Commerces et port / Ville et CCI. Que croire ?

William Boulic, chef de file de "Vivre Douarnenez", s'émeut du traitement réalisé dans la presse après la visite de la CCI sur le port et en ville. Enfin, un éclair de lucidité dans la gestion des dossiers économiques de la cité penn sardin ? A le lire, on en doute un peu... Voici la tribune adressée aux médias suite à ce déplacement de la CCI*. 

Sur le port

Le Conseil de Communauté du 13/03/09, s’était montré résolument optimiste quant à l’avenir du port de Douarnenez à travers son activité de débarquement.

A l’ordre du jour de ce conseil, un financement de 100000 Euros pour le silo à glace, équipements qui venait compléter l’ensemble des infrastructures portuaires et témoignait de la volonté du Conseil Communautaire de participer activement au développement du port.

Optimisme manifestement non partagé par le maire de Douarnenez qui début décembre 2010, considérait que ce port vivait « au ralenti ».

La Communauté de Communes était également prête à reprendre une AOT (autorisation d’occupation temporaire) sur le domaine portuaire permettant l’installation d’un mareyeur.

L’affectation du bâtiment « France Langouste » avait également été évoquée avec, ou non, une participation de la CCDz.

Enfin début 2010, la Fédération maritime voyait le jour. Lors de la réunion de présentation, en décembre 2010, il avait été envisagé de raccrocher leurs projets au Contrat de Territoire en gestation à l’époque. Le bâtiment « France Langouste » était déjà ciblé, entre autre, pour la pépinière d’entreprises.

Il faut se réjouir que ce projet aboutisse enfin.

En ville...

Pour ce qui concerne le commerce du centre-ville, si une statistique sur quatre années fait apparaitre « un léger solde positif », un examen de l’évolution annuelle montrerait un constat moins optimiste.

Quant aux Halles, « poumon, locomotive et moteur du centre-ville », une réunion Ville-commerçants, sur site, le 21/03/2011, avait déjà examinée les améliorations qu’il convenait d’apporter au bâtiment.

Deux sujets avaient plus particulièrement retenu l’attention :

- Le réaménagement des lieux

- Une évolution tarifaire plus attractive

Propositions examinées en Bureau Municipal le 4/04/2011.

Pourquoi n’avoir pas procédé à leur mise en œuvre ?

Enfin peut-on imaginer une reprise des commerces vacants du centre-ville, quand la municipalité laisse depuis un an planer un doute sur le devenir de cet édifice ?

* Les intertitres sont de la rédaction.