Samedi 3 septembre, dans les colonnes de Ouest-France, Philippe Paul, sénateur-maire de Douarnenez et vice-président de la communauté de communes du pays de Douarnenez, faisait sa rentrée sous forme d'un panorama des dossiers les plus en vue. Délégation de service public pour l'aire de carénage, camping du bois d'Isis, algues vertes, nautisme…
Les Sardines ont demandé à l'opposition, leur regard sur ces dossiers. Elles se sont aussi penchées sur 2014, année des prochaines élections municipales.
Parole à la gauche pour commencer. Et puisque la gauche est représentée par deux courants (trois en réalité avec les Verts) en cité penn sardin, c'est Monique Prévost, ancienne maire de la ville, pour le groupe divers gauche (Monique Prévost, Geneviève Fréour, Hugues Tupin) qui s'exprime la première. Monique Prévost est aussi conseillère communautaire.
Les Sardines. Sur la DSP de l'aire de carénage, le sénateur-maire se disait "raisonnablement serein". Les services préfectoraux ont depuis donné leur réponse sur la légalité du processus et ont mis en garde sur la manière dont les consultations (CTP et commission consultative des services public locaux) ont été menées. Pour autant, la détermination de l'équipe municipale actuelle ne faiblit pas. Que retenez-vous de cet épisode ?
Monique Prévost : Un problème de logique élémentaire se pose : avant de voter une délégation de service public en conseil municipal, une procédure de consultation à 2 niveaux est prévue et obligatoire.
Le Préfet considère que ces deux consultations n'ont pas été effectuées règlementairement, mais la délibération votée en conseil municipal est néanmoins valable ? Selon le scénario présenté par le Maire, on va donc procéder à nouveau et dans des formes régulières cette fois-ci aux consultations des différents partenaires alors que la décision a déjà été prise et votée ! Quel est le sens de cette mascarade ? Quelle valeur le maire donne-t-il à ces instances ?
Ce qui est recherché, c'est éviter les recours administratifs mais absolument pas écouter les représentants du personnel et des usagers et tenir compte de leurs avis. La réponse du préfet est l'élément nouveau qui prouve que le Maire a tort. Avec les syndicats, qui ont dénoncé dès le départ la manière de gérer ce dossier en Mairie, nous restons vigilants quant aux suites à venir.
Le bois d'Isis revenait aussi en première ligne dans cette interview. Qu'attendez-vous de la municipalité sur ce dossier sur lequel le premier opérateur pressenti a au final jeté l'éponge ?
Nous avons toujours défendu l'idée d'un camping municipal qui rende un vrai service à la population. Les prestations proposées par le nouveau délégataire classent l'équipement dans une autre catégorie, de camping de luxe.
L'idée d'une nouvelle zone de stockage des algues vertes en zone de Lannugat est avancée par Philippe Paul, taclant au passage le travail de William Boulic, précédent président de la CCPDz, et l'idée d'un second terrain. Pensez-vous que ce soit une bonne idée et l'on se pose alors la question, pourquoi ne pas l'avoir fait avant si le terrain était disponible ?
On se pose en effet la question ! La nouvelle équipe a présenté une possibilité sur un autre terrain, en commission économie. Mais ni Philippe Paul, ni Jos Le Gall (délégué à la CCPDz, ndr) n'ont émis de remarques sur le premier choix proposé.
Les Sardines ont demandé à l'opposition, leur regard sur ces dossiers. Elles se sont aussi penchées sur 2014, année des prochaines élections municipales.
Parole à la gauche pour commencer. Et puisque la gauche est représentée par deux courants (trois en réalité avec les Verts) en cité penn sardin, c'est Monique Prévost, ancienne maire de la ville, pour le groupe divers gauche (Monique Prévost, Geneviève Fréour, Hugues Tupin) qui s'exprime la première. Monique Prévost est aussi conseillère communautaire.
