Enthousiastes et souriants, ils le sont tous alors qu'ils tournent à Douarnenez l'émission "Midi en France", pour France 3. Lundi et mardi, deux émissions en direct. Celles de mercredi, jeudi et vendredi ont été mises en boîte à la suite de celles-ci ces deux même jours.
Laurent Boyer ne cache pas sa joie d'être en bord de mer. L'Atlantique, il connaît. Il prend plaisir à aller vers le public, entre le direct et les émissions à enregistrer, tout comme ses chroniqueurs. "A chaque fois, nous rencontrons des gens enthousiastes. Nous parlons de chez eux", explique l'animateur.
Et c'est vrai, alors qu'une centaine de personnes entourent le plateau, que le public ne boude pas son plaisir. Les applaudissements nourris le confirment à l'issue de chaque séquence. "Le choix de la production est de cibler les villes moyennes, voire les villages, pour les tournages", explique Laurent Boyer.
Typique, mais pas que folklorique
"Ce qui me plaît, c'est la baie et la typicité bretonne". Laurent Boyer |
Il poursuit : "Le choix de la production (R&G*) n'est pas de se cantonner à la carte postale. Nous nous penchons sur les sujets qui rythment le bassin de vie, à tous les niveaux. Le rubriquage de l'émission nous permet de traiter un très large nombre de sujets, du tourisme à l'environnement, en passant par l'économie ou encore la gastronomie."
Et pour ce faire, l'émission se prépare en amont avec les équipes locales de France 3. Elisabeth Bourvon de France 3 Bretagne est pleinement intégrée à l'équipe pour donner la touche régionale. "Nos reportages sont du type de l'émission Des racines et des ailes, insiste Laurent Boyer. C'est un niveau d'exigence que s'est fixée la production."
Et pour ce faire, l'émission se prépare en amont avec les équipes locales de France 3. Elisabeth Bourvon de France 3 Bretagne est pleinement intégrée à l'équipe pour donner la touche régionale. "Nos reportages sont du type de l'émission Des racines et des ailes, insiste Laurent Boyer. C'est un niveau d'exigence que s'est fixée la production."
Il y a un mois maintenant, les tournages se sont en effet succédé. Mais un bémol apparait après les premières émissions : "ce n'est pas que Douarnenez que vous montrez", regrettent certaines personnes de l'assistance, et même le service Communication de la ville qui avait pourtant transmis de nombreux sujets possibles.
Un coup de pouce indéniable au tourisme
"Peut-être, réplique Laurent Boyer. Mais il serait réducteur de ne pas regarder aux alentours si des pistes intéressantes de sujets sont à explorer". Alors, quand bien-même, c'est une bonne opération pour la ville, c'est certain. "Nous savons qu'à chaque endroit où nous avons réalisé l'émission, les offices de tourisme ont connu un afflux dans les sollicitations, en vue d'effectuer un séjour dans la ville."
Laurent et ses chroniqueurs, enregistrant le "coming-next" avant la "mise en boîte" de l'émission du mercredi. |
Et pour le reste, l'incontournable boîte de sardines ou les personnalités qui ont pu ou peuvent illustrer la ville ne sont pas oubliés. "Bernadette Bourvon évoquera immanquablement les Gras et toute l'activité associative qui met la ville en mouvement. Elle est intarissable sur le sujet. Autre exemple, Yann Kersalé. C'était impossible de passer à côté."
Côté cuisine, si c'est le 2 étoiles Michelin Olivier Belin qui à ouvert le bal, viendra ensuite Nadine : vive la crêpe ! Ici, c'est Vincent Ferniaud qui officie et met en relief la gastronomie locale. De tout, pour toutes les bourses ! Et ce n'est pas fini. D'autres surprises gastronomiques se succéderont jusqu'à la fin de la semaine.
Et combien ça coûte, tout ça ?
Une "mince" partie des équipes techniques en tournage |
Le prix n'est pas des plus élevé pour la ville. A la charge de la municipalité, le logement et la restauration pour la trentaine de techniciens de France Télévision. La production gère ses besoins par elle-même. "Pour les villes qui répondent à nos sollicitations, il n'y a pas d'équivalent en terme de coût", appuie Laurent Boyer.
Avec un programme visionné quotidiennement par 500 mille à 1 million de personnes (le programme est leader en moyenne sur sa tranche), "il n'y a pas d'équivalent pour une commune", insiste l'animateur. L'un des producteurs, Stéphane Gateau (qui a des origines bretonnes) ne dirait certainement pas le contraire.
Maintenant, les équipes ont rangé le matériel et s'avancent déjà vers leur nouvelle destination. Dès lundi, Salon-de-Provence accueillera les équipes de France 3 et de R&G Productions. Et je vais vous donner un indice sur la météo qu'ils devraient avoir : à peine mieux qu'ici !
Mais où est ce foutu printemps ?
Mais où est ce foutu printemps ?
Laurent Boyer et sa collaboratrice Aline Le Duff, dont la grand-mère est originaire de Roscanvel. Fichus Bretons ! |
Thomas Rocher.
* Retrouvez aussi Laurent Boyer chaque dimanche sur RTL dans "Le grand quizz de l'histoire de France"
(L'occasion pour moi d'un confraternel salut à Benoît, ami finistérien et responsable du Support, Direction des Moyens Technologiques à RTL, rien que ça. Mais depuis tout petit, il a la radio dans le sang. Et il travaille sur la première d'entre-elles !)
DOUARNENEZ c'est "NEWPORTS"
RépondreSupprimerC'est nouveau,ca vient de sortir :Douarnenez la ville aux trois ports.
Le port de peche , le port de plaisance et le port musée....
PP le 15 mai 2012
Erreur il faut lire le 15 mai 2013.
RépondreSupprimerLe temps passe vite,mais pas assez pour certaines choses!!!!
cela a été une belle chose pour la ville
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