Bal tragique à Douarnenez.
5 blessés graves ?
5 blessés graves ?
Mi-mandat rime avec gros dégâts pour le sénateur-maire de Douarnenez. Philippe Paul a en effet vécu le pire conseil municipal qu'il n'ait jamais eu à vivre depuis son accession au pouvoir. Non pas que l'opposition se soit montrée plus incisive qu'en temps normal. Non. 5 élus de la majorité lui ont juste fait savoir, une semaine avant le conseil, qu'ils en avaient ras la casquette de sa conduite des affaires municipales. Ce n'est plus le radeau de la méduse, mais bel et bien Titanic !!! Maudit vendredi 13.
Est-ce la demi-heure d'avance qui a agacé les élus alors que le conseil avait démarré à 20h ? Certes pas. L'ordre du jour ne comptait pas moins de 40 points au total. Un conseil qui se présentait comme d'autant plus dense qu'y étaient abordés la MJC, les associations nautiques, une kyrielle de subventions aux associations ou encore le camping du bois d'Isis.
Alors quoi ? L'object du crime, c'est le sentiment de colère que certains élus ont décidé d'exprimer. Yannick Bidan s'est retrouvée en première ligne. La conseillère municipale a commencé par une charge légère : "Trois années se sont écoulées, les conseils municipaux se suivent et je ne vois toujours aucune amélioration dans la présentation des délibérations qui concernent les subventions. Peut-être même est-ce pire ?"
Le reste de son propos s'est révélé plus incisif : "[…] Ce n'est pas faute d'avoir relancé Monsieur le Maire sur le sujet puisque 5 élus de la liste majoritaire, dont je suis, lui ont adressé personnellement ces remarques dès réception de l'ordre du jour vendredi dernier et ont récidivé lundi. Le silence qui nous a été opposé en guise de réponse marque, une fois de plus, l'indifférence, voire la politique d'exclusion de Monsieur le Maire pour les élus qui ne constituent pas sa garde rapprochée mais qui néanmoins représentent la diversité de la population douarneniste."
Celle qui est aussi présidente du conseil d'administration de Douarnenez Habitat portera l'estocade au vote de la délibération n°23 sur les subventions 2011 aux associations et organismes privés, en reprenant son propos et insistant sur l'impossibilité de pratiquer un vote global sur des dossiers aussi divers.
Et ? De l'agacement sensible, Philippe Paul est passé en mode "énervé". Et après un tonitruant "faut arrêter l'hypocrisie", il cite les noms. Ainsi, à Yannick Bidan s'ajoutent William Boulic, Françoise Menou, René-François Quéau et André Guillemot. Tous quatre adjoints ou en responsabilité, dont son premier adjoint en charge du personnel et président de la communauté de communes.
Est-ce la demi-heure d'avance qui a agacé les élus alors que le conseil avait démarré à 20h ? Certes pas. L'ordre du jour ne comptait pas moins de 40 points au total. Un conseil qui se présentait comme d'autant plus dense qu'y étaient abordés la MJC, les associations nautiques, une kyrielle de subventions aux associations ou encore le camping du bois d'Isis.
Alors quoi ? L'object du crime, c'est le sentiment de colère que certains élus ont décidé d'exprimer. Yannick Bidan s'est retrouvée en première ligne. La conseillère municipale a commencé par une charge légère : "Trois années se sont écoulées, les conseils municipaux se suivent et je ne vois toujours aucune amélioration dans la présentation des délibérations qui concernent les subventions. Peut-être même est-ce pire ?"
Le reste de son propos s'est révélé plus incisif : "[…] Ce n'est pas faute d'avoir relancé Monsieur le Maire sur le sujet puisque 5 élus de la liste majoritaire, dont je suis, lui ont adressé personnellement ces remarques dès réception de l'ordre du jour vendredi dernier et ont récidivé lundi. Le silence qui nous a été opposé en guise de réponse marque, une fois de plus, l'indifférence, voire la politique d'exclusion de Monsieur le Maire pour les élus qui ne constituent pas sa garde rapprochée mais qui néanmoins représentent la diversité de la population douarneniste."
Celle qui est aussi présidente du conseil d'administration de Douarnenez Habitat portera l'estocade au vote de la délibération n°23 sur les subventions 2011 aux associations et organismes privés, en reprenant son propos et insistant sur l'impossibilité de pratiquer un vote global sur des dossiers aussi divers.
Et ? De l'agacement sensible, Philippe Paul est passé en mode "énervé". Et après un tonitruant "faut arrêter l'hypocrisie", il cite les noms. Ainsi, à Yannick Bidan s'ajoutent William Boulic, Françoise Menou, René-François Quéau et André Guillemot. Tous quatre adjoints ou en responsabilité, dont son premier adjoint en charge du personnel et président de la communauté de communes.
William Boulic appuiera le discours de Yannick Bidan et lancera "nous avons été tenus à l'écart de la construction de ce budget. Je ne participerai pas au vote." N'en jetez plus, la coupe est pleine. De guerre lasse, Philippe Paul conclura sur un "Yannick, grâce à toi, les masques tombent". La conseillère Viviane Diler, regardant les journalistes du Télégramme et Ouest-France, puis le public, lancera : "ils se régalent".
Les discussions retrouvent ensuite le fil de l'eau. L'opposition reprend à son compte les mêmes arguments. Plus un mot ne sortira de la bouche des élus poussés sur le devant de la scène. Les regards sont au choix perdus pour certains, électriques pour d'autres.
Mais, la messe est dite et l'heure est grave : ce n'est pas une simple fissure qui traverse la majorité, mais bel et bien une faille, bien visible. Et maintenant ? "Encore 3 ans", pense peut-être Philippe Paul. Trois longues années...
Thomas Rocher
La majorité des douarnenistes ont visiblement eu "de la merde dans les yeux" lorsqu'ils ont élu ce nouveau maire, plus carriériste que dévoué à sa commune. Même ses co-équipiers s'en rende compte..
RépondreSupprimerCa me fait bien rire! Ca va encore faire bouger les choses à DZ...
Les blessés ne sont sans doute pas les 5 réfractaires.
RépondreSupprimerSi Bill n'est pas au courant du budget, qui donc l'a concocté?
Surement pas le maire quasi absent de la ville, qui ne répond jamais au courrier reçu,qui voudrait résoudre lui même les problêmes que ses votes au sénat ont créés.
On est en plein délire.
cela ne pouvait qu'éclater le sénateur maire s'est vu comme sarko le seul décisionnaire .
RépondreSupprimerCela n'a qu'un temps une seule chose pour lui démission au vu de sa gestion désastreuse il ferait bien de se retirer, car sinon ce sont les DOUARNENISTES qui vont souffrir , comme il a été dit fort justement par un ancien élu diriger une ville c'est 75% de gestion et 25% de politique et cela a été dit par un sage de gauche , hors la c'est le fouillis