« Douarnenez mérite mieux que des querelles vaines et stériles. Des projets restent à mettre en œuvre pour poursuivre le travail accompli depuis 3 ans, pour respecter les engagements pris en 2008 devant les Douarnenistes. Avec celles et ceux qui m'entourent, que je remercie de leur fidélité, de leur loyauté et de leur engagement, agir pour Douarnenez demeure notre seule et unique ambition ! »
Communiqué de presse de Philippe Paul, le mardi 31 mai 2011 (Télécharger)
Après Gérard Quéré, les séparations se suivent et se ressemblent ! Par une décision prise hier soir au cours d'une réunion avec quelques conseillers choisis, Philippe Paul, visiblement excédé, pour ne pas dire "hors de lui", a décidé de retirer leurs délégations à quatre de ses conseillers. Et plus si affinités. Coup de sang ?
Les élus ont donc été notifiés ce mardi par dépôt à domicile de la décision du sénateur-maire. Ils attendent maintenant de recevoir officiellement par lettre recommandée ce même courrier de Philippe Paul leur annonçant qu'il a pris la décision de leur retirer leur délégation d'adjoint (sic). Il s'est aussi empressé de le faire savoir auprès du personnel municipal par note affichée ce jour dans les services. (Voir)*
Pour autant, rien ne fait vaciller dans l'instant les 5 "frondeurs", visiblement plus déterminés que jamais à maintenant affronter autant qu'il se doit celui qu'ils ont élu comme maire de la ville voici un peu plus de trois ans. "Philippe Paul nous a demandé de venir livrer des explications en réunion de majorité. Nous avons refusé. Nous avions demandé alors une entrevue en date du 6 juin prochain, entre lui et nous. Toujours rien. Sauf aujourd'hui. Quatre d'entre-nous ont eu copie de l'arrêté pris par le maire." Dans ce même courrier, les adjoints ont pris connaissance la convocation d'un conseil municipal le jeudi 9 juin.
Des élus déterminés
Yannick Bidan, pour le groupe des 5 conseillers, explique : "nous allons maintenant vérifier si tout ce qu'est en train de faire Philippe Paul est légal ou non. Certaines choses ne semblent pas régulières. Mais, le plus important, et nous lui posons la question, est de savoir s'il se rend compte des difficultés vers lesquelles nous mène son coup de colère. Son coup de folie ?"
La conseillère poursuit et insiste : "Concernant William Boulic, il est premier adjoint. Il est aussi président de la communauté de communes et membre d'autres organismes. Que va-t-il se passer durant cette période ? Il en va de même pour Françoise Menou, par exemple. Quant à moi, on verra".
Tous s'accordent à dire que Philippe Paul n'a pas idée du travail réalisé par ceux qui ce jour sont mis au ban des traîtres. "Nous pensons qu'il ne se rend pas du tout compte des proportions que peut prendre sa manière de faire. Oui, nous sommes en désaccord et nous le lui avons signifié lors du dernier conseil. Lui n'a pas répondu à nos demandes. Nous ne l'avons pas rencontré, il ne nous a pas invités. Il agit comme un enfant gâté et capricieux, irresponsable."
Rendez-vous en mairie pour se compter
Il reste maintenant à voir comment s'organisera le conseil municipal convoqué le 9 juin prochain. "Nous attendons. Nous verrons quel sera le vote des conseillers. En attendant, nous sommes sereins et combatifs !". Rendez-vous est donc pris jeudi 9 juin prochain, en mairie. Un conseil pour lequel les frondeurs espèrent voir les Douarnenistes venir en nombre assister aux débats et aux votes.
En attendant, André Guillemot n'assistera à aucune des cinq manifestations notées sur son agenda pour ce week-end prolongé, Françoise Menou, William Boulic et André-François Quéau ne signeront aucun des courriers entassés dans les parapheurs. Quant à Yannick Bidan, elle cesse aussi toute activité dans l'instant à Douarnenez Habitat. Et pour jeudi, le groupe des 5 frondeurs comptera avec lui Gérard Quéré, déjà démissionné, Michel Le Jeune et peut-être d'autres ?
