Philippe Paul a tenu ce mercredi 7 septembre une conférence de presse. Au programme, la lettre que lui a adressé le Préfet du Finistère sur la délibération du conseil municipal de juin portant sur la délégation de service public (DSP) de l'aire de carénage.
Dans son courrier, d'après ce qu'en savent les Sardines, le représentant de l'État indique au premier magistrat qu'il pouvait mieux faire et lui suggère, puisqu'il ne donne qu'un avis (bien éclairé), de réellement mieux faire.
Sur les tenants de la délibération, beaucoup s'accordaient à dire que la forme n'y était pas et guettait la réponse du Préfet. Sans en avoir eu copie, cet avis sonne cependant comme un avertissement. Malgré tout, le sénateur-maire (élu républicain, s'il en est) ne semble pas décidé à le suivre pleinement.
Sur les tenants de la délibération, beaucoup s'accordaient à dire que la forme n'y était pas et guettait la réponse du Préfet. Sans en avoir eu copie, cet avis sonne cependant comme un avertissement. Malgré tout, le sénateur-maire (élu républicain, s'il en est) ne semble pas décidé à le suivre pleinement.
On ne refait pas le match
D'après les informations collectées ce jour, les services de l'État mettent en avant deux points problématiques : l'absence de consultation et de vote en comité technique paritaire (CTP), dénoncée par la CGT et la CFDT et l'absence de quorum lors de la commission consultative des services publics. Cependant, et malgré l'avis du Préfet, Philippe Paul semble décidé à suivre une même ligne : persister.
La CGT indique ce même jour qu'un CTP a été convoqué… le jeudi 22 septembre, soit la veille du conseil municipal qui se tiendra le vendredi 23. Une nouvelle commission consultative des services publics sera aussi réunie. Pourquoi pas ? Cependant, Philippe Paul a d'ores et déjà fait savoir qu'il ne retirerait pas la délibération du conseil municipal votée au mois de juin.
Dans son courrier, le Préfet relève par ailleurs qu'une action devant le tribunal administratif, force de jurisprudences à l'appui, pourrait se révéler très problématique pour la ville de Douarnenez. Pourtant, il semble que le sénateur-maire ait décidé d'avancer droit devant, coûte que coûte, qu'importe les obstacles.
D'après les informations collectées ce jour, les services de l'État mettent en avant deux points problématiques : l'absence de consultation et de vote en comité technique paritaire (CTP), dénoncée par la CGT et la CFDT et l'absence de quorum lors de la commission consultative des services publics. Cependant, et malgré l'avis du Préfet, Philippe Paul semble décidé à suivre une même ligne : persister.
La CGT indique ce même jour qu'un CTP a été convoqué… le jeudi 22 septembre, soit la veille du conseil municipal qui se tiendra le vendredi 23. Une nouvelle commission consultative des services publics sera aussi réunie. Pourquoi pas ? Cependant, Philippe Paul a d'ores et déjà fait savoir qu'il ne retirerait pas la délibération du conseil municipal votée au mois de juin.
Dans son courrier, le Préfet relève par ailleurs qu'une action devant le tribunal administratif, force de jurisprudences à l'appui, pourrait se révéler très problématique pour la ville de Douarnenez. Pourtant, il semble que le sénateur-maire ait décidé d'avancer droit devant, coûte que coûte, qu'importe les obstacles.
Opposition de gauche et syndicats "regrettent" un tel signal
A cette annonce, l'opposition de gauche constate, avec consternation, que le maire ne change pas de route. "Ce que nous avions mis en perspective dans notre courrier adressé au Préfet s'avère. Cependant, Philippe Paul persiste. Nous ne pouvons que nous désoler de ce mauvais signe envoyé aux Douarnenistes", regrettait Tangi Youinou pour le PS. Même tonalité dans les propos de Monique Prévost : "C'est navrant. Quelle confiance mettre dans un élu qui refuse toute véritable concertation et passe visiblement outre la loi ?"
