Petit clapot après le conseil...

On l'a décrit comme calme, ce conseil. Mais, il y a un peu d'écume après coup.

Après l'intervention de Tangi Youinou et les comptes-rendus du conseil, dans la presse et ici, le sénateur-maire Philippe Paul est repassé à l'offensive par voie de presse et précisait à propos des fonctions de William Boulic :

«Je crois utile de rappeler à Tangi Youinou, que, conformément à l’article L.2122-18 du code général des collectivités territoriales, “le maire peut… déléguer par arrêté une partie de ses fonctions à un ou plusieurs de ses adjoints… ”. C’est dans ce cadre légal, qui ne prévoit pas de vote du conseil municipal, et que je pensais connu de M. Youinou, lui-même ancien adjoint au maire, que j’ai confié à William Boulic, premier adjoint, la délégation aux ressources humaines.»

TGB et OF - 04.05.2010 - Dz

Hier, Tangi Youinou lui répondait dans un nouveau communiqué :

«Nous voilà rassurés : le maire a retrouvé la mémoire depuis vendredi, date à laquelle il ne se souvenait a priori pas avoir donné délégation à son 1er adjoint, par arrêté, pour les questions relevant des ressources humaines…
Ce qui est navrant dans cette réponse décalée c’est que le maire répond uniquement sur la forme ; rien sur le fond des questions posées : aucune réponse sur les raisons de l’éviction de Gérard Quéré, aucune réponse sur le malaise grandissant au sein de la municipalité, aucune réponse sur le non respect du droit à l’information des élus de gauche. Chacun jugera.»

Fin de l'épisode ? Espérons le. Il est bizarre en effet de suivre ce ping-pong dans la presse. Une réponse à l'occasion du prochain conseil municipal aurait certainement été suffisante. Voire à l'issue de l'intervention de Tangi Youinou, le vendredi 30 avril, en séance, puisque les choses étaient déjà faites. 

Allez, un peu d'ordre dans les fiches et tout ira mieux !

Thomas Rocher