Les élus ont donc été notifiés ce mardi par dépôt à domicile de la décision du sénateur-maire. Ils attendent maintenant de recevoir officiellement par lettre recommandée ce même courrier de Philippe Paul leur annonçant qu'il a pris la décision de leur retirer leur délégation d'adjoint (sic). Il s'est aussi empressé de le faire savoir auprès du personnel municipal par note affichée ce jour dans les services. (Voir)*
Pour autant, rien ne fait vaciller dans l'instant les 5 "frondeurs", visiblement plus déterminés que jamais à maintenant affronter autant qu'il se doit celui qu'ils ont élu comme maire de la ville voici un peu plus de trois ans. "Philippe Paul nous a demandé de venir livrer des explications en réunion de majorité. Nous avons refusé. Nous avions demandé alors une entrevue en date du 6 juin prochain, entre lui et nous. Toujours rien. Sauf aujourd'hui. Quatre d'entre-nous ont eu copie de l'arrêté pris par le maire." Dans ce même courrier, les adjoints ont pris connaissance la convocation d'un conseil municipal le jeudi 9 juin.
Des élus déterminés
Yannick Bidan, pour le groupe des 5 conseillers, explique : "nous allons maintenant vérifier si tout ce qu'est en train de faire Philippe Paul est légal ou non. Certaines choses ne semblent pas régulières. Mais, le plus important, et nous lui posons la question, est de savoir s'il se rend compte des difficultés vers lesquelles nous mène son coup de colère. Son coup de folie ?"
La conseillère poursuit et insiste : "Concernant William Boulic, il est premier adjoint. Il est aussi président de la communauté de communes et membre d'autres organismes. Que va-t-il se passer durant cette période ? Il en va de même pour Françoise Menou, par exemple. Quant à moi, on verra".
Tous s'accordent à dire que Philippe Paul n'a pas idée du travail réalisé par ceux qui ce jour sont mis au ban des traîtres. "Nous pensons qu'il ne se rend pas du tout compte des proportions que peut prendre sa manière de faire. Oui, nous sommes en désaccord et nous le lui avons signifié lors du dernier conseil. Lui n'a pas répondu à nos demandes. Nous ne l'avons pas rencontré, il ne nous a pas invités. Il agit comme un enfant gâté et capricieux, irresponsable."
Rendez-vous en mairie pour se compter
Il reste maintenant à voir comment s'organisera le conseil municipal convoqué le 9 juin prochain. "Nous attendons. Nous verrons quel sera le vote des conseillers. En attendant, nous sommes sereins et combatifs !". Rendez-vous est donc pris jeudi 9 juin prochain, en mairie. Un conseil pour lequel les frondeurs espèrent voir les Douarnenistes venir en nombre assister aux débats et aux votes.
En attendant, André Guillemot n'assistera à aucune des cinq manifestations notées sur son agenda pour ce week-end prolongé, Françoise Menou, William Boulic et André-François Quéau ne signeront aucun des courriers entassés dans les parapheurs. Quant à Yannick Bidan, elle cesse aussi toute activité dans l'instant à Douarnenez Habitat. Et pour jeudi, le groupe des 5 frondeurs comptera avec lui Gérard Quéré, déjà démissionné, Michel Le Jeune et peut-être d'autres ?
Est-ce qu'à trop compter ses amis, Philippe Paul n'en oublierait pas ses ennemis ? A suivre…
Thomas Rocher
* Au passage, Monsieur le Maire, "renouveler" ne vole pas mieux avec deux "l"...
Cela redistribue les possibilités pour la ville (puisque la "délégation" est rapportable par le Maire a tout moment, sauf a justifier que cette décision serait contraire a la bonne marche de l'Administration/cf. Stefanini).
RépondreSupprimerMais les délégués de Douarnenez étant élus a la Communuute de Communes, ne sont pas, eux, révocables ! En consequence, M.Boulic continuera à présider la CCPDz quoi que veuille dict(tator)er M.Paul (non compris son son traitement de sénateur, bien sûr....)
Un ABUS DE POUVOIR évident de la part de Philippe Paul, qui assoie sa notoriété et son bilan à mi-mandat sur le travail de ses adjoints qui ont toujours été présents. Aucune reconnaissance. Pire! Lynchage public au sein de la même famille politique. Ce n'est pas digne d'un Député-Maire.
RépondreSupprimerC'est encore moins digne pour la ville de Douarnenez que d'agir ainsi, sans concertation ni dialogue. Cela éclabousse la droite au bénéfice de l'opposition. Mais pourquoi une telle décision ?! C'est littéralement suicidaire et injustifié.
Telle une balle dans le pied.
@Panima. Précision, il est sénateur-maire, pas député. Il n'en reste pas moins parlementaire et donc législateur.
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