Sur le mode "quand ça ne veut pas, ça ne veut
pas", La ville de Douarnenez et la Com Dz, puisque c'est son nom
maintenant, viennent de s'offrir un revers chacun. L'aire de carénage pour la
municipalité penn sardin, les algues vertes pour la communauté de communes.
C'est étonnant de constater que depuis la scission d'une partie de la majorité
municipale, les dossiers semblent encalminés, comme si le vent avait disparu,
laissant le bateau scotché sur une mer d'huile.
Après la tempête, c'est le "grand calme", enfin,
façon de dire. Sur le dossier de l'aire de carénage, après une première suite
d'aléas pour cause de mauvais processus de consultation et de validation, le
préfet du Finistère a dans son deuxième courrier, indiqué que la copie était à
revoir.
Après une première alerte du préfet, qui avait valu à l'ancien premier
adjoint, William Boulic, de se faire traiter de menteur par Philippe Paul en
séance du conseil municipal, voici donc le sénateur-maire poussé par le préfet
(sollicité une ultime fois par le PS sur le contrôle de légalité) à remettre son dossier sur les bons rails pour lui trouver une issue.
Une nouvelle délibération, mais… quand ?
Le principe d'une nouvelle délibération semble maintenant acquis. Vendredi prochain, 25 novembre, la première délibération devrait alors prendre le chemin de la corbeille et une nouvelle devrait être proposée au vote. Oui, mais...
Le principe d'une nouvelle délibération semble maintenant acquis. Vendredi prochain, 25 novembre, la première délibération devrait alors prendre le chemin de la corbeille et une nouvelle devrait être proposée au vote. Oui, mais...
Quid des consultations tant du comité technique paritaire
que de la commission consultative des services publics, si une nouvelle délibération
venait à être proposée immédiatement au vote ? "Le maire ne peut pas
s'appuyer sur les précédents avis de ces deux commissions : ils rendraient à
nouveau la délibération caduque", glisse Aldo Gennaro, secrétaire de l'union
locale CGT.
Pour la CFDT, Henri Kérisit se porte sur une ligne
identique. "Reprendre le dossier, certes, mais un autre problème se
profile à l’horizon : les appels d’offre sont-ils légaux ? Le maire les
reprendra-t-il à zéro ou faudra-t-il à nouveau l’arbitrage du préfet ?" La
prochaine séance du conseil nous donnera la solution sur le plan d'action
retenu.
La loi toujours, monsieur le sénateur...
Il est certain qu'en cas de faux pas, tout sera mis en œuvre
par l'opposition pour que ce dossier n'arrive pas à terme. Tangi Youinou à sa
sortie du conseil municipal du 27 octobre était formel : "à chaque
manquement à la loi, nous alerterons tant Philippe Paul en séance que les services de
l'État, si nécessaire. Il est anormal que notre maire et sénateur, qui est aussi législateur,
se permette de la contourner."
Philippe Paul et sa majorité doit s'attendre vendredi prochain à un conseil
riche en animation et tumultueux dans les prises de parole. Cette réunion
donnera le ton de la campagne municipale à venir qui, même si elle est encore
lointaine, sera placée sous le signe de la contestation et de l'auscultation
point par point des dossiers proposés, passés et à venir, quitte à les laisser dépecés sur la
table d'opération, à l'abandon... Morts.
Thomas Rocher.
tant que les projets ne seront pas portées et débattues au conseil municipal (je dis bien a tout le conseil ) les projets seront retoqués
RépondreSupprimerDouarnenez n'est pas en SARKOZIE