Commençons par le feu d'artifice, les fêtes maritimes, autant pour moi. Et retenons donc le feu d'artifice qui n'aurait pas été aussi beau sans l'opportunité qu'ont saisi les organisateurs des fêtes maritimes de permettre à un pyrotechnicien de se faire une carte de visite en baie de Douarnenez, dans un formidable décor. Retenons aussi que Temps'Fêtes 2008 n'a pas fini avec un budget déficitaire. C'est une excellente chose pour l'association, en ces temps de disette municipale !
Et en ces temps de disette, notre
Bref, revenons sur la rentrée, déjà lointaine…, et parlons de l'argent, nerf de la guerre, et ostensiblement manquant depuis l'arrivée de la droite à la mairie. Alors, juste avant les élections, un quotidien régional bien informé, avait trouvé bon d'éventer une information sur le contenu d'un rapport de la chambre régionale des comptes. Un rapport à charge pour l'équipe sortante. Un argument de poids dans la victoire de Philou et consorts.
Puis, les élections passées, a plané sur la ville le spectre de la mise sous tutelle de la Préfecture des finances municipales. Ce qui n'est pas. Nous avons eu le droit aussi à la phase II, avec l'audit financier de la ville -réalisé par un cabinet indépendant-. Sa présentation, forcément juste et impartiale, nous dira tout des finances de la municipalité. Une bonne nouvelle malgré tout, et enfin, puisque notre premier magistrat nous le dit : "c'est avec transparence que nous souhaitons avancer […]", "[…] notre situation financière est certes critique, mais elle ne doit pas devenir une fatalité."
Alors, décryptons. Avant le scrutin, Douarnenez était en perdition (relire billets précédents). C'était une certitude. Cependant, force d'annonces inquiétantes, pour ne pas dire angoissantes, sont visiblement redevenues le quotidien de la gestion d'une collectivité locale. C'est-à-dire un budget à tenir et des avancées à effectuer, sans augmenter plus l'impôt qu'il ne le faut et en usant avec parcimonie de l'emprunt.
Voilà qui est dit. Il semble que Douarnenez ne soit pas au bord du précipice. Que la situation soit certes contractée sur certains points, mais qu'il n'y ait plus péril en la demeure... Alors, Philippe, permettez-moi de vous poser la question : n'en n'avez-vous pas trop fait ? N'avez-vous pas abusé de la présomption d'un possible cataclysme imminent pour vous permettre de surfer sur la vague d'un tsunami qui ne touchera jamais la municipalité ?
Je vous le dis ici : je crois que vous avez menti à vos électeurs pour plonger Douarnenez dans un climat malsain à l'aube des élections. Vous avez joué avec le feu, comme un gamin avec des allumettes. Il reste un problème : souvent les incendies que l'on croit éteints persistent à couver. Ils se rallument le "mauvais" vent venu.
Nous le verrons à l'aune des documents que vous vous engagez à produire sur l'état de la ville. Et nous comparerons ces éléments, en mettant en face les outils développés par la municipalité précédente. Ainsi, nous jouerons à armes égales, entre faits supposés et éléments livrés. Enfin, reviendra le terrain fertile des vraies batailles et non celui, improductif, des faux-semblants. Les arguments reprendront certainement du poids lors des conseils et autres commissions municipales.
Vous savez Philippe, le Douarneniste n'aime pas le mensonge. Par ailleurs, à votre tour, n'oubliez pas qu'il a de la mémoire et saura vous rappeler vos inexactitudes ou mensonges, s'il y en a eu. Vivement le prochain conseil…
Thomas Rocher
PS : Depuis deux numéros du Dz, le nom de Michel Mazéas apparaît toujours dans l'ourse du journal. C'est voulu, alors que ses pages sur l'histoire de Douarnenez ne sont plus ? Par ailleurs, et alors que vous avez changé de papier (à regret, mais certainement pour raison économique), savez-vous que pour le même prix, ce journal pourrait bénéficier du Label Imprim'Vert ? Mais bon…
PS 2 : aux lecteurs de ce blog, j'abordais ici un projet immobilier au Port-Rhu. Il n'est visiblement plus d'actualité. Enfin, toujours dans l'édito de Philippe Paul et avant dans la presse, notre maire et son second ont plaisir à parler d'un port de plaisance au Rosmeur… Projet à suivre, reste à savoir ce qu'en pense le conseil général, puisque ce port est toujours départemental.
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