Cette année, pas d'éléphants roses en vue. Et pour les Gras,
la rigueur reste de mise. La municipalité à confirmé jeudi 31 janvier, lors
d'une réunion d'information aux gérants de bars, qu'à deux heures du matin la
soirée était terminée. Agacement et déception à nouveau dans les rangs des
bistrotiers penn sardin.
Sous la présidence du Premier adjoint au maire, Jos Le Gall,
c'est à neuf heures du matin que les patrons de bistrots étaient conviés jeudi en
mairie. Au menu : l'autorisation d'ouverture tardive des débits de boissons, la
prévention et les questions diverses. "C'est la même réunion que celle de
l'année dernière. Rien de neuf sous le soleil", tempête l'un des patrons de bar penn sardin.
Quel dynamisme commercial ?
"A chaque fois, c'est le même refrain. La fermeture, c'est deux heures du matin. En cas de problème, les gendarmes seront sur le terrain. S'il y a des blessés, vous appelez le 15. Je ne sais même pas pourquoi ils nous invitent, puisqu'ils n'ont aucune info supplémentaire à nous apporter. Tout est décidé d'avance. C'est comme ça. C'est tout. Après on nous parle du dynamisme commercial de la ville, mais pourquoi faire ?" conclut-il, déçu.
Côté Rosmeur, la tonalité n'est guère plus radieuse. Pour
l'un d'entre-eux, déjà la veille, la réunion
n'avait rien d'engageant. "Ce qui me déçoit le plus, c'est que nous ne
sommes pas mis dans la réflexion. Oui, ce sont les Gras. Oui, il y aura bien
sûr des personnes pour boire plus que d'autres. Est-ce une raison pour la
municipalité de ne pas faire un effort ? Ce n'est pas en ayant peur qu'on
avance." (L'arrêté municipal était connu avant la réunion, ndr.)
Et il poursuit. "Bien sûr, nous aurions préféré trois
heures. Le bal (qui a lieu à nouveau cette année à la salle des fêtes, ndr) se
termine une heure plus tôt. Nous aurions souhaité, pour le dynamisme commercial,
pouvoir accueillir ceux qui voulaient descendre sur le Rosmeur". Il
indique un autre versant du problème qui n'est pas pris en compte dans la
réflexion municipale.
Nous sommes les Gras !
"Nos bars pourraient être un plus pour la fête, ils sont une partie des Gras. Je pense que la ville se prive d'un atout. Nous pourrions servir de tampon.
Nous avons une heure pour faire redescendre un peu la pression avant de les
raccompagner jusqu'à la sortie. Et tant qu'à faire, les remettre sur la bonne
voie, celle de leur lit ! Ce ne sont pas les bars qui créent le désordre."
Cette année encore, pour la troisième fois consécutive, ce
sera deux heures et pas plus. Il faudra alors écouter le bruit en ville. Il
s'en dégagera certainement de certaines rue et maisons. On regardera
attentivement l'état de la place des Halles, dimanche matin pour compter les
kilos de verre brisé. Côté dynamisme commercial (vanté dans le courrier
d'invitation), les patrons de bar attendaient mieux. "Et pourquoi pas une
heure, l'année prochaine ?", lançait notre premier patron, furieux. "Mais on fera
quand même la fête !"
Thomas Rocher.
Ben,ya deux adjoints que çà va pas gener ils
RépondreSupprimeriront surement pas boire un coup ensemble ...
hihihi