Une chose est certaine, le dernier conseil municipal a été très révélateur sur le sujet, la semaine précédente : plus rien ne va dans la majorité ! Passe que les élus d'une même obédience puissent s'accrocher de temps à autre sur certains sujets, parfois pointus. Il n'en reste pas moins que 11 absents, tous de la majorité, au dernier conseil : ce n'est pas propre.
Il sera bon, en temps voulu, de venir répéter à qui voudra bien l'entendre, que pour faire vivre la démocratie, il faut y participer, ne serait-ce qu'en allant voter. Soit. Les élus devraient alors en faire de même. Pourtant, ceux qui voudraient se la jouer "propre sur soi" rétorqueront qu'ils avaient donné procuration à qui de droit. C'est un fait, mais…
Mais c'est trop court. Dans ce qu'il reste de la vie municipale, plus petite entité de démocratie locale dont le pouvoir se dissout peu à peu dans celui de la communauté de communes (moins représentative en terme de votes…), la municipalité devrait être un rendez-vous incontournable de la vie locale. Il n'en est plus rien.
Avec 11 élus aux abonnés absents pour ce moment fort, à savoir le vote du budget, on pourrait appeler cela un "camouflet" pour le maire. Mais, il s'agit avant tout de mépris pour les votants douarnenistes qui ont mis les élus en fonction. De fait, manifester son mécontentement par la politique de la chaise vide est un désaveu adressé à ces mêmes électeurs.
Si ce geste était (parce que le feu couve déjà depuis trop longtemps, c'est-à-dire l'été dernier) une manière de marquer une forme de contestation envers le premier magistrat, il n'est pas non plus certain que ce soit le meilleur mode opératoire, sauf à ce qu'il n'existe réellement plus aucun moyen qu'ils n'échangent entre-eux.
Depuis juillet dernier, ad minima, une partie des élus absents ne discutent que peu ou prou, avec leur maire (et sénateur). Victimes de désillusions ? C'est certainement l'une des pistes qui serait à creuser pour essayer de faire émerger la vérité. Et l'on connait le refrain qu'ils reprendront alors, à l'unisson d'autres personnes en ville : il n'écoute pas, n'est jamais là, ne travaille pas assez, n'en fait qu'à sa tête, voire pire : on ne sait pas ce qu'il veut, ni comment.
Alors, nous serons revenus au point de départ de cette aventure : pourquoi et comment Philippe Paul a-t-il été élu ? Pas de programme, mais beaucoup de promesses. Pas forcément de trahison pour les électeurs, mais certainement quelques-unes vis-à-vis d'élus.
La vie n'est décidément pas un long fleuve tranquille et elle demande parfois un peu d'abnégation. Trop certainement pour ces conseillers qui ne pensaient pas avoir décroché leur mandat "pour ça"… C'est brouillon et ça laissera des traces.
Thomas Rocher
la vie d'un conseille municipale c'est se mettre au service de la commune et de ses administrés le temps d'un mandat , et cela comporte des sacrifices beaucoup de sacrifices , hors la en apparence ou les conseillers absents commencent a fatiguer , ou il y a désaccord avec le MAIRE dans cas l'honnêteté veut que l'on s'en aille dignement , mais la politique de la chaise vide est contre productive pour les douarnenistes que nous sommes, des bruits courent sur un désaccord latent qui rode dans le conseil de la majorité,
RépondreSupprimerQui va payer les pots cassés , ??
naturellement , sur un attelage de chevaux si ceux ci tirent chacun de leur côté et que le cocher ne sait se faire obéir on ne peut non seulement arriver a bon port mais l'équipage risque de verser .
Pauvre ville