Màj. le 05.06.2011 - 20h15
Que s'est-il passé depuis le 13 mai ? Philippe Paul a indiqué qu'il avait consulté et écouté autour de lui. Il aurait même cherché à avoir l'avis de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP. Par ailleurs, il s'est aussi entretenu à plusieurs reprises avec quelques-uns des ses élus. Au final, pour lui, l'affaire est entendue : il faut rebattre les cartes. Mais comment cela va-t-il se passer dans les faits ?
Après avoir décidé de retirer les délégations qui leur étaient attribuées en date du 31 mai (lire l'article), il a donc décidé de convoquer un conseil municipal afin de révoquer les élus de leurs postes d'adjoint, puis d'en élire de nouveaux. Article L2122-18 du code général des collectivités territoriales : […] "Lorsque le maire a retiré les délégations qu'il avait données à un adjoint, le conseil municipal doit se prononcer sur le maintien de celui-ci dans ses fonctions."
C'est la loi. Il n'en reste pas moins qu'il faut avant le vote faire le tour des forces en présence, après ce coup de Trafalgar ! Au terme du scrutin de mars 2008, 33 conseillers ont été élus. 26 pour la majorité, 7 pour l'opposition. Le 26 mars 2010, première victime d'un différend avec Philippe Paul, Gérard Quéré. Le vote réalisé à l'époque le rendra à sa fonction de simple conseiller municipal, après avoir été adjoint en charge du personnel. Nous en sommes à majorité : 25, opposition : 8. Mais ça, c'est en théorie, après la démission de Christelle Palud. Que fera son remplaçant Raymond Le Bris qui prendra ses fonctions dans un contexte étrange ?
Depuis mardi 31 mai et le retrait des délégations de 4 conseillers, c'est 21/12. Il n'en reste pas moins le cas de Yannick Bidan qui fait porter le détail à 20/13. A cela ajoutons le soutien acquis de Michel Le Jeune… 19/14. Cinq voix pour faire la différence. Sur le papier, cela semble joué d'avance. C'est peut-être plus tendu dans les faits. La majorité absolue est à 17 voix, si tant est que le conseil siège au complet. (La moitié des élus présents +0,5 en cas de nombre impair, +1 en cas de nombre pair.)
Quelles seront les positions de certains conseillers, présents de manière régulière au conseil, nul ne peut le dire. Il n'en reste pas moins que certaines camaraderies et amitiés pourraient jouer en la faveur des quatre élus dont les postes sont en jeu. Par ailleurs, quel sera le vote de conseillers "fantômes" de Douarnenez. Les feuilles de présence en attesteraient auprès de qui en doute. Il manque toujours une kyrielle d'élus, portés aux abonnés intermittents. Ils sont quatre.
Un rideau de fumée plane encore au dessus des résultats. Il faut attendre, mais rien n'est forcément joué d'avance. Le vote à bulletin secret peut nous réserver quelques surprises, peut-être de taille. Les "insurgés" n'en restent pas moins sereins quelle que soit l'issue et l'affirment haut et fort : "nous serons simples conseillers, et alors ? Nous ne démissionnerons pas. C'est aussi grâce à nous que Philippe Paul est en place, et il l'oublie. Nous assumerons les résultats du scrutin de 2008 jusqu'au bout. Nous sommes élus. Il nous restera à passer trois ans pour savoir ce que nous ferons ensuite. Une liste qui sait ?"
Que s'est-il passé depuis le 13 mai ? Philippe Paul a indiqué qu'il avait consulté et écouté autour de lui. Il aurait même cherché à avoir l'avis de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP. Par ailleurs, il s'est aussi entretenu à plusieurs reprises avec quelques-uns des ses élus. Au final, pour lui, l'affaire est entendue : il faut rebattre les cartes. Mais comment cela va-t-il se passer dans les faits ?
Après avoir décidé de retirer les délégations qui leur étaient attribuées en date du 31 mai (lire l'article), il a donc décidé de convoquer un conseil municipal afin de révoquer les élus de leurs postes d'adjoint, puis d'en élire de nouveaux. Article L2122-18 du code général des collectivités territoriales : […] "Lorsque le maire a retiré les délégations qu'il avait données à un adjoint, le conseil municipal doit se prononcer sur le maintien de celui-ci dans ses fonctions."
C'est la loi. Il n'en reste pas moins qu'il faut avant le vote faire le tour des forces en présence, après ce coup de Trafalgar ! Au terme du scrutin de mars 2008, 33 conseillers ont été élus. 26 pour la majorité, 7 pour l'opposition. Le 26 mars 2010, première victime d'un différend avec Philippe Paul, Gérard Quéré. Le vote réalisé à l'époque le rendra à sa fonction de simple conseiller municipal, après avoir été adjoint en charge du personnel. Nous en sommes à majorité : 25, opposition : 8. Mais ça, c'est en théorie, après la démission de Christelle Palud. Que fera son remplaçant Raymond Le Bris qui prendra ses fonctions dans un contexte étrange ?
Depuis mardi 31 mai et le retrait des délégations de 4 conseillers, c'est 21/12. Il n'en reste pas moins le cas de Yannick Bidan qui fait porter le détail à 20/13. A cela ajoutons le soutien acquis de Michel Le Jeune… 19/14. Cinq voix pour faire la différence. Sur le papier, cela semble joué d'avance. C'est peut-être plus tendu dans les faits. La majorité absolue est à 17 voix, si tant est que le conseil siège au complet. (La moitié des élus présents +0,5 en cas de nombre impair, +1 en cas de nombre pair.)
Quelles seront les positions de certains conseillers, présents de manière régulière au conseil, nul ne peut le dire. Il n'en reste pas moins que certaines camaraderies et amitiés pourraient jouer en la faveur des quatre élus dont les postes sont en jeu. Par ailleurs, quel sera le vote de conseillers "fantômes" de Douarnenez. Les feuilles de présence en attesteraient auprès de qui en doute. Il manque toujours une kyrielle d'élus, portés aux abonnés intermittents. Ils sont quatre.
Un rideau de fumée plane encore au dessus des résultats. Il faut attendre, mais rien n'est forcément joué d'avance. Le vote à bulletin secret peut nous réserver quelques surprises, peut-être de taille. Les "insurgés" n'en restent pas moins sereins quelle que soit l'issue et l'affirment haut et fort : "nous serons simples conseillers, et alors ? Nous ne démissionnerons pas. C'est aussi grâce à nous que Philippe Paul est en place, et il l'oublie. Nous assumerons les résultats du scrutin de 2008 jusqu'au bout. Nous sommes élus. Il nous restera à passer trois ans pour savoir ce que nous ferons ensuite. Une liste qui sait ?"
Thomas Rocher
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