, puis d'encombrant. Au final, dans la majorité des cas, c'est poubelle. 

Ah, l'art éphémère de nos créatifs ! Au final, c'est peut-être un peu comme les idées de la municipalité.

C'est Noël et on a un marché

Le marché de Noël... à Strasbourg.
Esthétiquement, c'est plus joli...

Oui, les cabanons ont été installés et le marché est ouvert jusqu'au 24 décembre au centre-ville, place Edouard Vaillant. Et…? Hé bien, comme la fois précédente, il est un peu enclavé. En plus, il tourne le dos au chaland, replié sur lui-même.

Mais, cette année, l'autre innovation est qu'une fois le marché clos et les cabanes fermées, c'est toute la place qui se retrouve dans le noir. Est-ce un souci de branchement électrique ? Allez savoir, quoiqu'il en soit c'est tristounet. 

Les arbres de la place ont pourtant été joliment illuminés. Mais ils ne s'allument plus une fois le marché terminé. Ne blâmons pas pour autant les électriciens des services techniques qui, à coup sûr, se pencheront sur ce problème, ce papier une fois lu. (Et cela a été fait, hier jeudi ! La décoration lumineuse fonctionne.)

Marché de Noël toujours

Et pourquoi pas un marché de Noël au milieu des autres commerces ? Cette idée, c'est celle d'un commerçant du centre. La place ne manque pas au milieu des commerces fermés et même devant les halles, en cette période, ce ne serait pas idiot. Et ça évite de bloquer des places de parking et ça remet de la vie en "cœur de ville". Allez, madame Kersaudy (présidente de Commerces en Baie), à retenir pour de futures opérations de redynamisation ?

Enfin, c'est la fin !

Non, juste celle de ce papier, pas celle du monde, ni même des Sardines. Faut pas déconner, quand même. 

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Fidèles à la folie des Gras, certains Douarnenistes ne manquent pas d'idées. Alors, puisque nous ne sommes pas à Bugarach et que tout doit s'arrêter, il faut finir… en musique, en fanfare, dans la joie et la bonne humeur !

Le collectif associatif créateur d’évènements l'Assaut-DzInvolt a donc décidé de s'installer à la Rade, chez notre doyenne et toujours vive bistrotière Micheline pour festoyer gaiement et attendre joyeusement la fin du monde. Et puisque c'est un peu temps de fête, y'a pas de raison. Un Apérocalypse, sinon rien.

Alors, parce qu'il se pourrait que la terre continue de tourner et que d'apocalypse il n'y ait rien de plus que le sérieux marasme économique du moment, d'autres sont déjà parés. Du Rosmeur, passons au Port-Rhu. Marie à Tribord se prépare déjà à accueillir les survivants. Parodiant "Le jour d'après", elle ouvrira pour servir "L'apéro du lendemain" ! 

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Allez, rendez-vous le 21 en ville et sur le Rosmeur et le 22, en vie et en ville aussi et sur le Port-Rhu ? On fait comme ça.

Thomas Rocher.