Les partenaires sociaux ne sont pas en reste face à la réaction du sénateur-maire. Du côté de la CGT, Aldo Gennarro indique : "Comment faire bon ménage avec les textes qui disent clairement que ces commissions (comité technique paritaire et commission consultative des services publics, ndr) doivent être consultées avant le passage au conseil municipal. Pour notre part, nous refusons de cautionner une quelconque consultation (en CTP, ndr) sur une délibération déjà votée. C'est illégal, ridicule."
Henri Kérisit de la CFDT tire dans le même sens. "Un rappel à l'ordre du Préfet ne semble pas suffisant, visiblement il persiste. Ce qui est le plus dommage, c'est que les lois sont les mêmes pour tous, et encore plus pour un sénateur qui les vote." De guerre las, le secrétaire de l'union locale lâche, laconique : "Il persiste. Il est malade, il faut peut-être appeler un psychiatre."
Pour le groupe d'opposition "Vivre Douarnenez", pas de réaction "frontale". "Nous attendons de connaître la réponse que nous adressera le Préfet. Nous verrons. Dans deux semaines, nous avons par ailleurs rendez-vous pour le prochain conseil municipal. Les questions ne devraient pas manquer", indique William Boulic.
Et ce dossier n'a pas fini de provoquer des remous. C'est vendredi* que seront ouverts les plis en réponse à l'appel à candidature lancé par la mairie au mois d'août. En jeu ? L'aire de carénage...
A cette annonce, l'opposition de gauche constate, avec consternation, que le maire ne change pas de route. "Ce que nous avions mis en perspective dans notre courrier adressé au Préfet s'avère. Cependant, Philippe Paul persiste. Nous ne pouvons que nous désoler de ce mauvais signe envoyé aux Douarnenistes", regrettait Tangi Youinou pour le PS. Même tonalité dans les propos de Monique Prévost : "C'est navrant. Quelle confiance mettre dans un élu qui refuse toute véritable concertation et passe visiblement outre la loi ?"
Les partenaires sociaux ne sont pas en reste face à la réaction du sénateur-maire. Du côté de la CGT, Aldo Gennarro indique : "Comment faire bon ménage avec les textes qui disent clairement que ces commissions (comité technique paritaire et commission consultative des services publics, ndr) doivent être consultées avant le passage au conseil municipal. Pour notre part, nous refusons de cautionner une quelconque consultation (en CTP, ndr) sur une délibération déjà votée. C'est illégal, ridicule."
Henri Kérisit de la CFDT tire dans le même sens. "Un rappel à l'ordre du Préfet ne semble pas suffisant, visiblement il persiste. Ce qui est le plus dommage, c'est que les lois sont les mêmes pour tous, et encore plus pour un sénateur qui les vote." De guerre las, le secrétaire de l'union locale lâche, laconique : "Il persiste. Il est malade, il faut peut-être appeler un psychiatre."
Pour le groupe d'opposition "Vivre Douarnenez", pas de réaction "frontale". "Nous attendons de connaître la réponse que nous adressera le Préfet. Nous verrons. Dans deux semaines, nous avons par ailleurs rendez-vous pour le prochain conseil municipal. Les questions ne devraient pas manquer", indique William Boulic.
Et ce dossier n'a pas fini de provoquer des remous. C'est vendredi* que seront ouverts les plis en réponse à l'appel à candidature lancé par la mairie au mois d'août. En jeu ? L'aire de carénage...
Thomas Rocher.
* Ce sera le lundi 26 septembre, comme le précise l'ajoint au maire, Erwan Le Floch dans le Ouest-France du 8 septembre.
Peut-etre que pour l'élection présidentielle votera-t-on après que le président ne se soit déjà désigné?
RépondreSupprimerUn grand démocrate notre sénateur-maire!!!!!!
Si Philou devait passer un électro-encéphalogramme, le tracé pourrait intéresser un grand nombre de spécialistes.....
RépondreSupprimerC'est "ENORME" ce que peu nous dire notre bon maire , pourtant bien entouré :
RépondreSupprimer-Un directeur de cabinet
-Des adjoints performants
-Un "DGS"au top
et pourtant !!!!!