En parlant d'Elles, Philippe Paul a dit qu'elles étaient un atout pour la ville. De qui je suis ?
Des associations, de toutes, même si à la cérémonie des vœux, notre sénateur-maire a seulement cité Temps Fête, la Fédération maritime de la baie de Douarnenez, le Festival de cinéma, la Vie en Reuz, la Nuit des Sables blancs, les Gras, indirectement le Winches Club, la SRD. Les mastodontes qui contribuent à l'image de la ville. Et l'on sait combien les élus, pas qu'eux d'ailleurs, aiment les images flatteuses. Mais là n'est pas le sujet.
Créatrices d'emplois pour certaines, d'idées, d'envies, de dévouement pour toutes, elles sont le maillon indispensable au "bien vivre" douarneniste. Chacune à leur niveau, du club de foot, en passant par Miettes de baleine, les Secours populaire et catholique, les plaisanciers du Rosmeur, la chorale Mor Gan, DzCity Rockers ou Rhizomes, la p'tite dernière...
Y'a-t-il une actualité à cette chronique associative ? Nan, ou alors si, l'envie de ne pas céder à la tendance grincheux (encore que !), de parler des trains qui arrivent presque à l'heure. Parce que coûte que coûte, vaille que vaille, les associations tiennent bon ! Baisse des subventions ou hausse refusée voire pas de subventions du tout, elles continuent.
Un "elles" incarné par des bénévoles, des militants qui, même lorsqu'ils en ont "ras le bob", donnent de leur temps, de leur énergie. Une énergie fédératrice a souligné Monsieur le maire. Une énergie tisseuse de liens, passeuse de savoirs. Mais trop peu appréciée. Moins de 10 % du budget de la ville leur est dédié.
L'argent est pourtant complémentaire des meilleures volontés. Inutile pour autant de refaire le débat de décembre 2012 sur le budget. D'ailleurs, l'argent vient aussi des cotisations et rien ne nous empêche de soutenir telle ou telle en prenant une adhésion. Ben oui ! Il faut parfois savoir poser des actes militants.
Si les associations tissent le savoir-vivre ensemble, elles incarnent aussi le caractère de la ville, préparent le Douarnenez de demain. Si, si regardez bien autour de vous, autrement que comme des consommateurs. Faites attention au travail des unes et des autres. Et si elles ne lâchent pas, c'est parce qu'elles croient encore dans un Douarnenez qui a un peu mal à l'âme, parce qu'elles savent que sans elles il y aura des manques en terme de solidarité, de mains tendues, de prévention, de concerts, de rencontres, de fêtes...
Allez prochain grand rendez-vous associatif la braderie des Gras et le bal des paires du Secours populaire, les 1er et 2 février à l'hôtel de France. Pour la bonne cause.
Violette Gallet.
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