Une bonne année, donc ! Une bonne année pour les participants et pour les bars. Une moins bonne année pour le comité d'organisation et le Den Paolig que personne ne connait et qui ressemble à une vengeance personnelle. Une moins bonne année aussi pour l'équipe municipale et sa communication. Et une année neutre pour la gendarmerie et les aléas autour des Gras. Qui a dit qu'on ne pouvait plus s'amuser à Douarnenez ?
On se le fait dans l'ordre ? Allez, côté bars et ambiance, ce sera donc Bon. Dans les bistrots, on qualifie le bilan de satisfaisant. Mardi n'aura pas apporté de démenti à ce qualificatif d'ensemble, même si la foule n'a pas été au rendez-vous. "Les plus attachés aux Gras étaient de la partie. L'envie de vraiment s'amuser était là !" Le froid a-t-il joué les troubles fête ? Qui sait. Quoiqu'il en soit, les Gras sont bel et bien là et vivants !
Bienvenue à Douarnonum !
Le premier bémol est pour le comité d'organisation et particulièrement son président, Rémy Le Hénaff, qui cette année a troqué la mise en boîte d'un personnage s'étant illustré dans la vie de la cité par la vengeance personnelle. Peu d'indices avaient filtré sur le Den Paolig. Pour cause, une bataille d'égos se jouait entre le président des Gras et la famille Le Berre, du comité des fêtes ploariste. Danielle Le Berre serait accrochée au fronton des halles pour cinq jours. Ce n'est pas un croc de boucher, mais ça y ressemble !
Le point paroxystique avait été atteint par l'envoi d'un courrier priant Paul et Danielle Le Berre de ne pas se joindre au défilé du dimanche (pour possibles troubles à l'ordre public). S'en était suivie une demande de rendez-vous auprès du sénateur ET maire pour éteindre l'incendie qui couvait. Le dimanche du défilé, les Le Berre étaient présents et heureusement. Mercredi, le "triste" symbole disparaissait sous les flammes, à l'une des cales du Rosmeur. Quand Dz se transforme en village gaulois, c'est Pathétix !
Le village gaulois retranché
Les Gras seraient-ils le dernier lieu couru par les amateurs de musique techno ? On se pose la question à lire les propos de Jos Le Gall paru le samedi 13 février, dans Ouest-France. Au cœur de l'organisation, le problème de parking. Afin d'éviter que les parkings ne deviennent des lieux de rassemblement, une partie de ceux du centre-ville était tout simplement fermée. Dans le quotidien, l'élu déclarait tout de go :
"Notre but, c'est d'éviter les concentrations de voitures qui donnent lieu à des teufs. […] Les gens se gareront où ils pourront."
Le journaliste de Ouest-France concluait alors l'article sur un laconique : "ce qui, compte tenu de la foule, pourrait s'avérer… délicat."
Deux choses. La ville doit tout mettre en œuvre, tant que faire se peut, pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Loupé. Encore plus quand, à l'exemple du parking Béziers, il y a une usine et des salariés à venir travailler le lendemain de la fête. Quand à conclure que les gens n'ont qu'à se garer comme ils le peuvent (un sport local, relativement bien pratiqué en temps normal), c'est tout simplement fort de café pour un élu. Et puis, histoire de ré enfoncer le clou, Jos Le Gall ferait bien d'abandonner l'usage d'un vocabulaire qu'il ne maîtrise pas. La teuf, c'est pas d'jeuns !
A propos des jeunes alcoolisés enfin, mon petit doigt me fait savoir que Jos Le Gall a certainement oublié les dimanches où, jeune lui aussi, car au Likès, il se laissait aller à quelques libations alcoolisées et rentrait au lycée, en fin de journée, bien (sou)tenu par deux camarades, … pour suivre la messe. Ah, cette jeunesse !
En conclusion
Au final, Ouest-France nous donnait un dernier décompte jeudi 18 février. 160 gendarmes mobilisés. 500 véhicules contrôlés. 32 infractions routières, dont 10 alcoolémies excessives et 1 pour conduite sous stupéfiants. 48 interventions de la gendarmerie. Une quarantaine de plaintes enregistrées, dont coups et blessures volontaires, bris de vitrine et dégradations. 3 plaintes pour cambriolage, dont l'agence d'intérim Start People. Dans Ouest-France toujours, on pouvait lire :
Au final, Ouest-France nous donnait un dernier décompte jeudi 18 février. 160 gendarmes mobilisés. 500 véhicules contrôlés. 32 infractions routières, dont 10 alcoolémies excessives et 1 pour conduite sous stupéfiants. 48 interventions de la gendarmerie. Une quarantaine de plaintes enregistrées, dont coups et blessures volontaires, bris de vitrine et dégradations. 3 plaintes pour cambriolage, dont l'agence d'intérim Start People. Dans Ouest-France toujours, on pouvait lire :
«Nous ne savons pas si ces cambriolages sont le fait de festivaliers ou non» commente le capitaine Oréfice, commandant la compagnie de gendarmerie de Quimper. «Nous avons sur ce secteur assez peu de cambriolages le reste de l'année. Le contexte semble favorable malgré la présence massive de forces de l'ordre. L'enquête suit son cours.»Les gendarmes sont intervenus pour sécuriser des interventions des pompiers, souvent dans des contextes de violences. Cinq personnes ont chuté dans le port, dont une qui s'est retrouvée en réanimation. «Ils ont eu beaucoup de chance de s'en sortir vivant.»
A cette occasion, saluons le travail exemplaire des pompiers, prompts à intervenir rapidement sur le plan d'eau.
Ce n'est pas parfait. C'est cependant loin d'être catastrophique et ma vision positive des choses me laisse même dire que c'est un bon bilan. Les Gras sont vivants !
Thomas Rocher
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