Conseil municipal – Suite. Fin de la partie ?

Les réactions de l'opposition arrivent enfin. Et ? Et bien, plouf !

Les alternatifs s'accordent à renvoyer le débat à un acte purement "populiste" et permettant de ne pas aborder les vrais problèmes qui se posent à la ville.

Côté PS, circulez, nous n'avons rien à y voir. Dès la fin du conseil municipal, le 2 octobre dernier, Tangi Youinou tenait ferme cette position.  "La précédente municipalité n'avait certainement pas tout bon. Nous nous sommes questionnés sur certaines décisions, déjà à l'époque et alors en fonction, critiquant la nécessité d'agir selon certains modes. Et quoiqu'il en soit, je ne peux pas m'opposer à une transparence de l'usage des deniers publics. Encore moins, alors que j'y suis fortement attaché."

En clair ? Oui, tout le monde s'accorde sur le fait que les dérapages ont existé. Mais dans l'instant, personne n'est coupable.

Un jour, un jour…

Thomas Rocher

Diversion dangereuse et refus du débat démocratique «Avec une énième charge sur l'utilisation passée des fonds publics lors du dernier conseil municipal, Philippe Paul, sénateur-maire de Douarnenez, esquive une nouvelle fois les questions que se posent les citoyens de sa ville: pourquoi ces actions d'affichages, de façade, de communication en lieu et place d'une politique active sur ce que sont les préoccupations quotidiennes des Douarnenistes en matière d'emploi, d'action sociale, de culture et de cadre de vie?». «Nous nous refusons à entrer dans une polémique stérile sur des sommes, cette fois sans rapport avec ce qui nous était présenté, il y a peu, comme la faillite de la Ville. Cette manière de faire participe au désintérêt de la population pour la chose publique et fait le lit de tous les populismes. Ce n'est pas notre conception du débat public et démocratique». «Que le maire critique les actions passées des municipalités précédentes, c'est dans l'ordre des choses. Mais qu'il accepte aussi que l'opposition puisse en faire autant pour ce qu'elle considère être de l'inaction et du laisser-faire: passivité devant les licenciements à Lannugat, diminution des subventions aux associations, promesses de revitalisation du centre-ville sans effet réel, diminution de moyens de fonctionnement dans les services publics (personnels dans les écoles non remplacés, etc.)». «On attend toujours de savoir en quoi la visite de M. Raffarin était utile et si elle nécessitait le ravalement anticipé et en urgence du bâtiment du Centre des arts. Plus largement, on attend toujours de connaître le projet pour cette ville du maire et de son équipe comme leurs réponses aux problèmes bien réels des Douarnenistes». Les Alternatifs, le Parti communiste français et l'Union démocratique bretonne Parti socialiste «Lors du dernier conseil municipal, le maire a accusé certains élus de la précédente municipalité d'avoir abusé de leurs fonctions en faisant régler par la Ville des dépenses jugées personnelles ou déplacées. Les socialistes ne se sentent pas concernés par ces accusations publiques. La vie politique mérite la transparence et la confiance. L'alternance, que le Parti socialiste propose et vise à construire avec d'autres, passe nécessairement par ces engagements communs». Tangi Youinou, Hervé Fourn et Annick Le Goff, conseillers municipaux et Yannick Poulhazan, secrétaire de la section socialiste de Douarnenez