Les Sardines. Sur la DSP de l'aire de carénage, le sénateur-maire se disait "raisonnablement serein". Les services préfectoraux ont depuis donné leur réponse sur la légalité du processus et ont mis en garde sur la manière dont les consultations (CTP et commission consultative des services public locaux) ont été menées. Pour autant, la détermination de l'équipe municipale actuelle ne faiblit pas. Que retenez-vous de cet épisode ?
Monique Prévost : Un problème de logique élémentaire se pose : avant de voter une délégation de service public en conseil municipal, une procédure de consultation à 2 niveaux est prévue et obligatoire.
Le Préfet considère que ces deux consultations n'ont pas été effectuées règlementairement, mais la délibération votée en conseil municipal est néanmoins valable ? Selon le scénario présenté par le Maire, on va donc procéder à nouveau et dans des formes régulières cette fois-ci aux consultations des différents partenaires alors que la décision a déjà été prise et votée ! Quel est le sens de cette mascarade ? Quelle valeur le maire donne-t-il à ces instances ?
Ce qui est recherché, c'est éviter les recours administratifs mais absolument pas écouter les représentants du personnel et des usagers et tenir compte de leurs avis. La réponse du préfet est l'élément nouveau qui prouve que le Maire a tort. Avec les syndicats, qui ont dénoncé dès le départ la manière de gérer ce dossier en Mairie, nous restons vigilants quant aux suites à venir.
Le bois d'Isis revenait aussi en première ligne dans cette interview. Qu'attendez-vous de la municipalité sur ce dossier sur lequel le premier opérateur pressenti a au final jeté l'éponge ?
Nous avons toujours défendu l'idée d'un camping municipal qui rende un vrai service à la population. Les prestations proposées par le nouveau délégataire classent l'équipement dans une autre catégorie, de camping de luxe.
L'idée d'une nouvelle zone de stockage des algues vertes en zone de Lannugat est avancée par Philippe Paul, taclant au passage le travail de William Boulic, précédent président de la CCPDz, et l'idée d'un second terrain. Pensez-vous que ce soit une bonne idée et l'on se pose alors la question, pourquoi ne pas l'avoir fait avant si le terrain était disponible ?
On se pose en effet la question ! La nouvelle équipe a présenté une possibilité sur un autre terrain, en commission économie. Mais ni Philippe Paul, ni Jos Le Gall (délégué à la CCPDz, ndr) n'ont émis de remarques sur le premier choix proposé.
Le ramassage et le traitement des algues vertes échouées sur nos plages est une nécessité de santé publique. Cela ne dispense pas d'une politique de prévention du phénomène qui passe par une protection des bassins versants et par une reconversion écologique de l'agriculture, une rupture claire avec les impasses productivistes.
Au port du Rosmeur, le dossier de la plaisance semble avancer, d'après ce qu'en dit Philippe Paul. Pensez-vous qu'un troisième port soit indispensable pour le nautisme ?
Même s'il peut être intéressant d'envisager l'accueil de grands voiliers de compétition, n'oublions pas que le port du Rosmeur est un port départemental où les mouillages sont gérés par des associations d'usagers. Il ne relève donc pas de la compétence de la Commune.
Une fois de plus, sans la moindre concertation avec les Douarnenistes et au mépris de la démocratie la plus élémentaire, la majorité municipale veut imposer sa vision de l'avenir de la Ville: Derrière ce projet, ce qu'on nous propose, c'est la transformation à terme de ce site en marina pour une plaisance dite "haut de gamme".
Un deuxième groupe d'opposition est maintenant lancé. Il semble que les discussions ne puissent se faire qu'à couteaux tirés entre le maire et ses élus d'opposition, toutes tendances confondues, sur certains dossiers, notamment les plus structurants. Comment expliquez-vous cela ?
Parce qu'en fait, il n'y a pas de discussions. Impossible d'avoir un vrai débat de fond au conseil municipal. Toutes les interventions dans ce sens sont balayées par le Maire. A force de se faire rabrouer, on devient agressif !
Qu'avez-vous comme vision de l'évolution du climat politique douarneniste depuis 2008 ?
