Je ne reviens pas sur "l'amitié de 30 ans" entre Philippe Paul et Erwan Le Floch. Rien que dans le premier tract du candidat, la déclaration du sénateur-maire m'avait fait sourire. Autant que m'avait affligé le paragraphe du candidat sur la culture, nous renvoyant au simple patrimoine, et pas du tout vers la culture vivante et la création.
Le problème est plus aigu. Il vient du discours développé par Filou et son compère Willy à propos de la municipalité précédente. Dans le Télégramme, on peut ainsi lire (16/01/09) les propos rapportés de William Boulic :
«« […] L’intérêt pour nous d’avoir un conseiller général de notre équipe est clair ! S’il est élu, je lui proposerais d’ailleurs d’intégrer toutes nos commissions ». Le fera-t-il si l’élu est Hugues Tupin ? Un « sûrement pas » franc et massif en guise de réponse. « Je n’aurai pas été si catégorique avec Hervé Fourn, une personne moins bornée, avec laquelle on peut sincèrement dialoguer »...»
William Boulic serait-il déçu de constater que la Gauche, malgré tout, réussit à se rassembler avant le deuxième tour ? Chercherait-il à rallier quelques déçus du PS ? Quoiqu'il en soit, on ne doit jamais, me semble-t-il, mépriser son adversaire. C'est une règle d'or des honnêtes combats.
Le problème du premier tour et des nombreuses listes en course passé, ce discours serait-il emprunt d'un peu d'inquiétude, à la veille du second round ? Et puis, parce que la division est tout aussi réelle à droite qu'à gauche, que penser du Modem et d'un candidat déçu qui claque la porte et voterait bien à gauche, alors que son chef départemental vient soutenir le représentant UMP ?
Une chose est sûre, les frontières du découpage politique ont bougé. Sur ce point, Nicolas Sarkozy aura réussi son œuvre. En attendant, et pour au moins offrir un score moins lamentable que dimanche dernier, votons ! Et peut-être...
Thomas Rocher
Est-ce que le mépris est un défaut lorsqu'il est justifié?
RépondreSupprimerDésolé, cher blogger, mais Bernard Conan n'a jamais dit qu'il envisageait de voter à gauche ! Ou alors, j'ai loupé le scoop dans le Télégramme, tonnerre de Brest. Le candidat Modem a dit qu'il "savait pour qui il ne voterait pas, comme Bayrou en 2007". A moins que pour vous, voter nul, ce soit voter à gauche, ce qui, compte-tenu de votre style et de vos lectures orientées, serait très étonnant, non?
RépondreSupprimerCertes, il a aussi indiqué qu'il savait pour qui il ne voterait pas...
RépondreSupprimerLa hauteur de l'orgueil se mesure à la profondeur du mépris. André Gide
RépondreSupprimerEncore faut-il que l'orgueil soit toujours un défaut.
RépondreSupprimerOn associe la critique au mépris quand elle nous fait du mal et elle nous fait du mal lorsqu'elle est justifiée.
Mon message sur le mépris vous a interpellé puisque vous l’avez censuré. C’est bien. Il aura servi à vous faire réfléchir. On est de bonne foi lorsqu’on sait garder les mêmes convictions dans toutes les situations.
RépondreSupprimerVous trouvez Boulic méprisant car vexant, mais n’êtes vous pas méprisant et vexant lorsque vous traitez Paul de « sale gamin ».
Et renseignez-vous, plus du tiers des sénateurs sont également maires, il y en a bien sûr de tous les bords, PS, UMP, PC… et pas très loin de Douarnenez, Jean-Luc Fichet par exemple. C’est bizarre : le cumul de mandats de ce sénateur ne vous énerve pas.
Vous devriez davantage chercher à débattre en profondeur sur l’intérêt de l'existence du sénat plutôt que cancaner sur la plaque de Paul à la mairie.
Vous vous placez très bien en donneur de leçons, cher Anonyme !
RépondreSupprimerJ'ai moi aussi mes convictions. Oui, je pense que le mandat unique se devrait d'être la règle.
Concernant William Boulic & Philippe Paul, je n'enlève rien à mon papier, ne le modifierai pas. Et je ne changerai pas ma manière de voir les choses. Oui, je pense que William Boulic fait parti des "briseurs", qu'il s'agisse d'hommes, de mouvements ou de volontés qui vont à l'encontre de sa manière d'appréhender les choses. C'est un dur. Un orthodoxe. Quant à Philippe Paul, effectivement, je ne le vois pas comme un meneur d'équipe, comme un homme fondé à avoir une réelle "vision" bien ordonnée des choses. Nous verrons comment évoluera Dz au fil de son mandat. Je lui laisse un soupçon de "possibles", au bénéfice du doute !
Vous voyez, je n'ai aucun mépris pour vous. Contrairement à ce que vous avez affirmé (trop vite), il n'y a pas eu de censure. Simplement, le respect de la loi sur la communication en période électorale.
je profite de mon passage ici pour me poser une question pourquoi lors de campagnes électoralesfaut il que les candidats se déchirent s'insultent se salissent ??? moi je suis pour un affrontement programme contre programme cela serait plus interressant et favoriserait la participation .
RépondreSupprimerune autre réflexion 1 président est élu sur son programme pour 5 ans , il a donc 5 années pour réaliser son projet , et si au bout de 5 ans il a échoué par incapacité on lui donne 5 années de prison combien y aurait ils de candidats sans envergure ??????