C'est Annick Le Goff qui a ouvert la séance par une interpellation des élus de la majorité sur… le "douloureux" dossier de la pêche à pied et de la pollution.
"Les pêcheurs à pied ignoraient l'avertissement de l'Agence régionale de santé (ARS), sur la mise en danger de leur santé". L'élue PS poursuit : "Les contaminations sont d'origines locales, source de la surcharge en E.coli. Qu'avez-vous fait (pour les traiter, ndr) ?. Vous avez un devoir de police. Il n'est pas assumé. C'est triste. J'aimerai qu'on en discute", conclut l'élue. (> L'intervention complète d'Annick Le Goff)
L'affichage est fait
"Vous jouez sur le registre de la catastrophe et de la peur", réplique Philippe Paul, balayant d'un revers de la main les arguments avancés. Épaulé par Jos Le Gall et Erwan Le Floch, les élus feront état d'un arrêté préfectoral. "L'arrêté est affiché, à la capitainerie et à la passerelle. Passerelle où il a été recouvert", précisera Jos Le Gall de conclure : "l'affichage a eu lieu" (après que l'article soit paru, ndr).
"Vous jouez sur le registre de la catastrophe et de la peur", réplique Philippe Paul, balayant d'un revers de la main les arguments avancés. Épaulé par Jos Le Gall et Erwan Le Floch, les élus feront état d'un arrêté préfectoral. "L'arrêté est affiché, à la capitainerie et à la passerelle. Passerelle où il a été recouvert", précisera Jos Le Gall de conclure : "l'affichage a eu lieu" (après que l'article soit paru, ndr).
L'affichette d'avertissement apposée cale du Guet, lundi 16 avril.
Photo : HO. Le Télégramme
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"La question se pose sur le niveau de compétence des élus", lance alors William Boulic. Jos Le Gall réplique, non sans ironie : "il faut demander au Télégramme".
Un arrêté, oui. Mais...
Un arrêté préfectoral fait bien état du classement de la zone en D, soit une interdiction permanente de la pêche, pour le port de Tréboul, la totalité de la rivière du Port-Rhu et le port de Douarnenez. Mais… "L'arrêté préfectoral ne concerne directement que les professionnels", nous indiquait ce vendredi un représentant des affaires maritimes à Douarnenez.
Un arrêté préfectoral fait bien état du classement de la zone en D, soit une interdiction permanente de la pêche, pour le port de Tréboul, la totalité de la rivière du Port-Rhu et le port de Douarnenez. Mais… "L'arrêté préfectoral ne concerne directement que les professionnels", nous indiquait ce vendredi un représentant des affaires maritimes à Douarnenez.
Celui-ci précisait : "Il n'y a pas d'arrêté préfectoral concernant la pêche à pied de loisir, même si les zones d'interdiction pour les professionnels s'appliquent par extension aux particuliers. C'est aux mairies en ce cas de procéder par arrêté municipal à l'interdiction des zones concernées. La mairie de Douarnenez a par ailleurs été informée des résultats sur la pollution réalisés par l'ARS. C'est à elle d'agir". Une indication qui ne fait que confirmer les propos développés dans le Télégramme.
Des études sur la pollution et son traitement en cours
Et ce document, comme le confirme lors de la séance Elisabeth Hascoët, est bel et bien affiché dans un couloir des services municipaux. "Le courrier d'information de l'ARS s'attache plus particulièrement aux niveaux de contamination par la bactérie E. coli, en dépassement constant", insiste-t-elle.
"Et quid du traitement ?", questionne alors Annick Le Goff. "Il y a un diagnostic en cours", répond Jos Le Gall. "Qui travaille sur le dossier ?", relance-t-elle. "Un cabinet d'étude", répond le premier adjoint. "Lequel ?", interroge l'élue PS. Petit moment de flottement et Jos Le Gall d'indiquer que c'est In Vivo. (Dont on se demande, à regarder de plus près, quel pourrait-être l'apport sur le problème de pollution. In Vivo, par contre, pourrait œuvrer sur les dragages à venir. Ndr)
Et ce document, comme le confirme lors de la séance Elisabeth Hascoët, est bel et bien affiché dans un couloir des services municipaux. "Le courrier d'information de l'ARS s'attache plus particulièrement aux niveaux de contamination par la bactérie E. coli, en dépassement constant", insiste-t-elle.
"Et quid du traitement ?", questionne alors Annick Le Goff. "Il y a un diagnostic en cours", répond Jos Le Gall. "Qui travaille sur le dossier ?", relance-t-elle. "Un cabinet d'étude", répond le premier adjoint. "Lequel ?", interroge l'élue PS. Petit moment de flottement et Jos Le Gall d'indiquer que c'est In Vivo. (Dont on se demande, à regarder de plus près, quel pourrait-être l'apport sur le problème de pollution. In Vivo, par contre, pourrait œuvrer sur les dragages à venir. Ndr)
Monique Prévost, quelque peu dépitée par la gestion du dossier, conclura laconiquement les échanges : "que cela serve de leçon". Erwan Le Floch de répliquer : "il faut savoir que la pêche est interdite dans tous les ports". Sauf que là, il ne s'agit pas du port mais de l'estran, entre le port Rhu et l'Ile Tristan. Et qu'au final, il y a bel et bien eu cafouillage…
A suivre.
Thomas Rocher.
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