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dimanche 10 mai 2009

Hors les murs > Du foot, un président et du plaisir !

Le Brésilien guingampais Eduardo, tout comme le reste des deux équipes, n'avait que faire de la présence ou non du Président. Et pourtant, chacun s'inquiétait de savoir si, au final, il serait là…

Le Télégramme, sous la plume de René Pérez, n'y avait pas été par quatre chemins. "Il n'y aurait pas seulement un geste d'humeur à l'égard de la Bretagne. Il s'agirait d'une véritable faute politique dans une région où l'UMP n'a vraiment pas besoin de cela !", concluait-il samedi. Un édito qui a visiblement fait mouche !

Et pour qui a regardé France 2, le Président avait l'air un tantinet inquiet, au micro du journaliste Daniel Lauclair. Pas rassuré le bonhomme, face à cette horde celte qu'il le ceinturait, puisque dans la Stade de France, où que l'on regarda, on ne voyait que des Bretons. Ceux de Guingamp, ceux de Rennes, sans oublier ceux de partout alentours. Et ceux de Paris, évidemment.

Est-ce le jeune marin du Guil que Nicolas Sarkozy aurait-eu peur de croiser ? Craignait-il d'entendre la Marseillaise être sifflée et de devoir partir ? Il y a certainement de cela. De tout, de rien, du vrai et du faux. Mais, un Président doit-il craindre cela ? En effet, ce n'est pas la rue qui fait la loi, même si, parfois elle éructe pour faire connaître son mécontentement.

Quoiqu'il en soit, c'est une certitude, le Président garde un mauvais souvenir de la Bretagne. La faute à la pluie ?

Oui, Président, comme on dit chez nous, en Bretagne, il ne pleut que sur les …

Le bilan de la soirée ? Une victoire bretonne. Une victoire de la Bretagne et des Bretons, finalement, tous contents. Je ne suis pas "breizophile patenté". Loin de moi cette envie. Pourtant, je suis fier de constater qu'à l'issue du match, il n'a a eu aucun incident. Au final, supporters guingampais et rennais ont bu un coup ensemble sur la route du retour.

Et bien que ce ne soit pas Astérix ici, c'est un fait, nous pouvons être fier de l'image que nous avons donné. Un Stade de France comme ça, on n'est pas prêt de le revoir. Ne boudons pas notre plaisir ! La potion magique a été très bonne.

Thomas Rocher

PS : le prix "citron" de la soirée revient à Roselyne Bachelot, ministre des sports notamment, que l'on a pu voir mâcher allègrement, bouche grande ouverte, un chewing-gum pendant la Marseillaise. Grande classe et merci France 2 pour ce superbe plan, que j'aurai beaucoup de plaisir à insérer ici, s'il est mis en ligne !

1 commentaire:

  1. Magnifique il est vrai ce stade de France rempli de bretons !
    Vous l'avez écrit et il est vrai, pas d'incident ensuite, c'est une très belle image que nous, bretons, avons donné de notre magnifique région et j'en suis très fier (de ma région et de notre image). C'est drôle mais ce match a été une superbe pub pour la Bretagne : gratuite, belle et joueuse. Nous qui savons compter ;-) c'est une bien belle promotion !
    Pour revenir à la présence ou non du président, il est vrai qu'il était attendu par un certain nombre de média. Cette pression il en joue mais il est, la preuve, aussi victime, il a du se montrer présent car le contraire aurait été très mal perçu, drôle aussi cette pression des bretons.
    Un bémol, ma mère a attendu le moment ou le bro gozh aurait du (zic) chanté, flut, c'est pas pour cette fois. Promis l'année prochaine ?
    noz vat !

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