Maj 21.07.2010 - 9h50. A quelques jours du démarrage des fêtes maritimes de Douarnenez, le conseil municipal d'avant pause estivale s'est tenu le lundi 20 juillet. 20 dossiers et puis s'en vont ? Au final, tout de même, 2h30 de réunion, avant de siffler la trêve. Au programme : de l'eau, des bâtiments et des terrains, sans oublier quelques broutilles.
Alors que je ne devais pas y être, je m'y suis collé ! Et oui… Je pensais être en vacances, mais ma proximité de villégiature et un rendez-vous festif pour cause d'anniversaire m'ont fait rechuter. Grand mal m'en a pris ! Pour tout vous dire, on s'est ennuyé comme pas permis, tellement le manque d'enthousiasme était flagrant de part et d'autres des élus, majorité ou opposition.
Rien que de l'eau... Potable.
Et c'est le premier adjoint, William Boulic qui s'y est collé. Laborieusement. Nous déroulant un rapport que tout à chacun espère voir en ligne, un moment l'autre sur le site de la mairie, on y apprend que… Globalement, tout va bien. Globalement.
Il existe bien sûr toujours quelques imperfections, mais tout va bien. Les taux de nitrate sont en dessous de la norme au plus haut. Juste en dessous, mais comme on dit : "y'a toujours moyen de moyenner". C'est ce que fait Douarnenez, en mixant l'eau des différents captages pour rester en dessous des 50 mg fatals déclenchant l'obligation d'information de la population (arrivé à 100mg et au-dessus, ce serait l'interdiction, pure et simple).
Pour le reste, c'est Elisabeth Hascoët qui a porté le fer sur l'eau et sa qualité en général, celle de Douarnenez en particulier (l'intervention des Verts). Et l'on se dit que tout va y passer. Que l'eau du robinet est une intoxication, que celle en bouteille pourrait aussi l'être. Et dans sa bouche, les mots résonnent en effet de ce ton. Sont passés en revue l'aluminium, le plomb, le chlore, le bisphénol A, sans oublier le traitement par maërl … Que des gros mots. Peur ! Allez, j'en rajoute un : oxyde d'hydrogène ! N'ayez pas peur, ce n'est que de l'eau...
Au final, il faut s'accorder à rallier Hugues Tupin qui se voulait rassurant dans ses propos. Et l'eau, il connait, puisque c'est son métier. (Lire ici). Le chlore (eau de javel) ? Une obligation dans le traitement des eaux. Rappelons qu'il n'existe que peu d'alternatives pour dépolluer les eaux, sauf à la faire bouillir ou, et nous n'en sommes qu'à des niveaux de retours d'expériences faibles, les traitements UV.
Et l'odeur ? Là encore, il donne la réponse : "Nous sommes toujours en plan Vigipirate orange, et ce jusque fin 2011. Ceci explique le traitement fort des eaux au chlore et sa présence jusqu'au point desservi le plus éloigné." Une connaissance qui rassure tout à chacun. Même William Boulic, pourtant longtemps chez Véolia, n'avait une réponse aussi claire à fournir. En attendant, pour apprécier l'eau du robinet, il suffit de la carafer. Le chlore est volatile !
Alors que je ne devais pas y être, je m'y suis collé ! Et oui… Je pensais être en vacances, mais ma proximité de villégiature et un rendez-vous festif pour cause d'anniversaire m'ont fait rechuter. Grand mal m'en a pris ! Pour tout vous dire, on s'est ennuyé comme pas permis, tellement le manque d'enthousiasme était flagrant de part et d'autres des élus, majorité ou opposition.
Rien que de l'eau... Potable.
Et c'est le premier adjoint, William Boulic qui s'y est collé. Laborieusement. Nous déroulant un rapport que tout à chacun espère voir en ligne, un moment l'autre sur le site de la mairie, on y apprend que… Globalement, tout va bien. Globalement.
Il existe bien sûr toujours quelques imperfections, mais tout va bien. Les taux de nitrate sont en dessous de la norme au plus haut. Juste en dessous, mais comme on dit : "y'a toujours moyen de moyenner". C'est ce que fait Douarnenez, en mixant l'eau des différents captages pour rester en dessous des 50 mg fatals déclenchant l'obligation d'information de la population (arrivé à 100mg et au-dessus, ce serait l'interdiction, pure et simple).
Pour le reste, c'est Elisabeth Hascoët qui a porté le fer sur l'eau et sa qualité en général, celle de Douarnenez en particulier (l'intervention des Verts). Et l'on se dit que tout va y passer. Que l'eau du robinet est une intoxication, que celle en bouteille pourrait aussi l'être. Et dans sa bouche, les mots résonnent en effet de ce ton. Sont passés en revue l'aluminium, le plomb, le chlore, le bisphénol A, sans oublier le traitement par maërl … Que des gros mots. Peur ! Allez, j'en rajoute un : oxyde d'hydrogène ! N'ayez pas peur, ce n'est que de l'eau...
Au final, il faut s'accorder à rallier Hugues Tupin qui se voulait rassurant dans ses propos. Et l'eau, il connait, puisque c'est son métier. (Lire ici). Le chlore (eau de javel) ? Une obligation dans le traitement des eaux. Rappelons qu'il n'existe que peu d'alternatives pour dépolluer les eaux, sauf à la faire bouillir ou, et nous n'en sommes qu'à des niveaux de retours d'expériences faibles, les traitements UV.
Et l'odeur ? Là encore, il donne la réponse : "Nous sommes toujours en plan Vigipirate orange, et ce jusque fin 2011. Ceci explique le traitement fort des eaux au chlore et sa présence jusqu'au point desservi le plus éloigné." Une connaissance qui rassure tout à chacun. Même William Boulic, pourtant longtemps chez Véolia, n'avait une réponse aussi claire à fournir. En attendant, pour apprécier l'eau du robinet, il suffit de la carafer. Le chlore est volatile !
Et un peu de terre et de pierres
Pour le reste, tout ou presque à défilé en étant voté à l'unanimité. Le dossier sur la vente de bâtiments de la ville a donné lieu à quelque début de débat, vite réglé par Jos Le Gall, arguant que tout à chacun pourrait s'exprimer lorsque les services de la ville aurait fait un tour d'horizon de potentiels acheteurs. Le conseil sera à nouveau sollicité lors de l'examen des compromis et des conditions de vente. Dont acte. Nous y reviendrons, le moment venu. Parmi les bâtiments concernés se trouve l'ancienne école de voile. Côté terrains, quelques-uns à Toulbalan, non loin du futur fast-food. Les dents ont grincé, l'opposition s'est abstenue (Le regard du PS).
Le grand absent du conseil, dans le fond (au sens propre, comme au sens figuré), aura été Philippe Paul. Le maire s'est contenté tout au long de la séance, de distribuer la parole et d'enregistrer les votes. Le pot de départ en vacances des conseillers municipaux de la majorité, servi à l'issue du conseil, semblait lui importer beaucoup plus.
Thomas Rocher
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