Màj : Ce matin, jeudi 1er juillet, c'est enfin fait. Douarnenez a fermé à son tour la portion située sur la commune : "La plage du Ris sera interdite au public dès lors que la concentration d'algues vertes et les opération de ramassage qui s'en suivront seront de nature à occasionner des risques au baigneurs et au promeneurs." Ouf ! Et si la complainte de la sardine a pu y contribuer, tant mieux !
Michel Kervoalen, maire de la commune contigüe à la cité d'Ys, a pris les devants. Pour ceux qui passent devant la plage, chaque jour, le spectacle est navrant, l’odeur est dégoutante. Le Ris est devenu, malgré lui, l’illustration de ce que l’agriculture intensive produit de plus néfaste, la pollution. La plage, de loin, ressemble ces temps-ci, plus à un golf qu’à un charmant écrin sablonneux.
La plage du Ris - Jeudi 1er juillet 2010, au matin.
Pourtant, côté ville de Douarnenez, on espérait. Les grandes marées, un coup de vent. Un bon coup de shaker aurait pu améliorer provisoirement l’état de la plage. Las ! Les températures élevées n’ont fait qu’amplifier la prolifération des ulves et l’envahissement du rivage. Un premier passage de tractopelle avait permis, la semaine précédente de collecter 700 tonnes d’algues.
Et déjà, la peur avait saisi les élus et les services techniques. Avec 700 tonnes collectées lors du premier ramassage, c’est bel et bien l’été de tous les dangers qui s’annonce dans la cité balnéaire. La capacité totale de l’aire de stockage des algues est de 2 000 tonnes. A raison de trois collectes consécutives du même tenant, il faudrait soit trouver une aire provisoire, soit… fermer l’accès à la plage. Un mauvais coup pour l’image de la cité.
Dans l’instant, on s’étonne tout de même que ce ne soit pas le cas. Ainsi, la décomposition des algues, potentiellement facteur du développement rapide de bactéries et de rejets de sulfure d’hydrogène est un gros problème de santé publique. On s’étonne à voir le drapeau vert flotter sur la plage, alors que les eaux ne sont qu’un vaste bouillon de culture nauséabond. Il y a des marées noires. Il y a aussi des marées vertes.
Et puis, tenez, une autre interrogation : pourquoi n'y a-t-il pas de position partagée par deux municipalités appartenant... à la même communauté de communes, d'autant plus que les discussions autour de l'Agenda 21 sont en cours ? (le site internet de la CCDZ sur l'Agenda 21)
L’été sera chaud. Il l’est déjà. Les méduses en plus et la coupe est pleine. Les baigneurs ne sont pour le moment pas à la fête et c’est dommage. Ces jeudi et vendredi seront jours de ramassage. Reste que le travail sera long pour réussir à endiguer ces proliférations bien peu ragoutantes, n’est-ce pas, Monsieur le député Le Fur ?
Thomas Rocher
c'est dramatique j'habite sur kervignac en fonction des vents lesodeurs rentrent dans les habitation vous me direz fermez vos fenêtre je vous réondrais oui mais il fait chaud .
RépondreSupprimerJe pense que l'élevage intensif des porcs et lépendage du lisier dans les champs ne font rien pour arranger les choses .
Il aurait fallu commencer le ramassage dès l'apparition de ses algues et ne pas attendre la saison touristique .
Au résultat la plus belle plage de DOUARNENEZ est fermée et le restera car je vois mal des baigneurs allant a l'eau qui sera pleine d'algues même si celle ci sont ramassées sur les plages .
Enfin on ne peut a la fois aller a paris et a péckin et s'occuper de sa commune on n'est pas prêt d'avoir le pavillon bleu .