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samedi 11 janvier 2014

Municipales. La politique, c'est aussi (et surtout) de l'image et de la communication

Qu'il s'agisse de mettre en page un tract, d'habiller un site web ou sa permanence en vue des élections, l'image est importante. Philippe Paul et son équipe l'ont bien compris. Sur le mode publicitaire, une bonne image vaut parfois mieux qu'un long discours. Et sur ce coup, le challenge est réussi, même si des manques existent.
Màj. 12:46 - 11.01.2014


Sous forme d'un dessin style BD, dans la veine d'un A l'aise breizh plutôt réussi, la liste Douarnenez Générations du maire sortant embrasse le panorama penn sardin : jeunes et anciens s'y retrouvent. Seuls, en famille, s'adonnant au sport ou travaillant, le panorama est dressé et "parle". 

Le visuel de campagne de
 l'équipe de Philippe Paul.

Pas tout, mais pour tous ?
Bien sûr, on pourra alors objecter que Douarnenez, ce n'est pas que la pêche. On pourra aussi dire que le foot ou le kite-surf ne sont pas les seuls sports ; que les dames âgées ne portent plus depuis belle lurette une blouse, un tablier et des boutoù coat (sabots en bois) ; que la plaisance est la grande absente. Oui, on peut. Mais la symbolique de l'image à elle seule embrasse bel et bien la 'base line', le slogan rattaché à Douarnenez générations : "notre meilleur programme, c'est vous !"

Philippe Paul a attendu que ses opposants se soient tous déclarés pour se lancer dans la course, tant des municipales que des sénatoriales, puisque la loi sur le non-cumul des mandats ne devrait pas être mise en œuvre avant 2017. Les sénateurs sont tenaces et solidement vissés à leur siège, tellement la situation est "confortable". 

Une entrée en campagne qui se démarque
L'impression de ce lancement de campagne ? Une entrée réussie. Oui, réussie parce qu'elle se démarque. Elle permet aussi, dans l'immédiat, de ne pas jouer sur le difficile exercice "ma tête partout" dans les documents à venir. Et surtout, elle permet de changer radicalement des recettes traditionnelles, usées, épuisées qui ne répondent plus à ce 21ème siècle qui nous accompagne pour la 15ème année.

Reste qu'en cherchant un peu, le point faible est internet. Si la liste est présente sur Facebook, elle n'a pour le moment pas de site en propre. Pire, aucun nom correspondant à celui qui pourrait être celui du site n'est pour le moment réservé auprès des entités qui peuvent les enregistrer et les activer (Source et vérifications faites sur Gandi - Web domain name registrar). Damned ! A l'heure où internet et ses dérivés sont devenus "indispensables" à bon nombre d'entre-nous et particulièrement auprès des jeunes électeurs, ça, c'est un peu faible.

Une campagne participative, mais quand ?
Comme les autres, Philippe Paul et son équipe (que nous devrions connaître d'ici à la fin du mois) jouent sur la carte participative : "Notre meilleur programme, c'est vous !". On attend de savoir comment et quand interviendra le "nous". A quel moment serons nous consultés ? Quand le programme nous aura été présenté ? En ce cas, les marges de manœuvre seront faibles ou inexistantes. La consultation, l'écoute et le respect des avis de l'opposition n'ont pas forcément fait parti des points forts du mandat du candidat sortant et de l'équipe majoritaire. 

Crier au loup avant d'avoir démarré réellement la campagne n'est pas non plus la meilleure manière de prévenir les débordements. Suite à son annonce d'entrée en campagne, le Télégramme indiquait (Ouest-Cornouaille – 04.01.14) : 
« La campagne risque d’être un peu compliquée et "ça va sûrement taper", suppose déjà Philippe Paul. Avant d’ajouter : "En tout cas, de mon côté, je n’ai pas l’intention de taper. Je fais ma campagne et les autres font la leur". » 

Parmi les arguments de l'opposition, on en connaît plusieurs, dont un marquant : s'il est réélu, Philippe Paul aura le temps de finir tous les chantiers annoncés qui n'ont pas vu le jour… 

Thomas Rocher.

2 commentaires:

  1. Il n'a meme pas le courage de taper .(peut-etre
    peur de se prendre le retour dans la G.)
    Il n'a que le courage de rien faire.Pour ses projets
    c'est cinq mandats voire plus qu'il lui faudrait.
    La grosse masse jaune informe au bas de son visuel
    à première vue j'ai pensé que c'était de ....
    Ben non c'est l'ile tristesse.

    RépondreSupprimer

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