La scission de la majorité est le reflet des pratiques municipales. L'absence complète du maire sur la Ville témoigne du peu d'intérêt qu'il a pour ses concitoyens et leurs difficultés à vivre.
Au port du Rosmeur, le dossier de la plaisance semble avancer, d'après ce qu'en dit Philippe Paul. Pensez-vous qu'un troisième port soit indispensable pour le nautisme ?
Même s'il peut être intéressant d'envisager l'accueil de grands voiliers de compétition, n'oublions pas que le port du Rosmeur est un port départemental où les mouillages sont gérés par des associations d'usagers. Il ne relève donc pas de la compétence de la Commune.
Une fois de plus, sans la moindre concertation avec les Douarnenistes et au mépris de la démocratie la plus élémentaire, la majorité municipale veut imposer sa vision de l'avenir de la Ville: Derrière ce projet, ce qu'on nous propose, c'est la transformation à terme de ce site en marina pour une plaisance dite "haut de gamme".
Un deuxième groupe d'opposition est maintenant lancé. Il semble que les discussions ne puissent se faire qu'à couteaux tirés entre le maire et ses élus d'opposition, toutes tendances confondues, sur certains dossiers, notamment les plus structurants. Comment expliquez-vous cela ?
Parce qu'en fait, il n'y a pas de discussions. Impossible d'avoir un vrai débat de fond au conseil municipal. Toutes les interventions dans ce sens sont balayées par le Maire. A force de se faire rabrouer, on devient agressif !
Qu'avez-vous comme vision de l'évolution du climat politique douarneniste depuis 2008 ?
La scission de la majorité est le reflet des pratiques municipales. L'absence complète du maire sur la Ville témoigne du peu d'intérêt qu'il a pour ses concitoyens et leurs difficultés à vivre.
Êtes-vous déjà en phase de réflexion voire d'action pour la prochaine échéance muncipale en 2014 ?
Nous tâchons de défendre nos idées et de les mettre en pratique à chaque moment, sans attendre les campagnes électorales. Par ailleurs, 2014, c'est loin et il peut se passer beaucoup de choses sur le terrain économique social et politique d'ici là.
L'urgence immédiate se situe dans le développement des solidarités envers les victimes annoncées de la crise (chômeurs, bas salaires, précaires) et la mobilisation contre les plans de casse sociale de la droite (locale ou nationale). En conséquence, pour 2014, nous espérons l'émergence d'un large rassemblement citoyen sur des valeurs réellement de gauche et qui soit porteur de cette mobilisation.
Quel est votre état d'esprit à deux semaines du prochain conseil municipal ?
Nous continuerons à défendre le projet que nous avons pour Douarnenez, en étant au service de la population, en mettant en œuvre les valeurs humanistes auxquelles nous croyons, en défendant tous les services publics à tous les niveaux et en en nous efforçant de faire avancer les notions de solidarité, de justice sociale et de respect de l'environnement.
Quel est votre état d'esprit à deux semaines du prochain conseil municipal ?
Nous continuerons à défendre le projet que nous avons pour Douarnenez, en étant au service de la population, en mettant en œuvre les valeurs humanistes auxquelles nous croyons, en défendant tous les services publics à tous les niveaux et en en nous efforçant de faire avancer les notions de solidarité, de justice sociale et de respect de l'environnement.
TR.
Voilà une opposition comme je l'aime...
RépondreSupprimercette écoute l'opposition de gauche a prouvé qu'elle la pratiquait , la mairesse de l'époque était toujours disponible ainsi que toute son équipe , l'aide aux plus fragiles était une réalité , pourvu que cela revienne , sacré travail pour les nouveaux élus , un seul désaccord avec MME PREVOST 2014 arrivera plus vite qu'on ne le pense le temps passe vite vous verrez mme le MAIRE.
RépondreSupprimeret pour gagner il faudra une gauche forte et unie et comme le dit MONSIEUR YOUINOU une gauche unie derrière la personne qui pourra porter notre projet et nous faire gagner et ceci sans arrière pensée.