C'est vendredi 6 avril à 9h qu'est à nouveau convoqué le
conseil d'administration du centre communal d'action social (CCAS) de
Douarnenez pour un nouveau vote du budget 2012. Le projet présenté le 30 mars
dernier avait été "recalé".
A l'occasion du premier rendez-vous, Hervé Fourn, conseiller
municipal PS de Douarnenez avait soulevé un biais dans le budget présenté. La
participation de la ville, actée à 205 000 euros dans le projet soumis aux élus
du conseil d'administration du CCAS, n'était que de 150 000 euros dans le
budget voté par les élus en conseil municipal. Un écart qui rendait le budget
insincère.
Face à ce constat, le sénateur-maire, Philippe Paul,
président de droit du CCAS*, avait été mis en minorité. Le vote s'était conclu par un
rejet, les "contre" l'emportant. Rendez-vous est maintenant
pris ce vendredi pour un nouveau scrutin.
Reste à savoir si la proposition soumise aux élus du CCAS
sera conforme aux attendus.
Alors qu'Hervé Fourn avait remis la discussion sur la table
du conseil municipal du 30 mars dernier, Philippe Paul lui répondait :
"Peux-tu me dire si le CCAS a manqué de financements ?". L'élu PS
d'opposition avait alors répliqué : "il me semble que les budgets
doivent être en conformité" (entre les montants votés en conseil municipal et ceux soumis au vote du conseil
d'administration du CCAS, ndr).
Piqué au vif, le maire avait riposté : "les coups
politiques, vous les faites où vous voulez, pas dans le social". Il
balayait ainsi la critique d'un revers de la main, tout en ouvrant les vannes à
un déluge d'échanges tendus entre majorité et opposition au fil du reste du conseil. A suivre.
Thomas Rocher.
*A noter : tout savoir du fonctionnement et des missions d'un CCAS
(+ d'infos - Guide Pdf)
Mais il se croit vraiment au dessus de tout ce Maire... c'est incroyable ! A quoi servent les votes en conseil municipal. Heureusement qu'il y a encore des personnes responsables qui étudient les dossiers, ce serait la dérive complète autrement. Vivement dans 2 ans, ras le bol de cette équipe de "bras cassés" (certain(ne) se reconnaitra) Quelle honte.
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