Algues vertes. Y'a un problème ?
La campagne d'affichage de France Nature Environnement a mis le monde politique breton en émoi ! A la Région, son président Jean-Yves Le Drian a même porté plainte pour atteinte à l'image de la Bretagne. De son côté, notre sénateur-maire avec sa casquette supplémentaire de co-président de Thalasso Bretagne n'est pas resté muet. Dans un communiqué, il s'indigne : "[…] une telle campagne ne peut que contribuer à créer des peurs irraisonnées et à compromettre la saison touristique. Ce n'est pas acceptable !"
Ben, oui… Ce n'est pas acceptable non plus que notre environnement soit ainsi dégradé. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Nous sommes victimes car… coupables. Coupables de s'être laissés bercer par les promesses de rentabilité des grands industriels chimistes, coupable d'une productivité accrue, coupable du grand capital. A force de tout vouloir nous vendre moins cher, comme se plaisent à répéter certaines enseignes, le sacrifié, c'est ici l'environnement, ailleurs la main-d'œuvre. Et nous tous, au final.
Alors oui, nous sommes tous un peu coupables. Il n'empêche que le dénoncer n'est pas un crime, n'est pas un délit. Les sardines s'étaient faites l'écho, l'année dernière, des algues vertes. Ce n'est pas une bonne pub pour la ville avais-je entendu à l'époque. La presse quotidienne régionale n'était pas en reste non plus. C'est un fait, le problème est réel. Ces affiches ne sont rien en face de la mine consternée des locaux et touristes quand les algues attaquent ! Il va bien falloir, un moment l'autre, agir de manière raisonnée pour trouver des solutions. Vœu pieux ?
Usine Rouge. Chouette, le permis est toujours valable !
Après un moment de doute, Philippe Paul et Anne-Marie Morvan, promoteur du programme, nous ont rassurés cette semaine : le permis est toujours valide. Ouf, pas de trou béant en vue. Ce qui est formidable, c'est la personnification qui a été faite dans le communiqué adressé aux rédactions.
Ainsi, dans Ouest-France, le 16 février, on pouvait lire"[…] le sénateur-maire, Philippe Paul, « après une analyse juridique, croisée et détaillée » avec le promoteur du projet, a conclu à la « non-péremption du permis de construire » du nouvel immeuble qui doit remplacer l'ancienne usine, récemment détruite."
Ah, ce Philippe Paul, quel éminent juriste. A croire qu'il n'y a pas de services en mairie, ni de juriste et qu'il fait tout, lui-même. Un seul mot, Philippe : balaise !
Allez, si vous aussi vous voulez vous faire une idée sur la validité du permis, rendez-vous sur service-public.fr. Le pire c'est qu'à lire le site, le doute existe. Mais je ne suis pas juriste…
La campagne d'affichage de France Nature Environnement a mis le monde politique breton en émoi ! A la Région, son président Jean-Yves Le Drian a même porté plainte pour atteinte à l'image de la Bretagne. De son côté, notre sénateur-maire avec sa casquette supplémentaire de co-président de Thalasso Bretagne n'est pas resté muet. Dans un communiqué, il s'indigne : "[…] une telle campagne ne peut que contribuer à créer des peurs irraisonnées et à compromettre la saison touristique. Ce n'est pas acceptable !"
Ben, oui… Ce n'est pas acceptable non plus que notre environnement soit ainsi dégradé. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Nous sommes victimes car… coupables. Coupables de s'être laissés bercer par les promesses de rentabilité des grands industriels chimistes, coupable d'une productivité accrue, coupable du grand capital. A force de tout vouloir nous vendre moins cher, comme se plaisent à répéter certaines enseignes, le sacrifié, c'est ici l'environnement, ailleurs la main-d'œuvre. Et nous tous, au final.
Alors oui, nous sommes tous un peu coupables. Il n'empêche que le dénoncer n'est pas un crime, n'est pas un délit. Les sardines s'étaient faites l'écho, l'année dernière, des algues vertes. Ce n'est pas une bonne pub pour la ville avais-je entendu à l'époque. La presse quotidienne régionale n'était pas en reste non plus. C'est un fait, le problème est réel. Ces affiches ne sont rien en face de la mine consternée des locaux et touristes quand les algues attaquent ! Il va bien falloir, un moment l'autre, agir de manière raisonnée pour trouver des solutions. Vœu pieux ?
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Après un moment de doute, Philippe Paul et Anne-Marie Morvan, promoteur du programme, nous ont rassurés cette semaine : le permis est toujours valide. Ouf, pas de trou béant en vue. Ce qui est formidable, c'est la personnification qui a été faite dans le communiqué adressé aux rédactions.
Ainsi, dans Ouest-France, le 16 février, on pouvait lire"[…] le sénateur-maire, Philippe Paul, « après une analyse juridique, croisée et détaillée » avec le promoteur du projet, a conclu à la « non-péremption du permis de construire » du nouvel immeuble qui doit remplacer l'ancienne usine, récemment détruite."
Ah, ce Philippe Paul, quel éminent juriste. A croire qu'il n'y a pas de services en mairie, ni de juriste et qu'il fait tout, lui-même. Un seul mot, Philippe : balaise !
Allez, si vous aussi vous voulez vous faire une idée sur la validité du permis, rendez-vous sur service-public.fr. Le pire c'est qu'à lire le site, le doute existe. Mais je ne suis pas juriste…
TR.
désolé mais pour les algues vertes elles envahissent la première plage que voient les touristes en arrivant , sur la plage du ris alors je ne suis pas un scientifique mais je suppose que tout les produits épandus dans les champs ne sont pas étrangers a ce phénomène car enfin il y avait avant autant d'agriculture et pourtant pas d'algues vertes, peut être faudrait il revoir nos anciens producteurs pour qu'ils nous redonnent leurs secrets ???
RépondreSupprimerEspérons que la raison l'emportera