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dimanche 25 juillet 2010

Fêtes maritimes. Dernier bilan et "Au revoir, président"...

Jean-Michel Le Boulanger, dans ses dernières
heures à la présidence des fêtes maritimes.
En cette fin de matinée de dimanche, l'heure était déjà au bilan pour le toujours président des fêtes maritimes, Jean-Michel Le Boulanger. Dans quelques heures, à 00h01, il passera la main à son successeur, Xavier Leclerc, non sans un pincement au cœur, au regard de dix ans de rendez-vous maritimes festifs dans la cité d'Ys.

C'est bien sûr à propos du bilan de l'édition en cours que fusent les premières questions. "Pour le moment, après trois jours, ce que je peux vous dire c'est que les chiffres sont 'corrects', conformes aux prévisions. Après 3 jours, nous atteignons les objectifs fixés. Il nous reste ce dimanche. Pour d'autres chiffres, définitifs, il faudra attendre la semaine prochaine. Mais pour le moment, nous restons sur la ligne des 60 à 80 mille visiteurs attendus. C'est sur cette base que nous avons construit notre chiffre d'affaire. Il est au trois quarts atteint."

Quantité, oui. Qualité aussi
Rendez-vous est donc pris plus tard pour les chiffres définitifs. L'autre aspect sur lequel s'attarde le président des fêtes, c'est qualitatif versus quantitatif. "Nous avions une première incertitude quant à la quantité. Elle se dissipe au fil des jours. L'autre inquiétude était celle de la qualité." Il faut remonter à Douarnenez 96 pour voir le Port-Rhu accueillir une partie des fêtes maritimes. "Pour nous, c'est une extrême satisfaction que de nous retrouver ici. Nous avons pu remettre les bateaux au cœur de la fête", insiste Jean-Michel Le Boulanger. "On prend aussi la mesure des erreurs commises dans les années 2000, où, par exemple, le public tournait le dos aux bateaux à cause de scènes mal placées."

Les fêtes au Port-Rhu et au Rosmeur, en alternance
Et tourner le dos au port de pêche de Douarnenez ? "Cette année marque le début de l'alternance. Quand nous serons seuls, ce sera le Port-Rhu, quand c'est avec Brest, ce sera le Rosmeur. C'est d'autant plus facile à comprendre au vu des bateaux présents. 1 300 navires, dont certains très grands, ça ne peut se faire qu'au Rosmeur. Le Port-Rhu est par contre parfaitement adapté au format que nous avons développé pour ce rendez-vous. Tout se joue sur la compréhension et la proximité des bateaux."

Donner en permanence du sens
Les Quidams à Douarnenez 2008.
DR Jacques Vapillon - Pixsail
De la proximité, du sens et un public qui repart avec le sourire, martèle le président des fêtes maritimes. "Nous avons cette année particulièrement travaillé la mise en lumière du port. De retour au Rosmeur, nous nous servirons de ce retour d'expérience pour l'appliquer là-bas. En 2012, nous mettrons aussi de l'émerveillement sur le Rosmeur. Ce que nous avions commencé à faire en 2008 avec les Quidams et poursuivons aujourd'hui avec la Compagnie Carabosse. Nous avançons par palier. En 2012, quatre soirs, quatre nuits magiques."

Pour en terminer avec le Rosmeur, dans ce qui n'est pas une guerre, Jean-Michel Le Boulanger revient sur le sens. "Le Rosmeur est à même de nous donner à réfléchir. Il faut rappeler ce qu'est un port de pêche.  C'est à la fois beau et dangereux. Rappelons qu'au 20ème siècle, à Douarnenez uniquement, on compte 870 péris en mer. Il ne faut pas que la vitrine soit vide. Si tous les marins de Douarnenez qui se sont succédés au fil des siècles revenaient pour Temps Fête, je voudrais qu'ils n'aient pas honte."

Un dimanche particulier
C'est le dernier jour de présidence des fêtes maritimes pour Jean-Michel Le Boulanger. Un ultime jour qui ne va pas sans un brin de 'déchirement' pour le vice-président du conseil régional, chargé de la culture. "Le presque dernier jour (samedi 24 juillet, ndr) correspondait à mon rêve du premier jour, il y a un peu plus de vingt ans : le site, les estacades et la passe et ses portes ont été conçus pour recevoir le Belem. Ça m'a fait un coup."

Avant tout, faire la fête
Et sinon ? "Moi, j'aime les gens. C'est avant tout une très grande aventure humaine. Ce sont 1 700 à 2 000 bénévoles qui passent des heures entre-eux et parfois à des places très ingrates. C'est là aussi qu'est le sens, dans cette aventure humaine. En 2006, ils disaient 'On a merdé', pas 'Il a merdé'. C'est un fait, la ville est dure, le débat politique est dur. On a construit la fête, tous ensemble. Tout Douarnenez est là."

Et Jean-Michel Le Boulanger de conclure : "Le représentant des fêtes maritimes ne peut être dans le champ politique, c'est pour cela qu'il change. Et même si Douarnenez est une ville irritante, on tire son image vers le haut. Ce n'est qu'une fête, faut pas se la péter. C'est juste anodin et essentiel."

Thomas Rocher

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