Depuis cette nuit minuit, plus rien n'est permis pour les partis en lice pour les élections municipales. Plus rien, que dalle, que couic ! Demain samedi, vous pourrez faire votre marché sereinement, sans être directement sollicité par les membres d'une liste.
Plus de communication nouvelle donc, dès aujourd'hui. A ce même moment, les sites internet (site "en propre", pages Facebook…) sont priés de… ne rien diffuser qui soit nouveau. Pas de documents papier non plus. Rien de neuf donc. Le faire serait une faute lourde pouvant entraîner jusqu'à l'annulation du scrutin. Il serait idiot qu'il en soit ainsi, non ?
Non, dès ce vendredi et encore demain samedi, vous pourrez prendre le temps de lire attentivement les professions de foi qui sont arrivée dans votre boîte à lettre. Si vous prenez le temps de tous les lire, globalement ce sera rapide, voire "flash" pour l'un d'entre-eux.
Les élections locales restent prisées
Au-delà des convictions politiques et même dans une ville moyenne comme celle de Douarnenez, l'étiquette n'est pas forcément primordiale pour les listes qui l'affichent. Souvent, les questions de personnes sont plus importantes.
Une personne, un projet, une volonté, une dynamique auront très souvent plus de poids que l'appartenance politique. Ici, on cause "local". Ces élections sont celles qui vont conditionner le futur de la ville. Qu'il s'agisse du terrain de foot, de ceux de pétanque ou de la route qui passe devant chez soi, les critères divers et variés entre en compte.
2, 3, 4 candidats au second tour ?
Telle est actuellement la question. Personne ne semble avoir de vision claire sur le sujet dans l'instant. Seule certitude émise : il ne devrait pas y avoir un seul tour, contrairement à 2008. Si Douarnenez reste dans la tourmente pour cause d'emprunts toxiques, ce ne devrait plus un élément déterminant.
Votre mobilisation compte !
Alors, le second tour reste ouvert. Simple duel, triangulaire, quadrangulaire ? Mystère ! Il va falloir attendre dimanche pour le savoir. Patience et pondération s'impose donc. Autre facteur déterminant : le taux de participation. C'est lui qui sera déterminant. Pas certain que le contexte national soit un facteur d'importance.
Voter est le seul moyen de s'accorder le droit de contester les décisions des élu(e)s par la suite, quelque soit votre choix. Ne l'oubliez jamais… La démocratie nous le permet.
Oui, la lutte est ouverte. Vivement dimanche !
Thomas Rocher.
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